Le voici, le voilà! Forts d’une année où on a pas mal tous besoin de réconfort et plus que jamais besoin de « connecter », voici l’édition 2020 de mon guide cadeau. N’oubliez pas que plusieurs autres éditions sont disponibles si jamais vous manquez d’idées!
Rise of Skywalker était un film … correct, assis sur le squelette d’un très bon film. C’est frustrant! J’ai donc décidé de réécrire quelques parties du scénarios qui le rendaient « bof », et de me souvenir d’une version légèrement différente de la votre…
Une version « patchée », quoi.
Bien sûr… « spoilerz » et « divulgâcheurs » sont au rendez-vous, si vous n’avez pas encore vu cet épisode arrêtez ici… à moins que vous ne préfériez tout de suite avoir les « correctifs » avant de le voir? À vous de choisir…
Déjà 5 ans? Je prends des libertés avec mon Guide cette année, vu une année un peu pauvres en sorties qui m’ont complètement charmé, mais ne vous en faites pas, j’ai quand même trouvé de quoi faire du « remplissage » qui sera je l’espère intéressant pour vous…
Qu’est-ce que la vie, sinon un long voyage dans le cosmos a 110 000 km/h?
C’est cette année, par un samedi après-midi qui n’avait tellement rien de spécial que j’en oublie même son mois, que je me suis rendu compte que j’avais le visage de mes quarante ans. « Dommage », me suis-je dit, parce que j’en ai trente-neuf.
Je ne sais pas ce à quoi ressemble exactement la quarantaine, si ce n’est que le visage que j’avais devant les yeux était un peu plus rond, avec un peu plus d’encre de chine. Un visage avec des yeux qui toisent maintenant plus facilement qu’il ne rient. Malgré cela, rien dans ce visage que me renvoyait le miroir ne laissait présager d’épiphanie. Elle m’est tout de même venu en un éclair.
Ouin, ben c’est ça mon corps. J’en aurai pas d’autres. *se sont écoulés de longs moments de réflexion*. Ça va faire la job.
Ce sont précisément ces mots me reviennent depuis cet instant, et m’apaisent quand j’ai quelque angoisse qui traîne à propos de mon physique. Me rassurent qu’il me portera à bon port, malgré les petits bourrelets qui voulaient sortir de mon t-shirt arborant fièrement (?) le logo de la radio étudiante de mon CÉGEP, malgré mon cuir chevelu reluisant là où j’aurais vraiment aimé qu’il reste mat, malgré les poils hirsutes à des endroits préférablement glabres, ou encore mon menton d’une droiture insatisfaisante.
Après tout, c’est mon vaisseau spatial. Oh! Il a parfois pas l’air bien élégant…. comme la bonne vieille Enterprise qui ressemble à rien avec ses deux affreuses nacelles et sa soucoupe. Va nécessiter beaucoup d’amour et d’entretien d’ailleurs, comme le Serenity. Il aura ses sautes d’humeurs et me trahira parfois, comme le Millenium Falcon au moment de passer en hyperespace. Mais jusqu’à ce qu’un beau jour, préférablement plus tard que tôt, il rende l’âme (mon âme) au détour d’une voie express hyperspatiale, ce sera mon habitacle à moi, mon moyen de transport, ma nacelle et mon refuge. Le seul que j’aurai jamais, d’ailleurs. Alors il va être ben correct.
Je vous parlerai peut-être un jour de mon prochain défi; après le fuselage, s’attarder à ce qui se passe dans le cockpit, c’est là que les tableaux de bords indiquent des méandres et trous noirs qu’il me faudra garder à l’œil. Mais pas cette année. Cette année je vais seulement me réjouir d’avoir fait la paix avec mon corps, c’est un privilège qui n’est pas donné à tous, et beaucoup l’ont probablement beaucoup plus difficile que je ne puisse l’avoir. À ceux-là, un souhait: donnez-vous le droit d’aimer votre reflet dans le miroir.
Il s’agit après tout d’un bolide filant à toute allure à travers les étoiles; il faut respecter ça.
De retour cette année, mon guide cadeau pour les jeux de société 2018! Cette année:
Des suggestions plus « ciblées », sur deux thèmes, et un nouveau format « choisissez à quel point vous voulez que Alex se fasse aller la trappe sur le jeu en question!
Des adresses de boutiques en dehors de Montréal (ou « Urbs » comme on se plaît à l’appeller par chez nous)
Des sorties tellement récentes que j’ai dû attendre qu’elles soient arrivées sur les tablettes pour les recommander!
Renegade est un jeu sorti d’un peu nulle part, qui réussit à être original dans ce qu’il propose, en jonglant d’une nouvelle façon avec des anciennes mécaniques. Il a été porté par une campagne Kickstarter semblant avoir rejoint avec un relatif succès son auditoire, qu’on pourrait résolument qualifier de « niche ». Un jeu qui réussit à livrer une belle promesse, et qu’il serait dommage de passer sous silence. Continuer la lecture de Renegade – Riche mais niche
Je joue à des jeux de société pour l’émotion. Au sein de mon imaginaire, chaque situation tordue, chaque puzzle à première vue insoluble, chaque seconde d’un sablier qui s’écoule apportent des sentiments que ne pourront jamais reproduire même jeux vidéos ou films. Parce que je partage autour d’une table de jeu des univers entiers avec mes adversaires ou coéquipiers, des histoires, des moments complices et exaltants.
Rien de paru en 2017 n’illustre mieux cette raison fondamentale que mon coup de coeur de l’année, qui est une boîte pourtant inutile sans le jeu de base; une vile extension. N’en faisons pas de cas, entendons-nous donc pour « la meilleure boîte de carton à vocation ludique publiée cette année », et passons aux choses sérieuses.
Une fois de plus cette année, j’ai produit un petit quelque chose pour aider mes amis, collègue et famille à identifier quelques cadeaux sympathiques à mettre sous l’arbre!
Arrive une fois toutes les générations une oeuvre démesurée, complète, généreuse au-delà de ce qui est raisonnable, un opus d’une tellement grande envergure qu’il est impossible de le digérer en une seule bouchée. Comme l’lliade et l’Odysée, les deux Kill Bill, ou les 208 épisodes des X-Files. The 7th Continent aspire clairement à ce genre « d’oeuvre de passion », mais a-t-on ici affaire ici aux grandioses 10 volumes de la BD « The Sandman », ou à l’ultimement trop ambitieux Mellon Collie & the Infinite Sadness des Smashing Pumpkins? Continuer la lecture de The 7th Continent: Comme un album quadruple de rock progressif
On ne parle pas ici des Spiel des Jahres, ni des Trois Lys, mais je reste un passionné de jeux, et cette passion se manifeste à toutes les années par mon « coup de coeur de l’année ». En 2015 mon temps des fêtes a été soufflé par Pandemic: Legacy, et les années précédentes m’ont permis de découvrir des bijoux comme Imperial Assault, Eldritch Horror et le magistral Mage Knight .
Un peu en avance pour le 3e anniversaire de sa nouvelle mouture (et environ son 13e anniversaire), ChezAlex se dote d’une toute nouveauté pour les deux ou trois personnes qui fréquenteraient ce qu’on appelle communément « le Facebook ».
Elle servira de frontispice pour le site actuel, évitera que j’aille publiciser à outrance les articles sur les groupes dont je fais partie, et facilitera sans doute le partage et la discussion!
Vous en avez fini avec jeux à collectionner… cartes, dés, disques en carton. Fifi, nini, fi-ni. Vous êtes passés aux « Living Card Games » (où tout le monde a les mêmes cartes), ou encore vous vous êtes mis à Ashes: Rise of the Phoenixborn. Mais là, Fantasy Flight Games sort un nouveau jeu de cartes/dés de Star Wars, et bon sang de diable, vous vous surprenez à être intrigués, tentés peut-être même de retourner dans le monde où on achète des « blind boosters » où on ne sait pas quelle carte sera dans le paquet…
Mais j’ai cédé, pour la première fois depuis plus de 20 ans alors que j’écoulais mes dernières cartes de Magic. Et vous allez céder. Pourquoi? À cause de ce qui suit:
Mais n’est-ce pas là la voie qui mène au côté obscur?
Il y a les films cultes comme The Big Lebowski ou The Rocky Horror Picture Show. Il y a les séries cultes comme X-Files ou Twin Peaks. Il y a même les jeux vidéos cultes, comme StarCraft ou les Monkey’s Islands. Or, s’il existe un panthéon des jeux de société cultes, Blood Bowl siège certainement quelque part à la table de leur conseil d’administration (avec Magic: The Gathering et Twilight Imperium, disons). Bon an mal an, et malgré la difficulté parfois extrême de se procurer le jeu ou ses accessoires, des milliers voire des dizaines de milliers de « coaches » à travers le monde continuent aujourd’hui de pratiquer le Blood Bowl régulièrement dans des « ligues » organisées ou des tournois rassemblant parfois plusieurs centaines de joueurs/coaches(!).
Blood Bowl est un jeu de Football (américain) Médiéval Fantastique Sanglant, où s’affrontent deux joueurs avec chacun une équipe “personnalisée” d’une douzaine de figurines. Les elfes sont agiles, fragiles et jouent le “jeu de passe”. Les nains et les orques jouent « physique », et pour eux une stratégie valide est « si tous les joueurs adverses sont morts ou blessés, c’est plus simple de scorer ». Le jeu est empreint d’un humour certain: il est par exemple possible pour un Troll de lancer un gobelin par-dessus la défensive adverse, mais il arrive que le premier aie assez faim et décide de plutôt dévorer le second à la place. Tels sont les aléas du Blood Bowl.
Sorti pour sa première édition vers la fin des années ’80, Blood Bowl a relativement prospéré jusqu’en 2002, puis a été carrément abandonné par Games Workshop pendant plus d’une décennie. Confié à une filiale “marginale” (Specialist Games) au profit de leurs sorties “grand public”, plus lucratives, cela aura laissé un goût amer aux fans, mais plus maintenant! Réalisant qu’ils étaient assis sur une montagne d’argent dormant, Games Workshop vient tout juste de lancer une nouvelle édition qui sent la figurine neuve!
J’ai pris l’habitude d’offrir un Guide Cadeau de jeux de société à mes collègues de travail et amis, et chaque année la réponse me surprend par son ampleur et son enthousiasme!
Voici donc le guide, n’hésitez pas à le partager et l’utiliser!
J’avais fini par céder et par m’offrir le coffret DVD des Mystérieuses cités d’or : dans mes souvenirs, c’était plutôt bon et après tout, peut-être que ma fille aimerait en voir quelques épisodes avec moi avant de se lasser. Je ne m’étais qu’à moitié trompé : c’est encore bon, mais ma fille s’est dévoré les 39 épisodes tellement ça lui a plu. Quand elle a su qu’il existait une saison 2, et bien on l’a acheté malgré mes doutes. Était-ce vraiment nécessaire de faire une suite ? Les concepteurs sauraient-ils rallumer la magie trente ans plus tard, ou n’était-ce qu’une opération bassement commerciale ? Le seul épisode entraperçu à la télé m’avait paru plutôt faible, mais bon comme je ne peux rien refuser à ma fille (ou presque), on a été acheter ce 2e coffret.
Permettez-moi cet article un peu inhabituel et sans doute peu illustré (par esthétisme, je rajouterais sans doute ce soir quelques hackers à cagoule, qu’Alex affectionne tant…). J’ai appris ce matin une nouvelle qui m’a donné, pour reprendre l’expression consacrée omniprésentes dans les média ces jours-ci, une gueule de bois de lendemain de fête. Cette nouvelle est pourtant des plus futiles : Gamevil annonce la cessation de service de son jeu Spirit Stones, qui ne sera plus opérationnel fin juillet. Cette nouvelle me pose un problème immédiat, mais provoque aussi chez moi des réflexions plus poussées : je me propose de partager l’un et l’autre avec vous (après tout, c’est vous qui choisissez de lire ceci… alors partageons).
Gardant un œil distrait sur les émissions que regarde ma fille, mon attention a été attirée par un dessin animé qui avait un « petit quelque chose de plus ». Le premier depuis un bon moment… à dire vrai, depuis « Avatar the Last Airbender » en 2008. J’ai creusé un peu, regardé quelques épisodes sur internet et clairement, ça sort du lot. Et peut-être n’est-ce que le début.
Oui, il m’est déjà arrivé de faire dans l’hyperbole (qui, je le rappelle, n’est pas un super-héros avec de bons résultats scolaires), mais croyez-moi il y aura un « Avant » et un « Après » Pandemic Legacy ». Déjà, c’est l’un des jeux qui m’a fait vivre le plus d’émotions « pures » de tous ceux auxquels j’ai joué. Juste ça lui vaut d’emblée mon meilleur jeu de 2015 et un spot dans mon top 5 à vie, mais lisez ce qui suit si vous voulez comprendre toute l’ambition de cette boîte de carton pas particulièrement économique (~80$), qu’il faut d’ailleurs que je mette aux poubelles (recyclage, bon) parce qu’elle ne me sert plus à rien.
L’avertissement est obligatoire: le jeu a une « storyline », et je ne vais (presque) rien en dévoiler (« spoiler »), mais tout ce qu’il est possible de voir/déduire à l’ouverture de la boîte d’après les composantes est « fair game », avertissement aux puristes qui voudraient se réserver entièrement la surprise. La partie se dévoile comme une effeuilleuse gênée, un morceau à la fois.
Avertissement: Y’a peut-être un ou deux termes qui vous seront rébarbatifs si vous avez jamais joué à Magic de votre vie, désolé d’avance.
Facque une fois c’t’un gars.
Le gars, il s’est dit: Moi j’aime ça les jeux de cartes où deux entités puissantes s’affrontent dans un duel à mort en invoquant des pouvoirs déments et des créatures fantastiques… Tsé, ce genre de jeu-là. Comme Magic, Netrunner ou Doomtown. Mais je joue plus vraiment.
Le jeu de plateau « The Legend of Drizzt », c’est bien, mais c’est pour 12 ans et plus. À raison, d’ailleurs : je trouve personnellement qu’il y’a tellement de règles que ça s’oublie comme un rien. Mais il faut avouer que c’est du beau matériel : chouette labyrinthe, avec des gros monstres en plastique : bien attrayant pour nos chers enfants de 11 ans et moins, qui aimeraient bien y jouer. C’est vrai : les jeux de papa, ça a toujours l’air plus attrayant que les leurs.
Faque, pour que ma pitchounette puisse y jouer avec moi, j’ai dû rebricoler un peu le système : le but était de le rendre accessible aux plus jeunes tout en essayant de rester dans le ton. Le résultat me plait assez, je me propose donc de le partager avec vous, lecteurs de chez Alex. Qui, pour beaucoup, avez aussi des enfants.
Si vous êtes comme moi, si un jeu de société ou un jeu vidéo est sous licence d’un film, d’une série ou d’une franchise, c’est louche en partant. Il y a des « bof » comme Star Trek: Expeditions mais aussi des jeux incroyables comme Battlestar Galactica, X-Wing ou Firefly (édité par Gale Force 9)
Mais vous est-il jamais passé par la tête qu’à l’inverse, une licence pouvait tuer un bon jeu? C’est clairement ce qui s’est passé avec Sons of Anarchy (aussi édité par GF9), définitivement l’un de mes coups de coeurs de 2015 (ex-aequo avec l’excellentissîme Codenames, probablement mon prochain review).
J’ai récemment eu un petit défi technologique de la part d’amis d’une TTE (une « tite-tite entreprise »), qui comme tout le monde aujourd’hui dépendent dans la conduite quotidienne de leurs affaires d’informations numériques critiques et essentielles (documents originaux, graphisme, documents légaux, comptabilités et factures, correspondance, etc.).
Comme beaucoup de gens, il n’avait pas vraiment de sauvegardes, sinon l’occasionnel DVD gravé manuellement. On n’aime pas penser au pire, mais en cas de vol ou d’incendie c’est vraiment ajouter l’insulte à l’injure que d’en plus perdre ses données et d’handicaper sa business. Une autre menace très moderne est l’apparition des virus de type « cryptolockers« , qui chiffrent tes données locales et te font ensuite de l’extorsion afin de pouvoir les récupérer (en exigeant souvent un paiement en Bitcoin).
Posons deux hypothèses simplistes mais efficaces sur le jeu de société : A) on y joue pour faire face à un « challenge » (jeu) et B) pour y jouer avec d’autres gens (de société). Deux cas de figure s’imposent lors d’un jeu coop:
Je ne suis pas le meilleur pour jouer au jeu (C’est généralement le cas): Alors si on veut surmonter le challenge avec satisfaction, je devrais normalement suivre les recommandations du meilleur joueur, son plan et ses stratégies. Peut-être faire quelques suggestions, mais s’il les juge moins bonnes que les siennes, elles le sont probablement. Alors la question qui tue est : À quoi je sers au juste? Pourquoi je joue?
Je suis le meilleur joueur (juste vrai à 52-ramasse). Pourquoi le groupe ne suivrait-il pas mon plan, pour toutes les excellentes raisons détaillées ci-dessus? Ce sont alors eux qui s’emmerdent en se demandant pourquoi ils jouent.
Je vous laisse vous imaginer l’ambiance du groupe si plusieurs personnes sont persuadées d’être le meilleur joueur autour de la table (Plaisir garanti). Ça rajoute aussi juste un peu de sel sur la plaie de tout le monde quand on décide de ne pas suivre le plan du « meneur » et que ça foire. Continuer la lecture de Les jeux coop, c’est comme le « H » de Hawaii
Il y a un concept que je radote souvent à propos des jeux de société, et que je n’ai jamais vraiment vu détaillé ailleurs, c’est quand je parle de jeux qui « convergent ». Et c’est quoi un jeu qui converge? Est-ce simplement un jeu publié par Québécor? Non. Excellente question, merci de l’avoir posé.
La convergence d’un jeu, c’est le sentiment que la partie s’en va d’un pas résolu vers une conclusion satisfaisante, inéluctable, et claire.
En gros c’est un jeu « qui s’en va quelque part »… c’est un amalgame entre le temps de jeu (surtout de sa variation d’une partie à l’autre), du « rythme » de la partie, et d’une certaine « inévitabilité dans le résultat ». Un jeu « qui ne converge pas » (« diverge » c’est pas vraiment ça) donne une impression de ne s’en aller nulle part, ou d’étirer la sauce pour rien. Bref, il tataouine, il zigonne.
Vous pensiez que je vous avais oublié? Du tout. En fait je me suis dit que ça valait la peine d’essayer de voir si deux mois à la fois changerait beaucoup la donne, alors j’ai pris les stats au mois de juin, mais ne publie que maintenant.
Faits saillants:
Aucun. L’ordre reste le même, et à part D&D5 et Star Wars FFG qui remettent de solides progressions de 14% et 8% (sur 2 mois, 7%/5% sur 1 mois), pas vraiment grand’chose à noter…
Je continue ça jusqu’en septembre, on aura un topo assez clair des tendances de l’année je crois…
Si vous aimez vos enfants, vous allez les encourager à apprendre à programmer. Sinon, vous êtes bien évidemment des parents irresponsables qui ne les aimez pas; Un cas de DPJ, c’est clair.
Belle progression des produits Star Wars de FFG. Je soupçonne que certaines personnes ont commencé à se faire des parties de Force & Destiny, mais que celui-ci n’est pas encore disponible dans les options de systèmes.
Des 10 683 parties créées depuis 1 an, 4735 (44%) l’ont été pour D&D5 et 2073 (19%) pour Pathfinder. Le reste est sous la barre des 5%.
Le nombre de campagnes a grandi de 16%, ce qui veut soit dire que plus de gens d’abonnent ou que les gens créent plus de campagnes. La version gratuite permet de maintenir 2 campagnes simultanément.
Comme à l’habitude, les données brutes après le saut de page. J’y ai ajouté le nombre de parties créées depuis 8 mois (le début des statistiques).
Une autre vision des statistiques d’Avril 2015, voici le nombre de parties créées depuis septembre, et son pourcentage du total de parties créées (9335).
Pathfinder est numéro 1! Ça fait un petit bout de temps que ça se trame, et D&D4 semble en pure stagnation. J’imagine que dans le style « pur Donj' », c’est Paizo et Pathfinder qui ont su le mieux capturer les fans de ce style de jeu, avec leur matériel fourni, fouillé, et publié avec la régularité d’un métronome. Pour avoir été à GenCon cette année, PF y était presque aussi représentée que D&D (pourtant en plein lancement), et les files pour le kiosque de Paizo étaient très longues.
Les fortes croissances du mois sont (encore et toujours) pour D&D5 avec 13%, et 6% pour la gamme Star Wars de FFG, pour laquelle il n’y a pas encore Force and Destiny (en fait il y en a mais elles ne sont pas encore catégorisées comme telles).
À part D&D4, la seule décroissance à noter sur plusieurs mois est celle de « Other »; pourrait-on interpréter cela comme un ralliement vers les jeux de rôles « bannière »?
Le nombre globale de campagnes sur le site est toujours en croissance d’environ 2% par mois.
Je me suis trompé sur le début du règne de Pathfinder au numéro 1, D&D 4 a sorti une progression surprise pour garder la couronne. D&D 3/3.5 on connu une faible baisse.
Sinon, peu de modifications dans le rang lui-même: FATE RPG qui gagne un rang aux dépens de l’univers 40K de FFG, et Star Wars d20/Old School World of Darkness qui jockeyent la même position.
Malgré une belle progression, la série Star Wars de FFG, qui n’a pas pu passer le grand classique qu’est AD&D 2e édition. Gageons que Force&Destiny, le dernier opus du triptyque, viendra apporter de l’eau à son moulin.
Encore une forte croissance pour D&D 5e, mais moins forte qu’en février (où elle était de 20%).
Tout cela est somme toute comparable aux chiffres compilés par ENWorlds sur l’achalandage des divers forums ; pas de gros clash et même une certaine cohérence sur la croissance de D&D 5 et de Fate RPG.
Après mes impressions initiales, j’ai pu m’asseoir avec d’autres comparses et passer à travers une partie complète de XCOM. Est-ce que c’est l’fun? Oui. Est-ce que c’est le jeu de l’année? Même pas proche, même que certains travers ressortent beaucoup et lui donnent un air « d’occasion manquée ». Mais ça risque quand même de passer à l’histoire, faut que je vous explique ça.
Déjà, vous pouvez mettre ça sur le compte que je sois mauvais perdant: une partie s’est soldée par un échec lorsque deux continents ont sombré dans la panique, juste avant de pouvoir réussir la mission finale. En rétrospective, On a « busté » notre budget une seule fois, ça a fait TRÈS mal et nous a mis un continent en solide panique (mais ne pas mettre les intercepteurs nous aurait peut-être fait paniquer aussi?)
Autre symptôme similaire à Space Alert: quand tu finis de jouer, tu es É-PUI-SÉ. Tout le stress et de feu roulant de nouvelles menaces, de réflexions et de coordination intense avec tes coéquipiers « NON! T’as un soldat de trop ». Ce ne sont pas tous les joueurs qui vont aimer ça. On se plaint parfois dans les jeux coopératifs du syndrôme du « Alpha Player » (où un joueur dicte la stratégie à l’équipe) et c’est vrai que la nature « frénétique » de la minuterie diminue beaucoup cet effet, mais je soupçonne que ça rend le jeu de beaucoup moins agréable à ces joueurs, justement (à savoir si ça le rend plus agréable aux autres, je laisserai la question ouverte).
Le reste c’est des broutilles… le fait qu’il faille très bien connaître les cartes de technologies pour espérer faire une stratégie, une certaine « routine » au bout de quelques tours, une petite impression que les 4 rôles ne sont pas entièrement équivalents (alternez!). Le jeu tombe dans un genre de « no man’s land » un peu inconfortable, mais on peut en déduire les faits suivants:
C’est pas parce que vous aimez XCOM que vous allez automatiquement aimer le board game.
Vous avez moins de chances d’aimer le board game si vous n’aimez pas XCOM: le fait que les ennemis « matchent » avec ceux du jeu, tout le graphisme en turquoise/orange fait que ça « pèse sur ces boutons-là ».
Il est tout à fait possible d’aimer XCOM quand même, mais c’est un animal un peu étrange.
Pendant qu’on en parle: avoir « l’application en tant que manuel », ça ne marche juste pas. Le tutoriel fonctionne bien pour enseigner le jeu, mais après c’est dans toutes les questions plus « pointues » qu’un bon manuel avec quelques exemples de jeu aurait fait beaucoup de bien. C’est juste sloppy de ne pas avoir au moins produit un manuel en PDF, la bonne nouvelle c’est que s’ils se ratrappent ils vont pouvoir facilement le « publier » dans l’App elle-même. N’y comptez pas trop.
Tant qu’à être sur le sujet de l’App, je pense que comme on se souviendra de House of Cards comme de « la première grande série Web », on se souviendra de XCOM comme étant l’application qui a « publicisé le maître de jeu sur numérique » la première, même si ce ne sera probablement pas la plus mémorable. Pour XCOM, elle fait quelques trucs intéressants, comme varier le plan d’invasion, et surtout mélanger l’ordre des phases de jeu quand il y a trop d’UFO en orbite, ce qui est génial. Je regarde le principe, et les applications pratiques sont aussi nombreuses… on peut penser effectivement à certains « tutoriels interactifs » pour des jeux plus complexes, qu’à la un « Overlord artificiel » pour jouer en solitaire à Imperial Assault? Il ne fait aucun doute que s’il était publié aujourd’hui, Space Alert serait publié avec son App plutôt qu’un CD Audio.
C’est pas si compliqué de mettre son salon plus « techno », et de pouvoir écouter ce qui vous tente quand ça me tente, sur le bidule qui vous convient. Vous avez une télévision achetée dans les dernières années et vous demandez comment vous pouvez en tirer parti? Vous avez des vieilles séries que vous avez stocké numériques? Je vais essayer de vous présenter quelques gadgets qui peuvent vous simplifier la vie dans le domaine.
Pour être honnête, j’ai pas le cable numérique (Illico et Bell Fibe), je ne connais donc pas particulièrement bien ce que ça offre, avec leurs enregistreurs numériques, je suppose que ça ressemble beaucoup à ce que je vais vous exposer. Ce dont je vous parle, c’est la version un peu « faite maison », qui est plus compliquée mais maudit que ça marche bien. 😀 On commence par la version la plus « maman-friendly »… Continuer la lecture de Le salon branché: AppleTV, Chromecast, Plex, WiiU, et quoi d’autre encore?
Ça reste quand même rare qu’on claque plus de 100$ sur un jeu de société, comme j’ai fait récemment pour Imperial Assault. Mais quand ça vient avec le « pizzazz » de Star Wars, tout plein de figurines et un beau pedigree, on est prêts à mettre un peu plus avec la promesse de quelques parties passionnantes à faire « bvioouzzuiiiuoouum » avec sa bouche pour imiter un sabre-laser. Bon, cliquez donc un peu sur ce qui suit pour vous mettre dans l’ambiance, je vous conte ça.
C’est devenu à la mode de casser du sucre sur le dos de notre organisme gouvernemental préféré, j’ai nommé l’Office Québécois de la Langue Française (OQLF). Bien qu’ils ne soient pas irréprochables (j’y reviendrai), je trouve un peu injuste que tout le monde déchire sa chemise sur le sujet. Je ne suis pas un zélote du français (loin de là), mais je vais mettre mon habit ignifuge et essayer de mettre un peu de perspective là-dedans.
On va poser une prémisse, toute discutable mais il faut bien partir quelque part: c’est une chance qu’on a de parler français au Québec. Maîtriser plus d’une langue est une bonne chose, ça permet d’autres perspectives, d’autres façons de voir et de comprendre le monde qui nous entoure. C’est important. Sachant qu’on est entouré d’une mer de 350 millions d’anglophones, pour peu qu’on veuille on va tous pouvoir apprendre l’anglais et le parler c’est sûr, ça reste la langue « quasi-planétaire » et une sacrée langue de commerce. Par contre, l’histoire nous montre que si notre langue n’est pas promulguée et protégée, à terme on va la perdre, ce qui sera une perte sèche pour tout le monde. Voilà. Si vous êtes en désaccord à ce point, autant arrêter tout de suite de lire, les chances qu’on s’entende sur le reste sont minces.
L’OQLF exécute la loi 101. À la base, la loi 101 n’est pas là spécifiquement pour m’empêcher d’acheter XCOM ou Imperial Assault, je suspecte même que l’OQLF en est bien consciente. Elle a été mise en place pour que mes Transformers/GI.Joe aient les deux langues sur le paquet quand j’étais jeune (vous pensez vraiment que Hasbro aurait fait traduire sinon pour moins de 1% de consommateurs?), et pour qu’on aie accès à des éditions françaises de Monopoly. C’est aussi probablement à cause d’elle que j’ai mis la main sur la boîte rouge de D&D en français, avec les conséquences funestes qu’on connaît maintenant. Je suis bien content qu’il me soit plus facile de trouver de jeux de société en français pour mon fils de 8 ans qui se débrouille bien en anglais mais pour qui jouer un jeu avec beaucoup de texte est encore difficile. À une époque où je tombe couramment sur des gens ne parlant pas un mot de français dans mon quartier, je suis quand même content que quelqu’un force les Wal-Mart et Target et Bureau en Gros de ce monde à afficher en français pour leur fournir au moins un incitatif de plus pour essayer de s’intégrer.
[Accessoirement, je détesterais pas que Netflix offre plus de contenu pour enfants en français, mais là défendre l’OQLF et le CRTC dans un seul billet, c’est maso un peu.]
J’en viens donc à mon sujet principal: pauvre fonctionnaire de l’OQLF. Appellons-le Jean-Marc. Jean-Marc a pas envie de faire fermer quelque magasin que ce soit, mais il doit appliquer la loi quand il a des plaintes. C’est sa job. Je veux pas blâmer trop le petit magasin de jeux, mais… pourquoi vous avez pas justement suivi les règles du jeu? Pour y avoir été quelques fois j’y ai toujours été abordé en anglais, et avoir un site « anglais seulement » pour un commerce rue St-Denis, c’est vraiment ordinaire; une version française ce n’est ni cher ni impossible. C’est pas vous qui êtes la cible pour l’OQLF, mais si vous tombez sur leur radar, ils auront pas le choix de passer le « checklist légal » sur votre magasin, pour plein de douleur généralisée. Faut se comprendre y’a des zélés: j’avais lu un article ou l’un d’eux (pas Jean-Marc) s’acharnait à vouloir corriger la traduction officielle de « briqueleur » à « briqueteur » parce qu’il trouvait le premier ressemblait trop à « brick layer ». Tuable. Comme dans tous les métiers, y’en a des bons et des moins bons, mais personne ne semble vouloir mentionner qu’ils n’avaient pas encore donné d’amendes, et n’avaient peut-être même pas l’intention de le faire jusqu’à ce que le gars du magasin s’assure de faire toutes les « front pages ». Maintenant, il va bien falloir qu’ils le fassent s’ils veulent conserver leur crédibilité. Well played, champion.
Ce qui m’amène à mon dernier point, qui est un peu à la base de tout. De ce que j’ai lu et vu, la différence entre un disque de Kanye West (non-traduit, fort heureusement) et un jeu de société, c’est que l’un est un « produit culturel » et pas l’autre. Est-ce qu’on peut s’entendre qu’en 1977 quand la loi 101 a passé, « jeu de société » se limitait pas mal à Monopoly, Jenga et Scrabble et qu’ils ne pouvaient pas vraiment prévoir que ça deviendrait un phénomène culturel? Alors plutôt que de taper sur « le messager », on attend quoi pour écrire une lettre nos députés pour faire reconnaître certains jeu de société comme « produit culturel », et régler ça comme du monde?
Si les oiseaux se cachent pour mourir, les geeks, eux, se cachent pour jouer. Quoi qu’on en dise, même en 2015 ça reste quand même un sacré stigmate que d’être Geek, et c’est bien dommage. Les choses ont bien sûr quand même changé, depuis 10-15 ans surtout: il y a maintenant des émissions de télévision et même des canaux entiers sur les jeux vidéo (mais les M.Net ferment malgré tout leurs portes), la moyenne d’âge des joueurs est remontée au point où les « gamers » moyens ont des enfants et une hypothèque (oui, on a des vies amoureuses aussi), on a des festivals comme Montréal Joue, et les films comme X-Men et Guardians of the Galaxy ont obtenu un succès assez populaire pour que les gens différencient Wolverine et Groot (hint: celui avec les branches c’est Groot.)
Mais dès qu’on tombe dans le « sérieux », au travail, suffit de mentionner que tu a des hobbys comme les jeux de société (« tu joues encore à ton âge? » 😉 ), les jeux vidéos (plus que juste Candy Crush, là), la peinture de figurine, les jeux de rôles ou le fait que tu te costumes pour une convention, et c’est inévitable, tu essuies bien souvent un gros jugement bien sale en pleine face (« Maudit nerd! »). Quelque part, peindre des figurines rime toujours avec « immaturité » (alors que peindre des tableaux passe pour « classe et recherché »?). Jouer au Poker c’est cool, mais jouer à Skulls&Roses ou The Resistance (deux excellent jeux de bluff) ça passe « drôle ». Pas trop sûr non plus pourquoi un pool de hockey c’est OK, mais pas tenir une ligue de Blood Bowl ou X-Wing. Et je ne vous parle même pas d’admettre que tu joues à des jeux de rôles (i.e. Donjons et Dragons), là on est carrément dans le suicide professionnel.
Remarquez, je suis plutôt choyé dans mon milieu de travail (j’y ai même corrompu quelques collègues) et il y a toujours les milieux créatifs, mais vous seriez quand même surpris du conservatisme qu’on y retrouve aussi parfois. Combien de geeks « prennent leur trou » pour éviter d’essuyer les railleries des collègues? Alors on garde un profil bas; lorsque je joue à des jeux de société sur mon heure de lunch, j’essaie dans la mesure du possible de choisir une salle de conférence « hors de vue des passants », au cas où un vice-président passerait par là et me voyait en train de (horreur!) avoir du plaisir sur les lieux de travail.
« Quand vous aurez fini de jouer aux cartes là-dedans, on a du travail à faire, nous. «
– Entendu dans un emploi précédent lors d’une session de Planning Poker .
Pourtant, tout ce qui tourne autour des univers geek, de la science-fiction, de ses jeux, de la littérature qui lui est propre et de sa culture a été montré maintes et maintes fois comme étant formateur, socialement riche et intellectuellement stimulant. En gros: ça rend plusse mieux, surtout au travail.
Je le dis, je l’ai souvent dit: si je sais aujourd’hui animer une réunion professionnelle sans broncher, c’est que j’ai appris à animer une table de Donjons & Dragons dès l’âge de 10 ans. Si je sais donner des conférences avec une certaine aisance c’est que j’ai fait des discours-fleuves improvisés dans la peau d’un monarque vampirique fou devant d’autres fêlés costumés comme moi lors de soirées de théâtres interactifs (LARPs, oui je suis weird de même 😀 ). Si j’aime « sortir des sentiers battus » pour trouver des solutions à divers problèmes, c’est que j’ai été immergé de tant de façons différentes dans la résolution de problèmes par des centaines de jeux de sociétés, jeux vidéos et autres puzzles tous plus uniques et tordus les uns que les autres, que c’est devenu une seconde nature d’essayer de « trouver la twist ».
Et je ne suis pas le seul, tous les bizarres et les étranges et les « marginaux » de votre compagnie ont une mine de talents précieux à mettre à profit. C’est une perte sèche au nom d’une certaine rectitude pas toujours justifiée.
Peut-être qu’il faudrait se partir une société secrète
Je ne sais pas trop ce qu’il faudrait pour « sortir du placard » à cet égard. Est-ce qu’on a vraiment besoin d’une parade de la fierté Geek? De former une société secrète (poignée de main secrète incluse)? Peut-être qu’on a tout simplement besoin d’attendre que les cravatés « stuck-up » prennent leur retraite, et qu’il soit normal d’avoir grandi en sachant que jouer à des jeux vidéo n’est pas une activité asociale ou signe d’une tare mentale.
Vous pouvez toujours commencer en envoyant cet article au reste de votre famille qui est confuse sur les raisons qui font que d’enfiler votre uniforme de Star Trek (le rouge méga-cool de « Command », là, avec quatre « dots » au collet) vous rende inexplicablement heureux(se).
Basé sur l’excellent jeu vidéo du même nom, XCOM: The Board Game est l’un de ces jeux de sociétés qui prennent une idée nouvelle, pas encore totalement rentrée dans le psyché des joueurs, et la met carrément sur la table, comme le gars qui dit « chez nous, c’est le la 50 qu’on boit » en déposant sa caisse de 24 sur la table. Qu’on aime la 50 ou pas.
Dans le cas présent, c’est le fait qu’une partie du jeu ne soit pas dans la boîte, mais bien qu’une application (iPhone/iPad, Android, PC, Mac, probablement Palm Pilot aussi) soit nécessaire. Ça a l’air de ça, et c’est très, très stressant de voir le temps descendre en attendant une décision.
D’ailleurs, autant régler ça tout de suite: Vous pouvez carrément jouer l’application dans votre browser, au cas où vous n’auriez rien d’autre que votre PC sous la main. D’ailleurs, si vous voulez une idée de comment ça joue, allez faire un petit « tutoriel »
Ça a un côté très similaire à Space Alert, comme quoi il y a une phase minutée (par l’app) et une phase « de résolution », non-minutée, pour savoir à quel point t’es dans l’eau chaude. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est probablement sous ce format que Vlaada aurait publié Space Alert en 2015.
Comme vous le voyez, le matériel est sympathique, coloré, et tiré directement du jeu vidéo du même nom. Assez minimal aussi: quelques « tokens », pas de livret de règles (tout est dans l’app), 3 formats de cartes à joeur (dont les « petites cartes » notoires de FFG).
Je n’en dirai pas beaucoup plus, puisque je compte livrer des explications et impressions beaucoup plus évoluées après quelques parties. J’ai très hâte de vous dire si le fait de gérer le budget en fonction des soldats/avions déployés, au risque d’être « dans le trou » et de voir la panique s’aggraver en vaut la peine…
Prochaine étape donc: jouer en solo, où tu occupes tout seul des quatres rôles. L’application te donne un peu plus de temps, mais il faut quand même que tu penses à tout.
Après, je vais me trouver trois mousquetaire et plus difficile encore une soirée de libre pour essayer ça. Évidemment, je vais me trouver un Science officer, un Squad Leader et un Comm Officer… j’ai la fibre du Commandant, voyez-vous, et il faut que j’aie quelques personnes à tyranniser, sinon c’est moins drôle…
Comment ça vous voulez un soldat de plus, Squad Leader? Hors de question, j’ai déjà donné les crédits aux scientifiques pour la prochaine dissection, il faudra vous contenter de votre budget. Exécution!
Comme j’aime bien utiliser des données foireuses pour tirer des conclusions hâtives sur mes loisirs futiles, voici une mise à jour des la popularité des jeux de rôles, selon le nombre de campagnes sur Obsidian Portal, mises à jour mensuellement depuis septembre. À noter que j’ai fusionné autant que je pouvais les jeux de rôles qui partagaient à la fois A) le même système ET B) le même univers.
On est en 2015, c’est plus que jamais Back to the Future.
J’ai eu un sale crash la semaine passée. (Longue histoire courte: faites toujours attention pour ne pas écraser votre MBR en mettant GRUB à jour.), et le temps de réaliser qu’il valait mieux que je rebâtisse un serveur « from scratch », la question s’est quand même posée de ce que j’allais mettre dessus une fois remonté.
J’ai réussi à surmonter mon TOC de « tout garder » (j’ai l’intégrale de mes e-mails depuis 15 ans) et de juste… laisser aller. Fallait relire mon année 2014 pour me rendre compte qu’il ne s’était pas passé tant de choses que ça… j’ai été à la Spartan Race, à GenCon, et j’ai publié par exemple un article sur Warhammer Diskwars. C’est pas mal ça. Je me suis questionné si je remettais pas la première version de mon site, qui a été fort efficace pendant plusieurs années.
Mais j’en ai encore à dire à l’occasion… j’ai besoin d’un espace à moi pour donner des coups de gueule, des reviews de jeux de plateau. Pour faire des analyses de données boîteuses et des montages d’images idiots. J’ai aussi besoin d’un espace non-facebookien pour éviter de consolider l’image de weirdo que ma famille a déjà de moi.
Je reviens en même temps à WordPress, après une relation intellectuellement bandante mais ultimement fort peu satisfaisante avec Drupal (C’est un peu comme avoir trompé sa trophy wife avec la fille du tech support). C’est juste pas aussi agréable d’écrire des conneries dans leur éditeur. J’ai aussi « dé-alambiqué » le site… plus de forums, plus de « division semi-privée », whatever. Roots, baby.
Alors c’est reparti, aussi vite ou aussi lent que ce sera. En souhaitant que vous serez de la partie! 🙂
Voici une idée foireuse: Le site de Obsidian Portal, un site qui fournit wikis et calendriers pour jeux de rôles sur table, compte environ 68 000 campagnes créées par des Maître de jeu et est à la base « JdR Agnostique ». Ne serait-ce pas là un échantillonnage significatif pour jauger de la popularité d’un jeu de rôles par rapport à un autre? J’ai donc été obtenir le recensement de ces systèmes (bref cliquer « All Systems » sur la page des campagnes de Obsidian Portal), et j’ai compilé les résultats.
Vous pouvez voir le tableau complet au bas de cet article. Je vous vole le « punch » tout de suite: c’est D&D qui est au sommet.
Quelques mises en gardes/disclaimers:
Il est vrai que certains systèmes sont probablement mieux supportés que d’autres sur la plateforme, mais puisqu’elle supporte énormément de systèmes (« Other » est quand même 12e), ça fait une différence.
Il est aussi vrai qu’un même MJ peut créer plusieurs campagnes, mais il faut se souvenir que la version « gratuite » ne permet qu’un nombre limité de campagnes (2 il me semble), c,est plus représentatif que ça ne semble.
J’ai fait quelques petits ajustements pour regrouper, quand ça me semblait raisonnable:
D&D 3.0 et 3.5 ensemble.
Star Wars Saga et d20 ensemble.
D&D « Next » et 5e ensemble.
Il y en aurait sûrement d’autres à faire (d20 et True20? Savage Worlds et Deadlands?), mais je ne crois pas que ça fasse la différence du monde puisque les chiffres descendent assez rapidement.
Au final, un peu foireux comme métho mais pourquoi pas? Les résultats me semblent surprenamment cohérents.
Maintenant, des observations:
Donjons et Dragons et Pathfinder sont les grands mastodontes dans la salle, accaparant à eux seuls environ 57% de toutes les parties.
La 4e édition est très populaire! Ça m’a surpris, je la croyais plus « polarisée » que ça.
90% des parties sont sur ~50 systèmes de jeu.
Je suis quand même surpris qu’il y aie plus de Mutants & Masterminds que de Vampire: The Masquerade. Les ’90s sont pas contentes.
Je ne suis PAS supris qu’il y aie plus de Vampire: The Masquerade que de Requiem. Les ’90 ont appellé, et ils ont EU leur jeu de rôles.
Je vous en prie, gênez-vous pas pour dire ce que vous en pensez. Surpris? Déçus d’un jeu? Y’a un jeu qui est trop haut/bas pour vous dans la liste?
Un autre achat impulsif, et un qui m’a donné entièrement trop de plaisir pour le montant que j’y ai investi. C’est la dernière version de Diskwars sortie par Fantasy Flight Games (FFG). C’est à la base un jeu de stratégie de guerre, comme les Warhammer 40K et autres Warmachine, où deux « généraux » se constituent une armée et vont se viander avec des petites troupes sur une table. Cependant, les troupes sont représentées par des disques de carton avec leurs statistiques imprimées dessus.
Pour la petite histoire, il faut savoir que Diskwars est un jeu des années ’90, originalement développé par le grand patron de Fantasy Flight Games, Christian T. Petersen (un grand danois, non pas le chien). Il se vendait à l’époque sur le model de « Blind Buy » de Magic: The Gathering (i.e. tu chassais les « disques rares ») et a obtenu un certain succès, ce serait même lui qui aurait gardé FFG « à flot » dans cette période difficile qu’étaient la fin des années ’90.
On a vu de plus en plus le modèle du « jeu de table pas à peinturer » avec les années: HeroWars, HeroClix ou Star Wars Miniatures par exemple. Ils ont même sorti des version sous licence pour Légende des 5 Anneaux et Deadlands.
Tactique, tactique, quand tu nous tiens
Chaque joueur choisit son équipe, on place le « terrain » (forêts, cavernes et tours de garde) sur la table de 36″x36″, on déploie les armées et on se rentre dedans.
Il y a beaucoup de mécaniques élégantes: les disques se déplacent en « flippant » sur eux-mêmes, ce qui « auto-mesure » le mouvement, et attaquent les autres disques lorsqu’ils les « pinnent » en flippant dessus. le jeu se joue en 5 « tours », ce qui donne des batailles d’environ 1h pour des parties à « 2 régiments » (voir ci-dessous). Les règles de tir fonctionnent avec des dés (voir l’illustration du Steam Tank ci-dessous) et ça représente la majorité du peu de hasard présent dans le jeu; c’est très tactique.
Tout est « stream-liné » à l’extrême pour un jeu de stratégie. C’est le genre de chose qui va plaire ou déplaire, mais absolument tout est « codifié » et « normalisé » dans les règles:
Le déploiement, qui fait usage de cartes qu’on place le long de son bord de tables pour créer des « zones de déploiement ». Certaines ont des caractéristiques spéciales comme « À couvert » ou des bonus aux renforts, etc.
Le terrain, où l’on tire au hasard des morceaux de terrain avec des habiletés bien précises (bloque le tir, terrain défensif, etc.) que l’on place chacun son tour.
Pas besoin de peindre, pas besoin d’assembler, pas besoin de s’acheter des petites collines ou des arbres de modèles réduits ferroviaires. Pas même besoin de ranger méticuleusement à la fin de la partie: le tout s’envoie manu militari dans des sacs Ziploc, et fitte dans une boîte. Le jeu à l’état pur.
J’ai un marteau de guerre, il m’a coûté 40k…euh… 40$.
Contrairement au PQ nous pouvons parler avec certitude d’un bon « deal » à l’achat de la boîte. Pour 40$, il y a à l’intérieur un jeu de figurines vraiment très complet et extensible au besoin:
Tout ce qu’il faut pour la mécanique du jeu: dés, marqueurs, règle pour mesurer, etc.
Du terrain (en carton bien sûr) pour meubler sa table de jeu.
4 Armées complètes et modulaires.
L’Empire avec ses trois héros et un Steam Tank.
Les Hauts Elfes, comprenant les mythiques Tyrion et Téclis.
Le Chaos et une horde de démons pustulants
Les Orcs, livrés WAAAGGH! inclus.
Toutes les cartes requises pour la « construction d’armée », et le déploiement.
Des cartes de scénarios et d’objectifs, qui font varier chaque partie puisque les joueurs peuvent avoir des objectifs radicalement différents, ainsi que des « règles spéciales de partie ».
Armées « Custom-Fit »
On détermine l’ampleur d’une partie par un nombre de régiments (2 ou 3 régiments généralement). On bâtit son armée comme suit (Ordre ou Destruction).
Les « régiments » que tu composes: Ils sont obligatoirement menés par un Héros, qui donne un certain nombre de points à « dépenser » sur les unités, chaque unité valant évidemment un nombre de points proportionnels à sa puissance (juste ci-dessous, des disques de l’extension naine, un héros et une unité):
Le choix de « cartes de stratégie », qui sont des cartes d’activation avec des effets spéciaux. Il ya une mécanique « roche-papier-ciseau » dans le jeu des cartes pour qui activera ses disques en 1er.
Il y a amplement de quoi s’amuser à faire des « listes d’armées » avec une boîte de base, mais ceux qui ont la piqûre peuvent s’acheter une 2e « boîte de base » pour faire plus de combinaisons, mais cela n’est absolument pas nécessaire.
L’avenir, quand il tient ses promesses.
Comme je l’ai dit, après quelques parties j’ai beaucoup de plaisir. N’ayant jamais été un fan fini de figurines, j’aime beaucoup le côté « ludique, accessible mais profond » de ce type de jeu, en plus d’y retrouver l’univers familier de Warhammer (j’aime Grom the Paunch, qui regénère depuis qu’il a mangé du Troll).
Pour peu que vous êtes impulsifs vous aussi, un achat sûr.
Je m’y suis inscris dans un moment de vulnérabilité: j’avais atteint mon objectif de l’année pour la course à pied, et j’avais peur que les lois universelles de la gravité et de l’inertie me reconduisent directement sur le sofa, à souffler comme un bon dès qu’il fallait atTrapper un autobus. J’ai donc signé pour la Spartan Race, et pas la version « sprint » (plus courte), non môôssieur, c’est la version « Super » qu’il me fallait et rien de moins! Je m’étais fixé un seul objectif: arriver à la fin du parcours sans abandonner, quand bien même j’arriverais dernier, mais était-ce vraiment réaliste? L’entraînement.
J’étais « couch potato » (ou « geek de salon ») y’a ~1 an, et j’ai mis environ 450 km courus pendant cette année, ainsi que 6 semaines « plus intense » de gym, sans trop savoir si ce serait assez. Tu essaie de trouver un peu d’information sur le web à savoir à quel niveau il faut être en forme, mais y’a pas vraiment de comparatifs C’est un peu le pourquoi de cet article d’ailleurs, comme quoi quelqu’un pourra se dire « bah, je suis plus|moins en forme qu’un geek mi-trentenaire » pour y répondre.
Bon, ça ressemble à quoi cette fameuse Spartan Race?
Déjà, c’est une course de 13km en montagne avec une vingtaine d’obstacles, pour vous dire on a monté (et forcément redescendu) à peu près deux fois le Mont Tremblant soit 875m. Les obstacles sont variés et changent d’une course à l’autre: monter une corde de 20 pieds de haut jusqu’au bout, ramper sous des barbelés, porter une pierre de 40-50 lbs sur une vingaine de mètres, j’en passe et des meilleures. Faites un tour sur Youtube avec « Spartan Race » et vous allez vous faire une bonne idée de quoi ça a l’air; le trip c’est d’avoir de la boue jusqu’aux yeux, quelques éraflures pour faire viril, et des douleurs aux cuisses pour quelques jours.
À savoir, chaque obstacle non-réussi (tu as un seul essai) te vaut 30 burpees de pénalité. C’est quoi un burpee? C’est un exercice de « cross-fit » universellement détesté à la fois parce que très demandant et surtout ennuyant à mort à faire.
Grosso modo et de mémoire l, voici le trajet qu’ils nous ont fait faire sur le versant Nord de Tremblant (875m de haut, 2870 pieds pour les impériaux). En rouge le trajet, et les points bleus c’est où je me souviens qu’il y aie eu des obstacles.
Équipé pour veiller tard
À n’absolument pas passer sous silence, l’importance d’arriver bien équipé à la course: habillé TRÈS léger (shorts, voire boxers seulement!), pas de coton juste du synthétique (parce que très lourd lorsque trempé), et le meilleur 10$ que j’aie jamais investi: des gants de jardinage légers pour mieux agripper les cordes et autres trucs comme ça. Ça reste une sacrée « gimmick » ces courses-là… tu payes pour t’inscrire, tu payes pour le stationnement, tu payes pour le « drop bag » de tes effets personnels, et en plus si tu vas pas te chercher un minimum de shorts, gants, souliers tu vas la trouver difficile. Ils te vendent des impressions des photos après, des shakes et des massages à l’arrivée… D’un autre côté pour ceux qui crient au racket: si c’était vraiment trop cher, les courses ne serait pas à pleine capacité la majeure partie du temps!
So… facque t’as réussi ou pas?
J’ai finalement fini par finir la course en 5 heures 22 minutes. Ça représente le 2251e temps sur 2373 participants ayant terminé la course (79 ne l’ont pas fini), mais vous comprendrez que j’ai ZÉRO complexe avec ça: comme on dit ça reste un meilleur temps que tous ceux qui ne se sont jamais inscrits! Aussi, je veux rien enlever aux autres coureurs, mais puisqu’il y a personne qui compte vraiment les burpees de pénalités, beaucoup de gens se tannent et font « bon, c’est assez » au bout d’une quinzaine et continuent. Moi, j’ai décidé que si j’étais pas pour faire un temps record, au moins je « couperais pas les coins ronds », et j’ai fait TOUS mes burpees de pénalité… les 150 (c’est « cent-cinquante » ça les amis, merci beaucoup.) (En passsant cent-cinquante prend un trait d’union depuis la nouvelle ortographe. Ah bon.- NDLA).
OK… mais t’as aimé ça? Est-ce que c’est une bonne idée? Est-ce que c’est l’fun?
Honnêtement, les obstacles, l’ambiance, et surtout la présence des collègues de travail étaient très cools, mais le parcours lui-même était un peu « bullshit »: un moment donné monter pour monter ça perd son charme. Chacun son truc, mais c’était tellement des montées abruptes qu’à partir de 10 minutes dans la course, plus vraiment personne ne courait, tout le monde marchait plus ou moins en file indienne et prenait des breaks une fois de temps en temps quand les jambes ne suivaient plus, dans un remake d’un film de déportation triste des années ’50. Parlez-moi plus d’un « Spartan Hike ». J’aurais pris beaucoup plus un 10KM « monts et vallées, style sentier » où quelqu’un d’un minimum en forme aurait pu courir pour vrai du début à la fin, mais on verra.
Ce sera pour la prochaine course à obstacle, car je referai ça un moment donné, peut-être pas une « Spartam » (TM). Pour l’instant c’est « Been there, done that, got the t-shirt pis la médaille », et j’en suis très fier (et très raqué).
C’est quoi l’affaire que tout le monde crie toujours comme des sauvages là, déjà?… euh..ARREEEUUU…non… ah, oui… AROOOOOO!!!
Je déteste les séries qui n’en finissent pas tout autant les séries télé que les séries de romans ou de « graphic novels ». J’aime quand les choses ont un début, un milieu, une fin et surtout quand il ne reste pas une tonne de « loose ends » et de mystères à la fin.
J’ai donc failli ne pas prendre « Locke & Key » quand il est sorti, et c’est bien parce que le gars du magasin m’a menti éhontément que j’ai commencé à le lire (il m’avait dit « c’est self-contained ». Bull.) Une maudite chance que c’est une excellente série sinon je n’aurais jamais pardonné au commis de m’avoir fait endurer l’attente du prochain tome pendant 5 fricking années.
Locke&Key, donc, est une BD suivant les aventrures de famille Locke, les enfants surtout, aux prises avec un Mal extraordinaire dans la charmante ville de Lovecraft, Massachussetts. Oui, il y a plein de référence à Lovecraft (l’écrivain), même si ce n’est d’aucune façon une histoire Chtulhienne ou même en lien avec l’oeuvre du célèbre auteur. Au fil de l’histoire, qui s’explore sur 6 tomes « hardcover » colligeant 6 « mensuels » chacun, on remonte de la guerre de sécession américaine à aujour’hui, dans une ambiance un peu étouffante avec des gens pas tout à fait bien dans leur peau, mais qui se tiennent d’une façon touchante contrastant tout à fait avec le désespoir ambiant qui devrait régner.
Pas pour des enfants: c’est sanglant, très sanglant… d’abord, ça commence sur un meutre sordide, qui est le coup d’envoi pour toute l’histoire, et personne n’est vraiment assuré de survivre au dernier tome. Il y a des démons, des esprits, et… des clés. Plein de clés merveilleuses. Je ne dévoile pas grand’chose en disant que leur maison (« the Keyhouse ») regorge de clés toutes plus fantastiques les unes que les autres; par exemple, l’une des clés les moins surprenant est la « Angel Key », qui permet de voler avec de belles grandes ailes blanches. Découvrir à chaque tome les nouvelles clés et leur implication profonde sur l’histoire est un délice, et ce sont véritablement les aiguilles qui tissent la toile de l’histoire.
À se demander quel est vraiment le sujet de la série, on finit par aboutir à la conclusion que c’est à propos du passage à l’âge adulte, de la famille, et d’à quel point être adolescent c’est un âge de merde. C’est une histoire puissante, que je vous recommande chaudement, Les droits pour une série télé ont été acquis et un pilote bien reçu à un ComiCon en 2011 mais ne semble pas partie pour être diffusée avant un film présentement en cours de production. Si l’esprit de la BD se retrouve intacte, ce sera un sacré succès.
– Toc, toc, toc.
– Qui est là?
– Mon p’tit.
– Mon p’tit qui?
– Mon p’tit Python.
– … ‘est même pas drôle.
– On peut pas tout avoir dans la vie.
Programmer c’est pratique. Pas essentiel dans la vie, mais pratique: on utilise les ordinateurs pour une tonne de choses, il est parfois très intéressant de les utiliser pour résoudre des petits problèmes de la vie de tous les jours, genre « Je veux faire une base de données de résultats de jeux de société » ou « ce serait cool un générateur aléatoire de scénario pour un de mes hobbys« . Ndl’A: Outre la pure hystérie de ma blague d’ouverture, le langage tire réellement son nom du groupe britannique d’humour absurde.
J’ai utilisé quelques langages de programmation au cours de ma vie, mais principalement Java, Perl et PHP. J’en ai tiré beaucoup de bénéfices, mais je cherchais depuis quelques temps un « nouveau défi », une occasion de moderniser mes talents de programmeur du dimanche (je ne prétend à rien de plus!), et je suis tombé sur Python. Quelques observations:
Première observation: le Python se « lit » beaucoup mieux que ces langages, particulièrement le Perl. C’est important pour deux choses: à la fois pour lire ce que les autres ont écrit si on veut utiliser ou déboguer du code de quelqu’un d’autre, mais aussi pour SE relire 2 jours plus tard et comprendre ce qu’on voulait bien vouloir faire avec notre code. Une illustration (vous irez voir le code ci-dessous): Python force l’utilisation de l’indentation pour les « if » et ce genre de structure, ce qui veut dire qu’on peut constater au premier coup d’oeil « qu’est-ce qui est dans le if et qu’est-ce qui ne l’est pas ». Aussi, ne pas se battre pour un « } » oublié: un million de programmeurs soupirent de soulagement.
Deuxième observation: C’est hyper-versatile et ça fait un peu de tout nativement. Ça fait du parallélisme, des interfaces graphiques, et de la programmation orientée-objet. Il y a tout ce qu’il faut comme types de données, surtout mon p’tit préféré: des « dictionnaires » (un « hash » en Perl). Il y a beaucoup de librairies intéressantes et simples d’utilisation qui sont héritées des langages précédents. C’est utilisé pour le web et pour de la programmation « admin » comme « crazy glue » entre les systèmes (ma spécialité). Bref, il serait suprenant d’avoir à aller voir ailleurs parce que « Python le fait pas » ou « Python le fait pas bien ».
Troisième observation: C’est partout. Il existe des implémentations stables et utilisable de Python sur toutes les plateformes majeures (Windows, OSX et Linux minimalement), et il est très facile de réutiliser le même code Python d’un environnement à l’autre. En plus, vu que c’est plutôt « à la mode », la communauté est très active et pas super chiante avec les débutants. Ceux qui se retiennent pour crier « .Net! » depuis tout à l’heure peuvent arrêter, l’une des tares de cette plateforme à mes yeux étant son Windows-centrisme.
Évidemment, rien n’est parfait. Le « Gros Défaut » de Python universellement reconnu c’est que la performance est parfois un peu so-so, mais à l’échelle où je veux l’utiliser, ce ne sera pas un problème pour moi autant que ces quelques facteurs:
C’est moins web-friendly que le PHP: ça se fait mais tu vois que le Python n’a pas été pensé pour faire des pages web rapidement à la va-vite.
C’est moins « hacker » que le Perl. Comme disait mon prof de programmation: « ça marche très bien le Perl, c’est ça le problème ». On peut faire en une ligne de Perl des « twists » hallucinantes, en Python tu vas être obligé de tout écrire « au long », mais tu y gagnes en santé mentale au bout du compte.
En théorie ça joue dans les mêmes platebandes que le Java, mais pas sûr que ce soit moins quoi que ce soit que le Java. C’est un peu « ringard », le Java en ce moment, et on a beau dire, la « coolitude » d’un langage de programmation joue pour beaucoup dans la capacité à trouver des ressources. Faut dire qu’à force d’avoir des vulnérabilités de sécurité, Java s’est retrouvé désactivé de la plupart des systèmes à la maison.
Voici donc un exemple de code que j’ai fait. Je suis resté tout à fait surpris: je venais tout juste d’ouvrir le livre de Python, j’avais un peu de « traitement de texte » à faire (nommément prendre une liste de résultats par date et heure, et n’imprimer qu’un seul résultat par minute), et j’ai pondu ce qui suit en 5 minutes, avec 1-2 erreurs de syntaxe tout au plus, et ça a fonctionné tout de suite comme un charme:
1#!/usr/bin/python 2import sys 3 filein = sys.argv[1] 4 5 fichierlog = open(filein,'r') 6 7 lastminute = None 8 9for ligne in fichierlog: # Format: "Thu Jan 16 02:47:03 EST 2014,11" 10 temps = int(ligne.split(",")[1]) 11 dateheure=ligne.split(",")[0] 12 minute = dateheure.split(" ")[3].split(":")[1] 13 14 if minute!=lastminute: 15 lastminute=minute 16 newligne = dateheure+","+str(temps) 17 print newligne
Les plus programmeurs d’entre vous pouvez assez bien « lire » l’intention du programme, et les autres se disent juste « Ah, c’est ça programmer? Ça a pas l’air si compliqué que ça, pourquoi ils sont payés si cher que ça d’abord? », et c’est tant mieux. Bref, je termine par le début en mentionnant que c’est le besoin de comprendre et potentiellement réutiliser des scripts au travail qui m’a poussé à regarder du côté de Python, surtout quand je me suis rendu compte que je pouvais vraiment les réutiliser parce que c’était clair ce que le code faisait.
Samedi dernier c’était la première émission de SNL Québec, le concept américain directement licencé pour votre plaisir tout québécois. Et vous savez quoi? C’ÉTAIT BON. 😀 Ce qui m’inquiête c’est que j’ai l’air d’avoir été le seul à l’écouter!
De façon générale ça recrée très bien l’humour SNL, avec des décors en carton et une troupe de comédiens no-names qui ont du talent. Réjouissez-vous, ça veut dire qu’on a pas Rémy Girard pour une fois.
Les deux pieds dans l’actualité, on a droit à de l’humour tout Poutinien:
Et même quelques sketches « champ gauche » tout à fait savoureux:
Bref, moi j’ai adoré, j’en aurais pris un autre la semaine prochaine mais ça devra attendre le 22 mars prochain avec Stéphane Rousseau. J’espère vraiment juste que les cotes d’écoutes vont être au rendez-vous, ce serait vraiment poche que ce soit condamné juste parce que c’est sur Télé-Québec et que ça a pas Le Banquier pour en faire la promotion….
Voici l’émission au complet, gracieuseté du site de télé-québec!
Une petite nouvelle qui explique la bonne ambiance à mon travail (Keurig-Green Mountain) la semaine dernière… surtout chez ceux qui participent au programme d’achat d’actions.
dans le cadre de notre programme ‘Great Place To Work’ au travail, j’ai proposé d’organiser des activités ‘jeux’. A priori, je veux me détacher du jeu de société classique pour aller plus vers du jeu de plateau (même sans plateau). On m’a demandé de faire une courte liste de jeux pour proposer l’idée au comité en charge du programme. C’est certain que je vais commencer par essayer de mettre de l’avant des jeux qui ne sont pas trop pointus et pour lesquels on peut voir facilement (même pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas) un intérêt dans un contexte plus ou moins professionnel. Une fois le concept installé, je pourrais toujours proposer d’autres jeux…
Vos suggestions ?
Quelques idées qui me viennent rapidement:
– Pandémie. Atout: le côté collaboratif
– Colons de Katane. Atout : classique, facile d’accès
– RoboRally. Atout : on est un département TI, le côté ‘programmation’ combiné à de la compétition mais sans se prendre trop au sérieux devrait attirer.
– 7 Wonders. Atout : tout le monde joue en même temps et essaye de développer sa civilisation, mais sans vraiment d’affrontements directs.
Je suis moins sûr pour d’autres…
– Chevaliers de la table ronde
– Star Wars miniature ?
– Diamant ?
– Saboteur ?
Bien sûr, j’ai tendance à favoriser ceux que je possède ou que je connais bien…
Si vous aviez un solide de forme vraiment étrange, comment vous y prendriez-vous pour en calculer l’aire?
Je suis en train de construire un prop (qui ressemble a une gross guèpe mutant d’environ 40cm de long) et je veux utiliser du polyurethane moulé pour le produit final. Mais la bebette doit être creuse (pour y cacher des des LEDS et des batteries). Comme je vais faire un moule en silicone, pas trop difficile de calculer le volume. Mais pour l’aire???
Comme les composantes pour le polyurethane sont assez dispendieuses, je ne veux pas en utiliser trop. Et s’il n’y en a pas assez je vais me retrouver avec un monstre amputé ou pas assez solide.
Quelqu’un a une méthode autre que d’approximer l’aire avec des calculs sur des sphères et cylindres?
ChezAlex a 11 an aujourd’hui, ce qui veut dire que ça fait 1 an que j’ai décidé de changer un peu la donne, de fermer le forum où il est né jadis et d’en faire un hybride étrange entre un blog et un service public pour geeks.
1 an, quand même, c’est pas rien. Ben. C’est pas grand’chose non plus, difficile à dire. Chose certaine, on peut s’entendre que c’est:
Une centaine d’articles publiés, par moi et d’autres collaborateurs. Surtout sur les jeux de société en rétrospective, avec quelques incartades dans d’autres domaines comme le graphisme et la course. Mon idée originale de coller un peu à l’actualité s’est perdue en chemin.
À peu près 15 000 vues sur l’année complète, ce qui est bien sans rien casser non plus. il ne faut pas se le cacher principalement par quelques soudards bien accrochés à un feed constant de nouvelles incongrues.
Des visiteurs venus de Facebook, surtout depuis que j’y ai « accroché » mon compte et que ça l’y publie automatiquement. J’ai probablement aussi un ou deux membres de ma famille qui ont fini de réaliser que j’étais terminalement bizarre.
Un scandale que l’article le plus visité cette année ne soit même pas de moi (je suis cocu!), mais de mon bon ami Cyril qui déblatérait sur un jeu nommé Grimoria.
Et au bout d’un an, qu’en penser? De mes amis et connaissances, j’ai quelques commentaires:
J’écris trop long, et que ça se prête plus ou moins au format du blog. C’est paradoxal, l’une des raisons pour lesquelles j’écris certains articles est de « créer du contenu » pour les gens qui tomberont par hasard sur ces articles avec le temps.
J’en ai un de mauvaise foi à l’effet que « Chez Alex » sonnait comme un salon de coiffure, et je n’ai pas de meilleur argument que mon absence totale de coiffure quotidiennement pour réfuter cet énoncé honteux.
Pour ceux qui ne savent pas, ChezAlex est un peu mon « chalet sur le web », tant pour les discussions entre amis que les choses techniques: mon courriel personnel passe dessus (je trust toujours pas Google) et j’y fais développement et tests techniques autant par intérêt personnel que professionnel. C’est un peu mon « cloud » à moi;il est donc là pour rester.
Ceci dit je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir trouvé enfin sa « vocation ». Je vois donc sa 10e année comme une « année de transition » (comme le Pape du même style), et j’entame la 11e avec enthousiasme, on verra bien ce qu’il en adviendra. Chose certaine, j’ai pas fini de publier des articles où oncles, tantes et cousines ne comprendront rien!
Comme mon carnet de bal s’est pas mal vidé ces derniers mois, j’aimerais lancer début 2014 une nouvelle campagne JdR. Je ne sais pas encore laquelle (3 à 4 projets différents me motivent) mais, comme on a tous des emplois du temps chargés et/ou des enfants, je pense que je me lancerais dans celui qui intéressera suffisamment de joueurs. Disons qu’il en faut au moins trois pour que la campagne se lance.
1) Les JDR que je vous propose :
2012, EXTINCTION
Campagne « prête à jouer » de la série Clé en Main des XII Singes. Rien qu’en la lisant, je bouillais d’envie de la faire jouer… C’était il y a trois ans de cela et ça ne s’est pas atténué.
Ambiance : film catastrophe, avec des PJ un peu Tarantinesque (à moins que ce ne soit à la John Woo) qui assurent grave.
Bons points : intrigue très bien pensée, campagne rapide car 5 scénarios seulement.
Moins bons points : système de jeu simpliste du « Clé en main » (qu’on peut garder ou non, selon ce que les joueurs préfèrent), PJ prétirés (là aussi, on peut changer cela)
LA MÉTHODE DU DR. CHESTEL
Petit JdR « de niche » paru dans les années 90, où les PJ incarnent des soigneurs qui investissent les rêves d’un patient pour le guérir de ses affectations mentales. Mais cela va aller au-delà des songes des patients, car la méthode du Dr Chestel, comme toutes les grandes découvertes, vient avec son lot de controverses et de convoitises…
Ambiance : Inception, ou même Avalon. J’y rajoute une touche à la K.Dick : complots, traques, mensonges et faux semblants.
Bons points : univers flyé, expérience JdR unique, campagne rapide de mon cru en 6 scénarios seulement
Moins bons points : système de jeu simpliste et « très très 90 », pour lesquels je ne me lancerais pas dans les changements, le background est déjà suffisamment demandant pour le MeuJeu.
Pour une fois, Manu ne pourra pas trop pourrir le travail du graphiste… ^^
LES CHRONIQUES DE MORNÉA
J’en n’ai pas fini avec cet univers, j’ai encore des histoires à raconter ! Quasiment toutes, en fait. L’arrêt de toutes les gammes m’a laissé sur les bras une quantité impressionnante de suppléments relativement finalisés, reposant sur un fluff cohérent.
Après la cata’ qu’a été l’adaptation DD4 de l’univers d’Alkemy, je refonde le tout tel que, moi, je le voulais initialement, loin des contraintes édito-commerciales.Pour cela, je m’appuie sur l’excellent système « Premiers Âges » qui a fait ses preuves sur la durée, en l’adaptant un peu, et qui favorise l’action épique et la transformation de quidams en puissants héros.
Pour ceux qui ne connaissent pas le monde de Mornéa : monde médiéval-fantastique atypique (ni elfes, ni nains, ni orcs, ni nécromanciens, ni morts-vivants) où vivent 4 peuples entre guerre et paix, dont l’enjeu est la possession des plus précieuses ressources de ce continent, les pierres alchimiques.
Ambiance : chronique épique Medfan, où des individus quelconques deviennent par la force des choses des célébrités, bonnes ou mauvaises selon leurs choix. La plupart des films medfan donnent le ton.
Je suis mal placé pour donner les bons points et les moins bons points ; dans cette dernière catégorie, disons tout de même que certains d’entre vous en ont sans doute marre du monde d’Alkemy et que cela risque de ne pas les tenter. D’un autre côté, je pense que cette mouture tiendra les promesses qu’aucun de ses prédécesseurs n’a été capable de tenir.
Comme c’est un monde à multiple facette (4 peuples, voire plus ; géopolitique bouleversés par des changements majeurs dont les PJ seront acteurs), ça se prête plutôt à une campagne à longue haleine. Mais je peux aussi recentrer le sujet sur une campagne courte de 5-6 scénarios (comme une « saison » d’une série TV) qui se concentreraient sur une facette du monde, avant d’envisager une suite ou non.
Comme toute bonne histoire, ça commence avec des dinosaures…
TORG : LA GUERRE DES RÉALITÉS
JdR multivers des années 90 : univers très bien pensé mais système en toc (brille beaucoup à la lecture, s’abîme vite à l’utilisation). Des « zones de réalité » changent brutalement à la surface du globe : l’Amérique du nord revient au temps des dinosaures, la France revient à l’obscurantisme religieux médiéval, le Royaume Uni et la Scandinavie deviennent terre médiévale fantastique, l’Indonésie bascule dans une ère victorienne terrorisée par d’épouvantables monstres, l’Égypte tombe sous la domination d’un pharaon fou bi-classé super-vilain de pulp et il ne se passe rien d’anormal – je répète : rien d’anormal ! – au Japon, où brillent les apports technologiques de la société Kanawa. Le reste du globe ? Il essaie de survivre et de comprendre ce qui se passe.
J’aurais le goût d’en faire une version plus « moderne », avec des Montréalais ordinaires qui voient leur quotidien soudainement balayé par le changement de réalité et qui décideraient ensemble de la conduite à tenir : qu’est ce qui se passe, que pouvons-nous faire, où devrions-nous aller ? Ambiance de film catastrophe/action. Si les joueurs le désirent, on pourrait aller progressivement à l’épique ou rester à l’échelle humaine.
Bons points : univers riche et cohérent, malgré l’aspect multivers. Concepts de PJ sans limites
avais commencé un bricolage dans ce sens. C
Comme c’est un également monde à multiple facette (7 à 8 réalités différentes, réparties partout sur la planète ; géopolitique bouleversés par des changements majeurs dont les PJ seront acteurs), je voyais plutôt une campagne longue, mais qui peut être modelées en saisons successives (voir plus haut, Mornéa).
2) La modalité des séances de jeu
Selon ce que préfèrent les joueurs, voilà ce que je proposerais :
En soir de semaine (vendredi ?), entre 21h et 23h50. Rassemblement prévu vers 20h30, pour que le premier dé puisse rouler à 21h tapante. Ce serait alors sur une fréquence rapprochée, une fois toutes les deux semaines ou une fois toutes les 4 semaines.
En fin de semaine, pour des séances plus longue (après midi, soirée, après-midi + soirée). Avec les impératifs familiaux, ce serait une fois toutes les 6 à 8 semaines.
Le lieu des séances est à déterminer avec les joueurs rassemblés, selon la mobilité et les obligations de chacun. On va faire au plus pratique.
La balle est dans votre camp : êtes-vous intéressé(e)s et, si oui, par quel jeu et selon quelle modalité de séances de jeu ? Et si vous connaissez des gens qui pourraient être intéressés, faites leur suivre l’information.
Maintenant que j’ai quelques parties d’Eldritch Horror sous la ceinture, mes impressions initiales se confirment. Plus léger que Mage Knight (mais moins stratégique et plus prompt à la chance), beaucoup plus fluide que son ancêtre Arkham Horror, c’est un jeu plus « narratif », plus sujet à la chance mais qui crée des situations mémorables au fil du jeu. Je vous parle pas de la fois où mon ex-cultiste repentie (Diane) a fait un pacte avec une entité … euh.. discutable, pour finir par sacrifier son collègue Silas (un Marsh) à des entité impies. Tout ça en deux tours, c’était mal parti. 😀
J’ai joué principalement en solo (avec deux investigateurs/personnages), et une fois ou deux avec des comparses – j’ai même convaincu ma femme de jouer, et elle a beaucoup aimé! Jusqu’à présent mon seul constat est que Yog Sothoth est un peu moins brütal que Cthulhu et Azathoth… pas encore mesuré à Shub-Niggurath, il paraît qu’il met des monstres partout…
Il y a un gars qui a commencé à compiler des statistiques, vous pouvez voir ici. C’est beau Internet.
Petite recette pour le temps des fêtes, une petite recette de ma découverte, testée et éprouvée par votre humble serviteur.
[Red and] White Russian
2 parts Vodka
2 parts Kahlùa
4 parts de Lait de Poule/Egg Nog
Servir dans un verre « Old Fashioned », mettez un gros glaçon, la Vodka et le Kahlùa et « spinnez » ça un peu avec votre doigt (que vous licherez après). Verser tranquillement le Egg Nog sur le dessus (sur le dos d’une cuiller c’est encore mieux). Sacrez un batonnet de canelle là-dedans si vous voulez faire fancy, et servez ça plus en « café-dessert », ou faites en shooters pour des fins de soirée style « bec sucré ».
Cote Alex: 1d20, +5 si vous avez la dent sucrée, +10 si vous avez une moustache (genre un leftover de Movember) pour déguster avec l’air satisfait du Big Lebowski et l’essuyer avec votre lèvre d’en bas après, -15 si vous ne buvez pas d’alcool (mais si vous calculez un peu même avec -15 vous pourriez aimer ça pareil… 😉 )
J’ai fait mon « tease » avec la première partie de cet article, laissant plusieurs « morceaux croustillants » en suspens. Je me rachète derechef.
(À la une en ce moment: la Chine a décidé de bannir le bitcoin, ce qui a beaucoup affecté sa valeur – voir au bas de l’article pour ce que ça change à la situation… en un mot, rien. 😀 )
C’est bien fucké ça… mais qui a bien pu penser à ça?
On l’ignore. Tout ce qu’on sait, c’est que le « white-paper » (la « spécification ») du bitcoin a été
publiée en 2009 par un certain Satoshi Nakamoto, dont le nom est un équivalent japonais de « Jean Tremblay » ou « Bill Smith ». Il pourrait en fait ne pas s’agir d’une seule personne, et il pourrait ne pas être japonais; pas moyen de savoir, personne ne l’a rencontré et il a carrément disparu d’Internet en 2011. On murmure même qu’il pourrait s’agir de la NSA, ou que ce serait la réincarnation libertarienne vengeresse de Charlton Heston. Pourquoi il a fait ça? Probablement pour se remplir les poches (les arguments sont probants), mais reste le phénomène a évolué en un « service monétaire » qui dépasse le simple Ponzi Scheme.
C’est lui qui a émis le premier « maillon » de la chaîne des transactions, qui est une transaction « spéciale » (unique et non-reproductible) déclarée tout simplement comme établissant l’existence de 50 BTC. La validation de cette transaction a généré d’autres bitcoins (voir plus loin), qui ont généré d’autres transactions, et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui. Et vlan: Bitcoin-o-génèse.
Particularités? Dangers? Écueils? No $hit.
Évidemment. Une nouvelle application technologique voit le jour; Comporte-t-elle des risques? Ben devinez quoi, on trouvé une nouvelle façon de faire les même crimes que depuis des millénaires. 😀
Le vol de bitcoin. Comment voler des bitcoins? Il faut faire comme tout bon Gigolo et cibler le porte-monnaie directement. La principale vulnérabilité est le fichier chiffré contenant les bitcoins (et/ou les mots de passe qui le protègent, éventuellement). Ça se fait généralement sur l’ordinateur lui-même avec des virus, du hameçonnage et autres cochonneries. Pas bien bien compliqué: on cible le fichier porte-monnaie qui contient les bitcoins. On n’a ensuite qu’à transférer les bitcoin à une adresse à soi… anonyme bien sûr. 😀
Le minage illégal. Si l’ancien « Graal » des malfaiteurs et tenanciers de botnets était l’envoi de spam illégal, il s’est clairement fait déclasser par le mining (beaucoup plus payant). Donc, la prochaine fois que vous visiterez cliquerez sur un fichier de blagues avec des photos de chats envoyé par votre cousine, il y a fort à parier que votre ordinateur sera recruté comme « Zombie » pour miner des bitcoins pour un quelconque moldave dans le besoin. Si vous êtes capables de griller des guimauves sur votre ventilateur de boîtier, c’est mauvais signe.
Le problème moral et l’économie parallèle. Si vous cherchez des clients potentiels pour une monnaie intraçable et anonyme, vous ne ferez pas longtemps avant de tomber sur du sexe, la drogue et du rock’n’roll. Bitcoin a une capitalisation entre 11 et 15 milliards de $US, et si vous pensez que cet argent ne provient que de la vente de cure-dents, j’ai un pont à vous vendre pas cher (Non, sans blague… le Pont Champlain vaut vraiment pas cher…). Ça donne lieu à des utilisation comme le site de marché Silk Road qui se spécialise en commerce illégal (drogues, armes, etc.). Il n’était accessible que via un « Internet anonyme parallèle » nommé Tor, mais a été fermé plus tôt cette année. En passant, il y a évidemment des théories voulant qu’il y aie des liens entre l’ex-tenancier de Silk Road et Satoshi Nakamoto. 😉
L’effondrement du système. Ça pourrait arriver. Il est possible que le système de Bitcoin possède des failles qu’on ne réalisera que plus tard, rendant la copie de bitcoins possible ou les transactions non-sécuritaires. Aussi possible bien que moins probable est l’effondrement des algorithmes cryptographiques « en arrière », qui garantissent l’unicité et le propriétaire de la monnaie. Disons que si ça arrive, on va avoir beaucoup d’autres chats à fouetter, à commencer par les transactions par Internet avec votre institution bancaire qui ne seront plus sécuritaires du tout. Vous ne pourrez même plus acheter de « My Little Pony Collector’s Edition » sur eBay.
Le trait de génie: vous l’aviez pas vue venir celle-là
Mais si tout le monde se met au bitcoin, est-ce que le nombre de BTC ne va pas carrément exploser à force que tout le monde fasse marcher ses cartes vidéo Nvidia et ses ATI à plein régime? Ben non, justement, le système utilise deux astuces impressionnantes pour éviter ça.
Premièrement, la quantité de bitcoins pouvant exister est finie: 25 BTC sont émis à chaques 10 minute depuis 2009, et le rythme d’émission qui est divisé par deux tous les 4 ans. On sait déjà qu’à terme il y aura un maximum de 21 millions de bitcoins en 2140. Pas un de plus.
Ensuite, je vous parlais qu’un bitcoin est une « solution », mais cette « solution », c’est la solution à quoi? C’est la solution à la validation des transactions précédentes. Les participants ont donc un incitatif à faire de la validation des transferts de bitcoin, puisque c’est comme ça qu’on en génère. Et le plus beau, c’est que plus il y a de transferts qui se font, plus les validations sont difficiles et coûteuses, ce qui fait en sorte de rendre plus difficile/coûteux la génération de bitcoins, mettant ainsi une pression à la baisse sur la quantité produite, et ainsi de suite.
Relisez lentemant ce qui précède, prenez une gorgée de café et pensez-y bien: ce n’est rien moins que génial.
Au final?
Au final, ce type de monnaie est là pour rester, peu importe ce qu’en disent les banques et les Baby-Boomers. Je n’ai même pas touché certaines propriétés hyper-intéressantes comme les « Contrats BitCoin », qui pourraient révolutionner la fiducie ou l’assurance, mais sachez qu’on n’est pas au bout de nos surprises avec ce type d’usage libéral des mathématiques.
Je m’attends à ce que, comme Napster dans les années ’90, BitCoin (avec des majuscules cette fois: « l’entreprise » au sens large) s’effondre par vertu d’avoir été la première monnaie cryptographique sérieuse. Il y a déjà une légion de monnaies similaires, appellées « Alt-Coins », qui a vu le jour sur le même principe: les Litecoin, Feathercoin, Dogecoin, etc. Certaines ont des concepts intéressant (Litecoin offre une meilleure « proof-of-work », i.e. la quantité de travail requise pour en générer et un peu plus fiable), mais beaucoup sont probablement des GetRichQuick.com .
D’ici-là faites vous à l’idée de payer avec des portefeuilles virtuels 😉 Évidemment, une banque va finir par en sortir une, et peut-être que la promesse de la « monnaie électronique » (tsé celle qui ne dépend pas d’une carte de crédit en ligne …*keuf*Paypal*keuf) sera enfin remplie, quelques décennies après ce flop monumental qu’a été Mondex.
Je prend commentaires et questions, mais pas avant de vous avoir référé à un excellent article sur le sujet, qui a lui-même été référé par Bruce.
This just in! La Chine bannit les bitcoins! … et ne change rien.
Ce que la Chine a fait est de bannir les institutions de faire des transactions en bitcoin, ce qui complique la vie mais n’est pas un « arrêt de mort » en soi, un des avantages de cette monnaie étant justement que les échanges se font souvent directement entre les individus: j’envoie 0.25BTC à Bill, qui me donne 100$. Étant un pays d’opportunités (et donc avec beaucoup de chinois qui s’étaient lancés dans le bitcoin mining), ça a « cassé » le prix en deux, mais il faut se souvenir qu’en partant celui-ci était probablement dans une « bulle spéculative » et était exagéré.
Remarquez, c’est peut-être là le « Waterloo du Bitcoin » dont je parle un peu plus haut, mais ça ne stoppera pas le principe de la monnaie électronique… ce génie-là voudra pas rentrer dans la bouteille 😉
Vous aurez entendu parler de Bitcoin, que ce soit parce que le Congrès américain regarde ça de près, qu’il y a eu une flambée de son prix en peu de temps ou parce que ça peut servir à se faire livrer du crack sur le pas de sa porte (ne le dites surtout à aucun maire torontois!). C’est une « Cryptomonnaie » (Cryptocurrency), une monnaie « virtuelle », et dépendemment d’à qui vous demandez, c’est l’Antéchrist ou Jésus-Christ-une-bière-à-la-main. Mais qu’en est-il vraiment? Ou encore: De Kessé calvince?
Vu que c’est un enfant-Frankenstein entre technologie et cryptographie, je vais tenter de vous exposer ça de mon mieux.
C’est quoi un bitcoin?
Imaginez que vous laissez traîner un bloc-notes de « Sudoku du jour » sur la table de la cafétéria de votre job, et qu’il est décidé que celui ou celle qui résous un Sudoku a droit à un bon p’tit cappuccino avec de la cannelle dessus, comme ça gratos sur le bras.
Vous passez un bon bout de temps (pendant vos pauses, hein!) à résoudre des Sudoku. Quand vous les avez complétés en entier, vous les signez et les épinglez sur le babillard de la cafétéria à votre bureau, comme ça tout le monde peut valider que ces Sudoku-là précisément (uniques, donc) sont « résolus », que c’est vous qui les avez résolus et donc qu’il vous appartiennent. [Comiquement, rien ne vous empêche d’engager des gens à Bengalore pour vous résoudre du Sudoku à faible prix, mais j’y reviendrai 🙂 ]
Ce Sudoku, à toutes fins pratiques, est une monnaie: Il est unique, les gens peuvent attester qu’il est à vous à cause de la signature. Plus que ça, il est tout à fait possible de transférer le Sudoku résolu à un collègue en marquant « Alex donne ce Sudoku à Simon – (signé Alex) ». Plus que ça, si un moment donné Alex doit rembourser à Simon autre chose, il est tout à fait possible de le payer « en Sudoku », par exemple « Je te donne 5 Sudoku pour le lunch à midi ». Vous aurez au passage remarqué que le capuccino a été évacué de l’équation.
Voilà, vous avez grosso modo le principe des bitcoins: ce sont des « solutions unique à un problème », qu’on a travaillé pour obtenir, non-reproductible, appartenant à des gens et pouvant être transférés. Vous avez une monnaie, finalement.
Euh… et ça vaut QUOI, exactemement?
À la base, un bitcoin ne vaut rien. En fait, pas tout à fait vrai… il vaut au minimum le prix de l’équipement qui l’a calculé/produit, plus l’électricité que ça a pris, et tiens tant qu’à faire le temps/expertise que ça prenait pour configurer tout ça. C’est pas tellement différent de la monnaie gouvernementale: quand vous avez un 5$ (tsé les nouveaux en en plastique-polymère, qui semblent-ils cassent à -30), vous ne possédez pas vraiment un morceau de chaise de la Chambre des Communes: c’est une valeur arbitraire (fiat). Et si le gouvernement se mettait à imprimer de l’argent en fou, il ne vaudrait plus rien; la rareté contrôlée est hyper-importante. La rareté, la « facilité d’utilisation », que cette monnaie soit acceptée à beaucoup d’endroit, et dans une certaine mesures d’autres « features » de la monnaie comme l’anonymat et la non-dépendance sur les banques font aussi partie de la valeur d’une monnaie numérique.
Le bitcoin (abrégé BTC), comme toute les autres monnaies est sujet à l’offre et la demande; Alors aujourd’hui l’offre est de 699$ pour 1 BTC, et demain elle sera du double ou de la moitié (qui sait?).
Le bitcoin, animal particulier
Vous avez probablement entendu que c’était une monnaie de criminels, de terroristes ou de parti politique. C’est probablement vrai, surtout dû à ces deux caractéristiques:
Le bitcoin est décentralisé. Oui. Moi qui vous ai déjà dit que les geeks menaient le monde, vous en avez maintenant une preuve tangible: aucune banque, gouvernement ou institution n’est nécessaire à l’échange/production de bitcoins. Ça vous prend un geek pour vous expliquer comment. C’est du « proprio direct », où les transactions sont validées par « la communauté » (je reviens plus tard sur le « comment »). Et ça marche. Pas surprenant que les gouvernements cherchent à trouver comment taxer tout ça (parce qu’il faudra pas s’gêner quand même…)
Le bitcoin est anonyme. Un demi morceau de robot pour celui-là. Techniquement c’est absolument vrai que n’importe qui peut se créer un « porte-monnaie », qui peut « contenir » des bitcoins, sans la moindre identification. Personne ne saura donc que l’adresse bitcoin XYZ est en fait « Alex », mais si on suit les transactions de cette addresse, on va bien finir par se rendre compte que les paiements de cette addresse ont acheté un certificat SSL pour chezalex.net, ou ont commandé des My Little Poney de collection sur eBay (My Little Poney, comment vous résister?).
Le « bitcoin mining »: là où naissent les bitcoins
« Découvrir » un bitcoin s’appelle le « miner » (comme dans « mine d’amiante »). À peu de choses près ça consiste à faire tourner un programme sur un ordiateur avec un peu de « punch » (généralement une bonne carte graphique) pour « solutionner » des bitcoins. Une fois qu’il est « découvert », il est assigné à une adresse dans un porte-monnaie, qui n’est ni plus ni moins qu’un fichier chiffré dont le propriétaire connaît le mot de passe. C’est lui qui « contient » les preuves de l’appartenance du bitcoin.
Vous pouvez essayer (l’exercice n’est pas inintéressant, googlez), mais avec les hausses récentes de prix, l’environnement est rendu tellement compétitif qu’il n’est pas très payant de se lancer dans le minage de bitcoins. Pourquoi c’est plus dur quand il y a plus de monde? Ah, je vous garde ce trait de génie pour la 2e partie…
À la, à la, à la queue leu-leu…
Un élément important du bitcoin est un énorme registre de TOUTES les transactions de bitcoin depuis le tout début, qu’il est nécessaire d’avoir en entiersi on veut transiger des bitcoin. On appelle ça la « block chain ». Oui, TOUTES les transactions qui ont jamais été faites avec des Bitcoins doivent être téléchargées (~12GB en date de décembre 2013), c’est l’une des seule façons de vérifier à qui appartient un bitcoin donné (à quel « porte-monnaie » en fait), et conséquemment si il peut vous le donner!
Qu’est-ce qu’on fait avec un bitcoin.
Ben… ce qu’on fait d’habitude avec une monnaie: on paye des choses. Faire un paiement en bitcoin est très simple: il suffit d’abord 1) d’en posséder suffisamment, et de 2) publier (« mettre sur le babillard ») qu’on le donne à un autre « porte-monnaie » (une addresse ressemblant à 1dice7W2BicHosf5EL3GFDUVga7TgtPFn). Ça prend moins de 20 minutes et le transfert se fait. Fait à noter, le bitcoin est divisible jusqu’en unités de 0,00000001, alors vendre/acheter 0,000311BTC est tout à fait normal, surtout pour s’acheter un café avec un bitcoin qui vaut 900$.
On peut aussi (et parfois surtout si on veut seulement spéculer) le « liquider » contre argent sonnant et trébuchant, mais les façons de faire sont rarement très claires ou très faciles, et impliquent des stratagèmes sympathique comme les MoneyGram ou des rencontres dans un McDonald’s. Disons que Revenu Canada veille au grain.
Mais… y’a pas de problèmes alors?
Quoi? On vient d’inventer une nouvelle devise ésotérique sur des plateformes technologiques pas toujours stables, et qui a eu un « boum » de valeur incroyable en peu de temps? Mais que diantre pourrait bien mal tourner? 😉
Évidemment, une tonne de choses, mais je vais être « snoreau » et garder mon bout préféré pour le prochain article: tout ce qui peut mal tourner avec le bitoin et les crypto-monnaies. Et il y en a. Je prend questions et commentaires d’ici là!
Attention, l’article présent peut contenir des termes dangereux pour les artistes, vendeurs d’automobiles et autres personnes non-rationnelles. La supervision d’un gradué en science est suggérée.
Vous vous pensez Game Designer, mais votre dernier cours de statistique remonte à tellement loin que vous n’êtes même plus capable de calculer les probabilités de tirage dans un jeu de cartes? Ah ouais? Et sans remise dans le paquet? Vous avez jamais vraiment su si c’était l’attaquant ou le défenseur qui avait les meilleures chances à Risk? Vous vous êtes toujours demandés quelles étaient les probabilités des jets des jeux de White-Wolf avec un bucket de d10? J’ai quelqu’un à vous présenter (Psst…pour Risk, c’est l’attaquant).
Enter Torben
Dans la série « mes héros geeks« , voici Torben Ægidius Mogensen. Docteur en informatique (spécialité: compilateurs). Matheux émérite. Professeur à l’université de Copenhague. Super Gamer. Il met allègrement son grand savoir au service de sa passion pour les jeux. Pour vous dire, il est cité dans les remerciements de la nouvelle édition du « World of Darkness » pour son « five-dots statistical abilities » et il a eu sa column sur RPG.net; si c’est pas du « geek cred » je sais pas c’est quoi! 😀
Maudit Troll
Son exploit principal est d’avoir inventé un langage « pseudo-informatique » nommé « Troll » pour évaluer les jets de hasard (surtout les dés) qu’on retrouve un peu partout dans les jeux de société et les jeux de rôles. Par exemple, les bons vieux jets de Vampire (« Jeter N dés à 10 face, compter le nombre de dés qui ont 7 ou plus, re-rouler les 10 et additionner ») se décrivent:
count 7< N#(accumulate x:=d10 while x=10)
… ce qui sans être simple est quand même « intelligible ». Ça demande un peu de casse-tête des fois pour bien écrire le jet que tu veux évaluer, entre le manuel et les différents exemples en référence, mais on s’entend que c’est beaucoup moins complexe que de calculer tout soi-même!
Il propose une interface web à son programme, où les gens peuvent proposer toutes sortes de définitions de jets de dés déjà, surtout pour les jeux les plus populaires (J’ai moi-même proposé celui du Dreadball, cf plus loin):
Le bouton magique qu’il faut utiliser est « Calculate Probabilities », qui te produit un beau graphique du jet que tu as décrit. Un « must » pour tout game designer qui veut jouer un peu avec le hasard dans ses designs de jeux; Avec un peu d’imagination, on peut y mettre des cartes, des piles ou face ou ce que vous voulez.
Quelques usages que j’en ai fait au fil des années:
1) Probabilités de Savage Worlds. Tu as une habileté mesurée par un dé (d4, d6, etc.), mais tu roules toujours un d6 supplémentaire, et tu prends le meilleur des deux. Ah, et les dés « explosent » (i.e. tu re-roules les 6, etc.). Voici comment ça s’exprime:
Savage World (d6)
max { sum (accumulate x:=d6 while x=6),
sum (accumulate y:=d6 while y=6) }
2) Probabilités des jets de Dreadball, où tu jettes N dés et compte ceux qui sont à X ou plus. Utile pour savoir si c’est mieux d’avoir 3 dés @ 3+ ou 4 dés @ 4+ (réponse: ± équivalent)
Dreadball, rolling 5 d6 needing 4+, roll up on 6s
N:=5; Change N to alter the number of dice (5 dice)
S:=3; Change S to alter the target number to beat (4+)
count S< N#(accumulate x:=d6 while x=6)
3) Risk, justement.
Att:=3d6;Def:=2d6;
count {(max Att)>(max Def),(min largest 2 Att)>(min Def)}
4) Modification à un système de jeu que je trouvais trop simple. Je trouvais « rouler 3d6 et garder le plus petit dé » trop « plate »; le résultat donnait très souvent 1 (42% des fois en fait), alors je me questionnais sur l’effe d’ajouter « pour chaque dé PAREIL au plus petit, ajouter 1 au total », par exemple 2 2 4 donne 3 (2+1 vu la paire de « 2 »). Ça m’a permis de constater que le changement proposé a exactement l’effet que je veux, i.e. moins de « 1 », sans pour autant tout débalancer: c’est 7% moins de « 1 », réparti à peu près égal sur les autre chiffres. Facile!
min 3d6
minimal 3d6
So long, and thanks for all the chiffre
Utilisez donc sans modération, pour explorer ce monde merveilleux que sont les jets aléatoires et autres mécaniques de jeu, et n’oubliez pas de remercier mentalement Torben une fois de temps en temps…
Ça fait quelques années que j’avais quelque chose dans le système qui ne voulait pas me sortir de la tête. À part le fun implicite de se prendre pour un autre et de faire de l’improvisation sur un thème bizarre (vraiment cool), j’ai approché ça comme une expérience. J’ai profité de mon anniversaire pour « guilt-tripper » des amis à participer à un flashback des années ’90-2000: le LARP.
Hypothèses et prémisses
Préparation minimale pour le maître de jeu : Même si ça donne des résultats super cools, ça ne me tentait pas dutout de faire des « soirées props » où tu fais tes accessoires, courir au 4 coins de Montréal louer des salles (genre le Temple Maçonnique).
Préparation minimale pour les joueurs: ça c’est crassement pour avoir plus de monde, mais aussi pour éviter d’avoir des costumes trop « criants ». Ça suggère aussi fortement un univers moderne.
Un seul figurant (moi): Ça avait deux objectifs: 1) Je ne voulais pas gérer la création/coordination des personnages non-joueurs (PNJ), et 2) ça me mettait une contrainte au scénario que je trouvais sympathique.
Un système de jeu très « light », très « freeform », qui tient idéalement sur une seule page et qui ne demande pas de règles complexes, pour que le système ne soit pas le focus de l’événement.
Das Experiment
Alors j’ai organisé quelque chose: une partie très courte (~2h), un samedi soir. Pour ceux qui n’ont pas été invités, ne soyez pas insultés: J’avais délibérément choisi des équipes de très petites tailles (2×4 joueurs, une équipe d’Anges et une de Démons), quitte à remettre ça un moment donné, je ne pouvais pas accommoder raisonnablement plus. Malheureusement pas de photos, on avait pas assez de « staff » pour ça 🙁
L’Univers et les personnages
J’ai choisi l’Univers d’In Nomine Satanis/Magna Veritas (le jeu de rôles franchouillard iconoclaste) pour la facilité de l’implanter dans contexte moderne, mais aussi pour le concept où les âmes éternelles des Anges et Démons se « superposent » sur les corps humains de mes joueurs, ce qui évite beaucoup de mal dans la définition des personnages.
Mon scénario était simple: deux équipes envoyées à la chasse d’un Démon et d’un Artefact important, et qui devaient empêcher un Rituel avant la fin de la partie. J’ai aussi préparé des enveloppes avec des conditions écrites dessus (Ex: « Quand tu entends le nom d’Abraxas pour la première fois »), qui contenaient des informations supplémentaires, histoire de faire avancer le scénario sans que je sois présent.
J’ai eu diverses « scènes », dont deux scènes de briefing (au McDonald’s pour les Démons, évidemment), une scène de hacking, une scène de filature/poursuite/interrogation et une scène de combat final.
Le système
Le système était très « light », baptisé « WHAM! BLAM!« , et se veut un genre de « théâtre en temps réel » avec des effets concrets non-numériques (voir le document). Je visais définitivement le côté « cinématique ».
Vu l’humour douteux d’INS/MV, il était facile de faire une référence bizarre à Joël Legendre (!) pour l’utilisation des pouvoirs mentaux: il suffisait d’insérer le nom dans la conversation pour indiquer aux autres joueurs que l’effet utilisé était surnaturel (« Joël Legendre me dit si tu es maléfique »).
Résultat
Alors, comment ça s’est passé? Somme toute: pas si pire.
Ce qui a plus ou moins bien marché:
Le scénario. La scène finale (une scène de rituel satanique dans mon arrière-cour) était chaotique à souhait, principalement à cause de « trous » laissés dans mon scénario. Difficile à conduire, et pas super passionnant comme histoire au final.
Un seul joueur de PNJ: Beaucoup trop limitatif. Ça m’a donné au final 3 figurants (dont 2 étaient secrètement la même personne), mais ça voulait dire toutes sortes de cabrioles pour être au bon endroit au bon moment.
Faisait quand même frette… une chance que c’était pas plus de 2h, parce que sous zéro, on se gelait bien les angelots quand même.
Ce qui a mieux marché
L’ambiance et le jeu en général: j’en met au moins une partie sur le dos de l’infinie bonne volonté de mes amis, mais ça s’est super bien passé: les gens étaient dans leur rôle, bien costumés (i.e. relativement subtil mais « en personnage »), les sourires étaient au rendez-vous et personne ne s’est trop plaint du scénario bancal une fois rendu à la bière. J’ai même des propositions malsaines de remettre ça avant longtemps…
Les enveloppes: Surprenant comme mécanisme… simple, et très efficace parce que non seulement tu apportes de l’information pendant le jeu, mais ; un joueur qui lira « Ouvrir quand vous défendrez quelqu’un » sera porté à inclure ce comportement dans son jeu, ce qui sert aussi d’outil de développement de personnage!
Le système de jeu: Rien n’est parfait (la dernière scène était un peu un capharnaüm), mais le système était assez fluide et pas trop casse-tête. J’ai vu « Joël Legendre » fonctionner à merveille dans quelques situations, et même le combat physique, une fois les gens un peu plus habitués, pourrait être très utilisable.
Notes rigolotes finales
Au final, j’ai eu une tonne de plaisir à faire. Déjà, l’univers est très drôle et j’ai eu des Démons qui enlevaient leurs chaussures pour entrer par effraction chez quelqu’un, des Anges qui respectaient les « Don’t Walk », et un artefact religieux du Christ protégé par des crottes de chien. Hilarant, je veux remettre ça quand il fera plus chaud, et avec l’aide de certains collaborateurs pour une partie plus « riche » en PNJ et en scénario!
« Facque Eldritch Horror, c’est vraiment juste Pandémie Lovecraft avec plus de cartes pis de règles? »
… disait le gars dans un accès de nerd rage sur un forum quelconque. Et Il avait raison. Merveilleusement, fabuleusement raison.
Sortons l’éléphant non-euclidien du salon (non-euclidien lui aussi)
J’aime beaucoup Arkham Horror, mais il y a beaucoup de petits trucs avec ce jeu qui me tapent sur les nerfs… le temps de faire le « setup » de la partie avec les tonnes de paquets de cartes, le fait que malgré une certaine expéditivité ça prend un bon bout de temps résoudre les tours de chaque investigateur/joueur, et la tonne de minutie que ça prend pour tous les détails du style « anticiper le parcours hypothétique de monstres selon un tracé de flèches blanches étranges ». Ah, pis que ça sert jamais à rien d’emprunter à la banque. 😀
Mauvaise nouvelle: Eldritch Horror prend aussi une tonne de temps à sortir et ranger. Pour le reste, ça va mieux.
Eldritch Horror
Les joueurs sont des investigateurs confrontés à un Grand Ancien Lovecraftien (Cthulhu, Azathoth, Shub-Niggurath & Cie). Le but du jeu est de résoudre trois (3) « Mystères » (des actions à prendre sur le plateau à des endroits/conditions précises) avant que le Grand Ancien ne se réveille et ne bouffe la terre entière, etc. etc. Standard, quoi.
À la différence d’Arkham Horror qui se passe dans une ville, Eldritch Horror est une épopée planétaire (et multi-dimensionnelle bien sûr). On se promène entre les villes, souvent en train et en bateau, pour refermer des « Portes » (Gates) qui s’ouvrent ici et là et accélèrent la destruction mondiale. Chemin faisant, on résous des rencontres (beaucoup) et on combat des monstres (moins) pour accumuler des indices (Clues) et du matériel qui vont nous aider dans notre quête. Le matériel est très beau et très clairement libellé, surtout les dessins qui regorgent de personnalité.
Pandémie, vraiment?
À part le format qui est assez similaire (mais Arkham Horror l’était aussi remarquez) d’une bande d’individus qui s’entraîdent, on est plus proche de l’esprit de Pandémie de bien des façons: le Mythos Deck (le paquet des « mauvaises affaires ») est constitué « par étage », les actions de joueurs très « discrètes » (comme les maths) et de façon générale certaines mécaniques comme le pouvoir spécial de faire agir un autre joueur ou l’importance des échanges.
La puissance des héros, aussi. Que ce soit une bonne chose ou pas, les héros sont beaucoup plus « capables » et une fois équipés on a beaucoup moins peur, mais les défis sont proportionnellement énormes (certaines cartes « Rumeurs » font perdre la partie directement, ça fait frémir…)
D’la mécanique, d’la mécano
Beaucoup des mécaniques ont été simplifiées, « Streamlinées » comme on dit en franglais. Les cartes de Mythos de chaque tour se résolvent en 1 minute à peu près, les monstres ne bougent presque pas, les combats aussi sont plus rapides mais ça fait longtemps que j’ai pas joué à AH, difficile d’être catégorique sur la question.
Il n’y a pas non plus de choix dans les caractéristiques de son investigateur, seulement des Actions spéciales et abilités passives (assez puissantes) propres à chacun.
Vous pouvez trouver les règles et le guide de référence (un genre de « bible » sous forme d’index: très intelligent comme séparation d’ailleurs) sur le site de Fantasy Flight Games.
Quelques traits de génie
Les cartes à double-face: Certaines cartes comme les Conditions (Madness, Debt, etc.) ou les Sorts ont deux faces: une visible et générique, et une qu’on ne révèle que lorsqu’il y a un « Reckoning » (sur une carte « bad stuff » pigée à chaque tour). Il y a 2 ou 3 versions de chaque carte, alors tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber quand la pige de Mythos va te tomber dessus. C’est génial, ça apporte un bel élément de mystère à la partie.
La mort n’est pas finale: Lorsqu’un investigateur meurt ou devient fou, ce n’est pas la fin pour le joueur: il reste « blessé » à l’endroit où il est tombé, tu peux le « rencontrer » par la suite (à l’asile par exemple) et peut-être même récupérer ses objets. Ce n’est que lorsque le Grand Ancien est réveillé (donc en fin de partie) que la mort est finale-finale-finale.
Y’a un os dans le Shoggoth
Manque de diversité: Celui-là vous le verrez écrit partout, il y a très peu de cartes de rencontre (« Encounter ») pour l’instant: par exemple il n’y en a que 8 spécifique à chaque ville, 8 par Grand Ancien, etc. Il y a fort à parier que ça va se calmer avec les expensions, mais en attendant j’imagine qu’il va y avoir du « déjà vu » après quelques parties.
Bref
EH est un jeu réussi. J’ai deux parties en solo sous la cravate, mais ça se sent déjà qu’avec les inévitables expansions, ce sera un jeu très facile à intégrer à tout le monde, surtout que je le soupçonne d’avoir un meilleur « rythme » qu’Arkham Horror, mais d’en préserver beaucoup des charmes. Pas encore certain pour la durée, mais mes deux parties solo se sont soldées sous les 2h, ce qui est de bonne augure, et j’avais toujours le nez dans les livres de référence. L’ambiance y est (tu peux pas faker du Cthulhu), et le jeu est magnifique.
Cote Alex: 5d4, +5 si vous aimez Arkham Horror et/ou Pandémie, +10 si votre nom est Marsh ou Derleth, -5si vous êtes FANATIQUES d’Arkham Horror, -10 si vous aimez commencer à jouer en moins de 5 minutes.
Une des mécaniques plutôt sympathiques d’une des équipes de Dreadball (les Robots, de la 2e saison) est la capacité pour les joueurs de se transformer entre les différents rôles de joueurs (Striker, Jack, Guard). Donc, pour une équipe de 6 joueurs, il faudrait en théorie avoir 18 figurines pour pouvoir représenter toutes les permutations possibles.
Je suis ben trop cheap pour ça.
Alors la façon la plus facile de le faire, sans mentionner la plus paresseuse vu ma flemme de peinturer les bonzommes, c’est d’identifier le type de joueur par sa base (de couleur différente par type de joueur), et … de trouver une manière de les échanger facilement. J’ai donc décidé de les magnétiser (c’est mieux que de la gommette). Je ne trouvais pas d’aimants qui me plaisaient jusqu’à mes vacances au Texas. Imaginez.
Alors j’ai commencé à faire des trous de 1/8″ exactement dans les bases, ce qui se fait très bien. Il faut aussi en mettre une dans la base du joueur; j’ai préféré cette approche-là à mettre une pièce de métal, vu que l’épaisseur était vraiment importante pour arriver « flush » et que ça n’aie pas l’air trop con et artificiel. Désavantage: le trou dans le milieu du joueur (dont je tirerai parti plus tard vous verrez).
Et…. succès! non seuiement ça paraît pas si mal, mais ça fonctionne du feu de Dieu pour échanger les bases. Une chose importante à ne pas manquer: la polarité. Si tu te trompes de polarité, t’as pas le choix de tout défaire quasiment au marteau sinon ta base et ton bonzoms sont… pas d’accord et se repoussent mutuellement. T’as l’air singulièrement con. Et, dernière idée intéressante que j’ai eu: vu que ce sont des joueurs de balle hyperkinétique… pourquoi ne pas aimanter la balle elle-même, ce qui rendra facilo-fastoche le transport de celle-ci durant la partie! Joie!
Un ami se démarre un Kickstarter pour un jeu à lui nommé « Backstab ». À première vue ça semble être l’enfant illégitime entre Diplomacy et une bonne vieille partie de grandeur nature vampiresque. C’est un jeu de cartes ET un jeu de rôles. Bref, c’est pas trop sûr de ce que c’est, ce qui est un EXCELLENT indicateur pour moi! 😀
Moi je veux voir ça arriver, alors j’ai déjà pledgé, et je vous enjoins. Un p’tit gars de Montréal, qui veut voir son rêve réalisé, ça vaut bien quelques dollars!
Ça manque de pub et de petites annonces depuis l’avènement de ChezAlex 2.0, donc je m’y colle.
Le temps des fêtes approche, alors autant rendre plein de monde heureux.
J’ai reçu une dizaine de coupons de la part de mon employeur, à destination de ma famille et de mes amis. Si on est amis donc, vous pourrez profiter de cela pour acquérir une cafetière Keurig avec un fabuleux rabais de 30$. Hé oui ma p’tite dame, pas 10, pas 20, mais bien 30 beaux dollars !
Juste de quoi vous décider à acheter la dernière extension de jeu qui vous fait de l’oeil depuis le bout de son étagère. Ah la coquine…
Vous, ça vous fait faire des économies. C’est bon les économies, ça permet de faire d’autres dépenses.
Keurig/GMCR/Van Houtte, ça leur fait de la pub en répandant la bonne nouvelle de notre mission de rendre le monde meilleur, une tasse à la fois.
Et moi ? Ben en plus de ma joie de vous aider et de faire de la pub pour mon employeur, chaque coupon utilisé me donne des chances de gagner quelque chose, incluant des jours de congés ou diverses bébelles…
En bref, si vous prévoyez un achat de cafetière Keurig avant le 17 janvier, faites moi signe ! Premiers demandants, premiers servis !
Le premier constat : une boîte bien pleine ! Beaucoup de cartes, un plateau de bonne qualité (assez grand par contre) et des petites figurines de vaisseaux, des tokens-mais-pas-trop. Des billets de banques plus « on the frontier » que nature… Des illustrations et des citations un peu partout… Bref, c’est attrayant.
C’est quoi ?
Le jeu roule sur un système simple et solide : chaque joueur joue à son tour et effectue 2 actions différentes sur les 4 proposées : voyager, magasiner, négocier un contrat et effectuer une job. Sachant que les trois dernières se font toujours à des endroits spécifique de la carte, le voyage est donc un incontournable. La conjugaison de ces actions permet globalement de recruter un équipage plus ou moins vaillant, de s’équiper correctement, de gagner du cash… et de s’attirer des ennuis. Chaque joueur va donc effectuer ses actions pour optimiser son équipage et son matos en minimisant les coûts et les ennuis.
Le but du jeu ? Et bien ça dépend. En effet, sur cette mécanique de base se greffe un objectif décidé en début de partie, parmi ceux proposés : il s’agit généralement de réussir trois étapes assez ardues, dans un certain ordre… ce qui nécessite un équipage solide et bien équipé !
Prévoir environ deux heures pour une partie, voire un peu plus pour des joueurs enthousiastes.
Comment ça marche ?
Il y a cinq mondes où on peut se procurer ce qui est utile : membres d’équipage, équipements divers, amélioration du vaisseau, le tout mélangé dans un même deck de carte spécifique à ce monde. On y va, on pioche trois cartes dans le talon et/ou la défausse, et on fait son choix en payant le prix. Les cinq decks de ces mondes sont très typés, ce qui permet d’établir une stratégie et de magasiner selon ses besoins : va au bon endroit avec le bon cash et tu trouveras, à court ou moyen terme, ce qu’il te faut. « Si tu cherches des armes ou des flingueurs, va à Silverhold ! Pour les médecins, c’est plutôt à Osiris. »
Et le cash, comment on le gagne ? Même principe : il y a cinq mondes où se trouvent les contacts habituels qui proposent des jobs, légaux ou non, moraux ou immoraux. Lesdits jobs sont eux aussi représentés par des cartes, organisés en cinq decks spécifiques aux contacts, eux aussi très typés. « Haarken : simple et légal, assez tranquille. Mais si tu veux du gros cash et que tu aimes prendre des risques, va voir ce salaud de Niska ! »
Faire un job, c’est prendre quelque chose à un endroit et le déposer à un autre endroit, ou bien encore aller à un seul endroit et y faire quelque chose de mouvementé et d’illégal. Certains de ces actes sont des succès automatiques, mais d’autres nécessitent de réussir un ou plusieurs tests successifs de flingage, baratin et/ou technique. Et c’est là que l’équipage et le matériel entrent en ligne de compte… Une fois tous les actes fait dans le bon ordre, tu touches la somme promise… et tu payes ton équipage, avec si possible un bénéfice net.
Le voyage sur les longues distances fonctionne lui aussi avec un deck de cartes : pour chaque case que tu franchis, tu tires une carte dans le deck approprié et tu vois s’il se passe quelque chose ou non, sachant qu’il peut s’agir de belles opportunités comme de solides pépins.
Le souci, c’est que tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Tu voles sous la menace perpétuelle de te faire catcher par les autorités ou – pire ! – par les reavers cannibales. Les marchandises peuvent se faire saisir, ce qui complique la livraison et donc l’accomplissement de la job. Des mandats de recherches peuvent fleurir, les membres d‘équipages peuvent se faire tuer, ou même démissionner s’ils sont trop dégoûtés par ce que tu leur impose de faire ou si tu ne les paye pas. Le carburant menace toujours de manquer, et ce fichu vaisseau a toujours besoin de réparations.
S’y ajoutent des subtilités, que je ne détaillerais pas ici. Terminons qu’un joueur ne peut pas être éliminé : au pire, il finit sans équipage et sans carburant, tout seul dans son vaisseau, mais il peut encore jouer et tenter de se refaire.
Et c’est plaisant ?
La lourde boîte et cette description sommaire laisse deviner qu’il y a ici une grande quantité de cartes et de decks, ce qui fait planer la menace du jeu trop long à préparer, du jeu qui nécessite une grande table et du jeu ou il y a trop plein de hasard.
Longue préparation : non. On s’en sort avec 13 decks, mais qui sont bien rangés dans la boîte et qui se déploient sans problèmes. En 3 minutes, le tout est disposé sur la table.
Grande table : oui. Le plateau prend de la place, en plus des 10 decks qui ont à la fois un talon et une défausse (les trois autres tiennent sur le plateau), sans parler de l’espace nécessaire aux petites affaires de chaque joueur : entre le vaisseau, l’équipage, le matos, les améliorations, les jobs et les cargaisons, on en a plein les mains !
Trop plein de hasard : non. Il y a certes le hasard du tirage des cartes et le hasard du jet de dés. MAIS : quand tu as ce qu’il faut, le jet de dé n’a plus la moindre importance. Donc, prend le bon équipage avec le bon matos et le dé n’est plus un problème. Le hasard du tirage des cartes est vraiment pondéré par le fait que les decks sont typés. Le gagnant sera justement celui qui ne s’en remettra pas au hasard, sachant qu’il n’est pas possible de rassembler un équipage qui excelle dans tous les domaines.
Finalement, oui c’est plaisant et même trop ! Quand tu fais rouler ton vaisseau, que tu recrutes un équipage trop cool et que tu fais du gros cash avec des jobs qui s’enchaînent bien, tu as un peu tendance à oublier qu’il y a un objectif à remplir pour gagner ! Et lorsqu’un joueur valide la première étape, la course à la victoire s’engage follement.
Les règles s’expliquent en 10 minutes, la première partie suffit pour savoir jouer convenablement, pas besoin de passer un bac.
Un bémol : quelques oublis/ambiguïtés dans les règles, mais Google est ton ami : d’autres que toi ont déjà trouvé les réponses et les ont consignés dans de belles aides de jeu qui respectent la charte graphique du produit.
Mon seul regret va aux cartes d’équipement, où les informations sont au centre de la carte. S’ils les avaient rassemblés sur un bord de la carte, on aurait pu les glisser derrière la carte du personnage qui en est doté, en laissant un bord déborder : cela aurait facilité l’organisation de l’espace de chaque joueur. Alors que là, si tu mets l’équipement derrière le perso, tu risques d’oublier ses effets de jeux.
Côte Alex : 3d6, +10 si tu as aimé la série, +5 si tu es un joueur opportuniste, +4 si tu aimes le beau matériel, -7 si tu aimes qu’un plan se déroule sans accroc.
Partie de démo sur demande, avec joie et enthousiasme. You can’t take the sky from me. 😉
Rapido, quelqu’un a déjà fait des podcasts? Ou encore en consomme assez pour me dire WTF c’est quoi les affaires importantes dans le « domaine »? Y’a des rookie mistakes?
Faire un podcast, ça prend un micro, un peu de volonté et un manque d’amour-propre et c’est tout? Je prend les conseils.
Été voir « Grand Requin Blanc 3D » dimanche passé au Centre des Sciences, en IMAX 3D. Il faut dire en partant qu’une grande motivation pour y aller résidait dans le défi « Aiguise ta Matière Grise » du grand défi Pierre Lavoie. Grand Z prend ça au SÉRIEUX ce genre de défi-là; Il faut faire des activités cérébrales (échecs, émissions éducatives, devoirs) pour accumuler des « cubes de matières grise » pour sa classe. C’est 1 cube par 15 minutes, +1 par membre de la famille plus âgé qui participe, x2 si c,est des devoirs (donc 1 enfant + 2 adultes qui écoutent un documentaire= 12 cubes à l’heure).
Alors qu’on s’enlignait pour le Planétarium, on a su que des amis allaient voir ça, et ça comptait pareil pour des cubes de matière grise alors GO! 9 Cubes (45 mins, 1 enfant+2 adultes) pas trop difficiles à obtenir donc.
C’est un film à propos des (tenez-vous bien) requins. Ça t’explique d’où ils viennent, mais surtout (et pendant 45 minutes) à quel point les requins blancs sont de grands incompris qui déclenchent en nous une peur irrationnelle, qu’on a plus de chances de mourir d’une mauvaise batch de sirop d’érable que d’une attaque de requin, quand bien même on se promènerait avec du bacon noué autour des chevilles (mmmh… bacon noué…) . À la fin, t’en arrives à te dire que c’est presque des bestioles amicales et tu veux courir à MarineLand faire flique-flaque avec eux. C’est beau.
Je ne sais pas trop quoi dire du 3D… c’est pas si mal et tu vois évidemment les bêtes bien en relief, mais le plus étrange c’est que c’est le preview de la bande-annonce (« Born to be Wild ») qui m’a vraiment épaté de ce côté-là, plus que le film principal. En plus y’avait la toune toute « world music » de « Ju’like a wavin’ flag, a wavin’ flag, a wavin’ flag ». J’en étais presque à allumer mon cellulaire pendant la bande-annonce.
En général, un documentaire correct, avec les experts crédibles qui vont bien et des belles prises de vue des fonds marins. J’en ai jamais mangé, mais ça m’a décidé de ne jamais manger de soupe aux ailerons de requin. Par contre, moins crédible que la 3D, le gars en traduction française avec un accent marseillais à couper au couteau qui s’en mêle au 2/3 du film… répétez après moi… « Rheu-quing, Rheu-quing… ». 😀 Pissant.
Cote Alex: 1d6, +20si vous aimez, genre, ben ben gros les requins.
Le tout est bien sûr noté sur ce système d’une précision scientifique qu’est la Cote Alex (sur ~30, subjective, bla bla bla…), faites quelques recherches sur ce blog pour en voir d’autres exemples d’application non moins douteuse.
Enfin du « jeu questionnaire » bien fait. Pas facile, les jeux questionnaires: t’as plein de syndrômes communs qui viennent te pourir l’existence: le syndrôme « mon jeu est vieux » où certaines questions concernent l’Union Soviétique (salut « Quelques arpents de pièges »!), le syndrôme « jeu pour tous » où ce qu’il y a « autour » des questions est plus important que les questions elles-même (hello Cranium!), et le syndrôme plus méta-jeu du « bollé » où le p’tit nerd à lunettes (généralement moi) vient gâcher le jeu à tout le monde parce qu’il connaît toutes les réponses.
Comme a dit l’autre, « ne pas savoir la réponse à une question ne veut pas dire que tu n’es pas intelligent; ça veut juste dire que tu sais pas la réponse à cette question ». Même les autres jeu du Scorpion (Switch, C’est pas faux), même bien faits, souffrent de petits défauts: soit ils n’ont rien à voir avec la connaissance elle-même (C’est pas faux), soit on tombe dans le syndrôme « tu sais ou tu sais pas » (Switch).
sQuizz réussit miraculeusement à naviguer la ligne ténue entre tous ces pièges.
Les questions de sQuizz (drôle de nom) sont tellement « larges » qu’il est impossible d’en connaître les réponses précisément: Yoda est-il plus vieux que Noé? Y a-t-il plus de films de James Bond ou de Godzilla? T’as beau être doué, il reste toujours une certaine incertitude. À l’intérieur de l’équipe, une dynamique s’installe… tout le monde fait des « educated guesses » de son mieux, on fait un peu plus confiance à celui qui est doué en cinéma, ou l’autre qui collectionne les timbres, etc.
En plus, et je le tiens de l’éditeur directement, le système de pointage, où chaque joueur/équipe « mise » nombre de points variables à chaque question (de 1 à 8), est génial et permet de garder le suspense jusqu’à la fin. Bravo.
Je vous annonce tout de suite: ça va servir pour mon party de noël de département ce jeu-là! Avertissement aussi à ceux qui voudraient animer leurs party de Noël avec ça: excellente idée, c’est le jeu où tout le monde aura son mot à dire sans que personne ne se sente niaiseux à la fin de la soirée.
Cote Alex: 2d8, -10si les jeux questionnaires de tout genre vous font chier, +5 si vous avez un petit côté geek, beaucoup des questions s’en approchent, +10si vous ne les détestez pas tant que ça mais n’aimez pas avoir l’air con devant votre famille.
Deuxième de la cuvée, et dans la grande lignée des jeux pour enfants qui constituent une très grande partie des 18 (!) jeux du Scorpion Masqué, un jeu collaboratif où on court d’un côté à l’autre d’un cimetière pour endiguer une épidémie de Zombis. Je suis juste un peu déçu qu’il n’y aie pas d’enfants zombis dans le jeu…
Déjà, pas de mensonge sur la durée: ça prend ~15 minutes à jouer, et je devine que vous allez faire comme fiston et moi et en enfiler 3 ou 4 d’affilée, c’est irrésistible. Si c’est trop simple les « modes difficiles » sont très facile à exécuter (on retire des zombis de la réserve). Pas de mensonge pour l’âge non plus: fiston de 7 ans a non seulement bien suivi, mais commençait déjà à élaborer des « stratégies gagnantes », faisant des choix difficiles entre régler l’immédiat (la tombe bleue avec 2 zombis dessus), et le long-terme (commencer à cadenasser les portails sinon on gagnera jamais!).
Tombons dans le « Game design d’estrades » deux minutes. Si j’était « eux » je publierais une extension (gratuite?) sur le Web, qui rajouterait un tout petit peu de complexité au poutrage de zombis (dés?), et une panoplie d’armes sympathique (le sling-shot! la batte de cricket!). Autre idée, pourquoi pas des plateaux alternatifs à imprimer? Pour très peu d’efforts, le jeu grandirait avec les enfants et charmerait sans nul doute encore plus les plus grands. Le jeu pourrait donc servir d’un genre de « drogue d’entrée » vers du stock plus « Hard » comme Zombicide…
Cote Alex: 1d15, +5si vous avez moins de 10 ans (physiquement ou dans votre tête), +3 si vous trouvez les multiples références sur le plateau et les personnages, -5si vous n’avez jamais vraiment aimé les jeux coopératifs genre Pandémie, -5 si l’orthographe de « Kidz » vous fait grinçer des dents (comme moi… une chance que j’ai eu un bon jet sur mon score de base! :))
Conclusion
Voilà pour mes opinions des jeux de la cuvée automne 2013 du Scorpion Masqué! Mais n’allez pas croire que c’est tout ce que j’ai retiré… sous peu une petite pièce d’opinion sur mes autres essais/découvertes de la soirée: Wooolf!, Las Vegas, One-Night Werewolf (qui malgré le titre n’est pas un jeu de one-night stand pour personnes poilues) et le Randolph Pub Ludique!
Chers chealexiens, comme je sais que plusieurs d’entre-vous s’y connaissent pas mal en informatique, peut-être saurez-vous m’aider ou m’orienter vers des solutions.
Je cherche un truc qui peut être donné à un PC de type « décrypteur » or « hacker » et qu’il doit solutionner pour obtenir un indice imporant (soit qui s’imprime, s’affiche à l’écran). Pour ceux qui ont participé à 24 un peu comme le bidule ou le pauvre techie devait cliquer sur des p’tits machins pour enfin pouvoir imprimer des informations sur la molécule du virus. Je ne cherche pas nécessairement qqc qui va tuer une souris à force de devoir piocher dessus jusqu’à 2h du matin mais vous voyez le genre.
Et pour rendre la chose un peu plus compliqué, cela doit être « self-contained » sur un ordinateur. Notre site de jeu risque d’avoir une connection cellulaire assez minimale.
Vous aurez remarqué que c’était bien tranquille ici cette semaine. La raison en était simple: semaine de fous, en prévision de mes VACANCES! la semaine prochaine. Vous aurez donc peut-être des updates légers au courant de la semaine, peut-être avec des photos exotiques.
Je me posais récemment la question. Vous voyez, si les É.-U. d’A ont filé des secrets volés à leurs entreprise, par exemple… Boeing, Google, en fait quoi que ce soit que les Français font mieux qu’eux et qu’ils essaient de copier (Minute, là… Téfal? Bic? Le Creuset? Une série de jeux vidéos historiques? 😉 ), c’est de l’espionnage économique.
Sinon, je suis pas familier avec la terminologie mais ce serait de l’Espionnage National? Stratégique? Ah, non… scusez… c’est du « Renseignement »… c’est moins banal et plus cher, disait l’autre 😉
Fier d’avoir pu enfin m’assumer en tant que non-talentueux à deuxreprises , je continue dans ma mission de faire en sorte que vous serez moins fourvoyés la prochaine fois que vous avez une présentation à faire pour la job et que vous vous êtes faits dire que votre dernière était « tristounette ».
Éviter L’ordinaire
Être beau veut rarement dire « avoir l’air ordinaire », mais ça veut dire éviter le « vulgaire », le « trivial », le « pas retouché » et le « par défaut ». Par exemple, éviter de laisser vos fonds trop blancs, et si vous trouvez mieux comme police que « Times New Roman » (Sans tomber dans le Comic Sans MS) peut-être que ça en vaut la peine.
Vous voulez de l’ordinaire? Regardez juste les tableaux suivants, tirés d’un journal professionnel que je reçois périodiquement (à savoir l’ISACA Journal). C’est un bon journal, mais ils ont un problème de tableaux (et croyez-moi, en sécurité, il y en a du tableau mes amis)
Vous trouvez pas qu’ils ont l’air d’avoir copié-collé direct d’Excel? Pourtant, le reste du journal est assez alléchant, mais juste ce petit détail me donne une impression d’amateurisme.
Tout est dans les détails
Faire dans les détails ne veut pas dire scruter à la loupe chaque pixel (voir prochaine section), mais ça veut dire de ne pas laisser de « grosse tache » dans votre image d’ensemble. Des fois c’est pas des efforts majeurs pour que ça donne un résultat qui a du bon sens. Prenez ce qui suit, et faites vous un peu la main sur des calques transparents pour l’éviter autant que possible.
Vous remarquerez d’ailleurs que les images insérées dans WordPress se font toujours apposer un petit « arrondi ombré » automatiquement dès qu’on télécharge l’image; c’est un petit détail qui fait une grande différence. C’est ça qui est beau avec la vie moderne; mon site travaille plus fort que moi pour avoir l’air cool! 😀
Les Pixels, c’est poche.
Faut pas se leurrer, quand tu vois les pixels d’un élément graphique. C’est l’un des péchés les plus courants pour les informaticiens… après tout, nous on s’occupe que ça marche, on s’en fout que ce soit du vert sur noir, non? Ben des fois, juste cacher un peu ses pixels fait une différence visuelle significative, sans grand effort.
Par rapport aux ratios (haha)
Ceux qui font de la photo vous le diront facilement: tout est une question de rapport dans une belle photo. Il en va de même d’à peu près tout: vos images, la disposition de votre texte dans la page, etc. Jetez un coup d’oeil sur les rectangles suivants, lequel vous semble plus « harmonieux ».
Réponse: celui de gauche a comme ratio le « Nombre d’or » (tout comme l’image d’ailleurs). De grâce, ne réinventez pas la roue, prenez quelques recettes éprouvées. Le nombre d’or vous fournit au moins une réponse « par défaut » quand vous devez déterminer les proportions de quelque chose. Disons que si vous mettez un rapport visuel de 1 pour 1,62 dans vos trucs, vous vous tromperez rarement!
À la prochaine!
Voilà qui conclut à prori ma série sur l’art de faire semblant qu’on sait comment faire du graphisme. Les commentaires (fort peu nombreux à date) sont les bienvenus, ainsi que les trucs qui aideront le gars qui va trouver cette page dans 10 ans! sur archive.org (avec la recherche « je n’ai pas de talent graphique »)
Le 7 novembre 2013 à 19h, au Randolph Pub Ludique (sur St-Denis entre les métros Berri-UQÀM et Sherbrooke), aura lieu le lancement/party annuel du Scorpion Masqué, ce cher éditeur local responsable de quelques jeux fort sympas (Note: il en manque tout plein dans l’article).
On m’a confié l’honneur d’y inviter tout spécialement les lecteurs de mon blog, tâche dont je m’acquitte à l’instant. Je compte bien moi-même être de la partie!
Donc, si j’ai bien suivi, seront lancés à cette occasion, de la main du Scorpion Lemay lui-même, deux nouveaux jeux:
sQuizz
J’ignore si le nom est un jeu de mot sur « squeeze » ou quelque autre jeu de mot salace, mais je reconnais d’avance la « plume » de mon ami: c’est un jeu questionnaire bien de base, avec une couche supplémentaire ajoutée, comme quoi on mise sur ses réponses à des questions vaguement floues.
Anecdote inutile: j’ai toujours voulu jouer à « Quelques arpents de piège » avec un jeu de 1974, et ce que j’appelle une « clause canasson », i.e. sur une question méga-étrange et désuète, tu peux parier pour avoir les points quand même que les autres joueurs ne connaissent pas plus la réponse que toi, en contrepartie d’une sale pénalité si l’un d’eux la connaît bel est bien!
J’ai eu la chance (je crois) d’être questionné durant la conception de ce jeu sur une question précise, et je crois qu’il y aura un biais bien geek à savourer.
Zombie Kidz
Celui-là m’intrigue; À part l’orthographe de Kidz, que je suppose bien nécessaire pour des raisons marketing (Ça devait mieux sonner que « Zombiez Junior »), beaucoup de choses m’attirent dans ce jeu: jeu familial, thème sympathique, coopératif, pas trop long.
À priori, pas de poutrage de zombie à coup de scie à chaîne, mais un jeu qui va miser sur la capacité de fiston de prévoir les coups pour se retrouver « au bon endroit au bon moment » afin d’éviter une défaite collective. Un genre de « Arkham Horror very light« . Une fois n’est pas coutume, c’est bizarre j’aurais peut-être bien imaginé un jet de dé pour zapper du zombie, mais on va attendre d’avoir les mains dessus pour se faire une vraie idée du truc. Monsieur Z va adorer j’en suis sûr (et vous pouvez gager que je vais questionner au moins un peu sur le « 7 ans et plus » 😉 )
Aux dernières nouvelles, Wil Wheaton, Joss Whedon et George Lucas auraient tous trois confirmé leur présence. Je sais, je sais… quand vous avez lu « George Lucas » vous vous êtes dits « ah non, pas lui! », mais il faudra vous y faire. C’est un rendez-vous.
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de job un peu. Pour ceux qui vivent sous une roche sur Mars, je travaille comme spécialiste en sécurité de l’information au sein de l’entreprise privée. Oui, ça m’est déjà arrivé de lire vos e-mails. Non, c’est pas particulièrement passionnant.
Donc, pop quiz, hot shot : C’est quoi la différence entre l’espionnage industrielet l’espionnage économique?
C’est suprenamment simple: Les deux sont conduits sur des organisations dans le but d’obtenir un avantage via le vol d’information (plans, stratégies, etc.), mais l’espionnage industriel est fait par des entreprises, alors que l’espionnage économique est conduit par des états pour favoriser leurs intérêts économiques.
Autrement dit, si c’est Blackberry c’est de l’espionnage industriel (haha), si c’est les services secrets canadiens (re-haha, mais j’y reviens) c’est de l’espionnage économique.
Déjà, réglons le cas de l’espionnage industriel. Oui, ça existe, bien sûr (en doutiez-vous?). Mais pour toute entreprise un tant soit peu sérieuse, il y a deux conséquences possibles: la sanction du public (c’est MAL!), et surtout le risque de poursuites, i.e. de s’en faire « déchirer un nouveau » dans une poursuite civile; j’ai comme un feeling que les juges ne seraient pas cléments avec une entreprise, et « pèseraient sur le crayon » pour les pénalités et sanctions.
Bizarrement, à ma connaissance, « espionnage » n’est pas spécifiquement un crime au Canada (plus souvent c’est « juste » de la fraude ou du vol), bien qu’il soit fort probable que des moyens criminels aient été utilisés en chemin.
Ce sont donc de gros risques pour une entreprise qui voudrait en faire son modèle d’affaires, et ça ne laisse en lice que deux sortes d’entreprises: Celle qui n’en ont rien à foutre parce que tu ne pourras pas les poursuivre pour quoi que ce soit de toute manière (oui, c’est toi qui je regarde, entreprise informatique moscovite), et celles qui ne se font pas prendre (parce que « pas vu, pas pris« , bien sûr).
Donc, dans l’actualité récente, le Canada qui est accusé par le Brésil d’avoir volé des secrets et les avoir communiqué à son secteur minier? Espionnage économique. La France qui est reconnue dans « les milieux autorisés » pour être l’un des pays qui fait grand usage des informations acquises par son service de renseignement national afin d’aider les entreprises françaises à être compétitives. À l’époque ça s’appellait la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), mais depuis ça a changé de nom parce que:
L’amour des français pour la réforme (ils ont réformé à quelques reprises le Tarot… un jeu de cartes, bâtard!) n’a d’égal que …
… leur amour des jolis acronymes (demandez comme ça, « à froid », à un français ce que veut dire SMIC, PACS ou ANPE… ).
D’un autre côté, à part du fait que c’est moralement Mal (vous entendez, là? MAL, J’VOUS DIS!), il y a un argument à faire que ce sont les impôts des entreprises, travailleurs et des entreprises justement qui paient le salaire des espions d’un gouvenement, alors bon. Plop, plop. On s’entend que comme service gouvernemental ça bat la régulation des prix de location des chalets.
Je ne suis pas non plus spécialiste en droit international, mais outre le regard furibond de quelques diplomates et l’outrage complet des organisations du commerce mondial, à ma connaissance aucune sanction ne peut vraiment être mise en oeuvre contre un pays qui pratique ce genre d’entourloupette. Les plus « Realpolitik » vous diront même que « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » , et que t’as beau prouver que la Chine a espionné… bonne chan’ pour appliquer quelque sanction que ce soit. Encore une fois, « pas vu, pas pris« .
Ce qui me ramène à nos moutons… enfin, à nos castors. Je pourrais bien comprendre que le Canada a « covoituré » sur un programme de surveillance avec certains alliés, et qu’une fois avoir mis la main sur des trucs intéressants pour son économie, qu’il aurait décidé de « laisser la filière sur la table ». Le Brésil peut bien faire les gorges chaudes, moi je met un 2$ qu’ils ont fait/font pareil quand l’occasion se présente (*tousse*Em*tousse*braer).
Mais… les mines? Sérieux, là? Le secteur de l’énergie je veux bien, après tout on sait que ça joue serré pour la production d’électricité, mais… le secteur minier? J’entend juste d’ici tous les exécutifs des compagnies dans l’aéronautique et le transport, la biotechnologie et les télécommunications dire
Hein? Pis nous? Ça vous tentait pas de nous rencontrer nous aussi pour nous donner quelques ‘pointers’ sur les compétiteurs étrangers? Come on! Les mines ça te prend une drill pis 3 gars willing pis tu viens de te faire une mine d’or, vous allez apprendre quoi, c’est quelle compagnie de tracteurs qui offre la meilleure garantie!?!
Et entre vous et moi, on ne peut pas les blâmer d’être quand même un peu fâché; on a appris y’a pas longtemps grâce à un certain Snowden que les É.-U. d’A., via leur programme PRISM, regardaient pas mal tout passer, et on serait un peu cons de présumer qu’il n’y a pas quelques informations qui ont coulé jusqu’aux entreprises américaines.
Mais au Canada, on est juste trop gentils, faut croire. 😉
Suite de mes petits trucs à l’imposture graphique. Je réitère que les commentaires sont les bienvenus, surtout des vrais graphistes qui ont peur que que les phony dans mon genre viennent leur voler leur job.
Vos outils travaillent pour vous
On a aujourd’hui une tonne d’outils à notre disposition, laissez-les donc faire le travail à vos votre place! Pour beaucoup de choses vous pouvez vous amuser avec ne serait-ce que MS Paint, qui est surprenant quand il vient temps de recadrer une photo par exemple.
Mon outil de choix est The Gimp, le logiciel open source d’édition d’image qui est très complet, mais a une maudite learning curve. Picorez un peu partout dans votre outil: Vous allez travailler 4 fois plus fort que quelqu’un qui en a l’habitude, et passer par de drôles de chemin, mais vous allez probablement finir par arriver à vos fins, de plus en plus rapidement et efficacement d’une fois à l’autre. Juste le copier-coller peut vous mener loin.
Insta-montage
Petit coup de coeur pour l’outil « sélectionner l’objet d’avant-plan » ( dans le menu), qui fait exactement ce qu’il dit: ça permet d’extraire une image d’avant-plan. Pour les montages, c’est génial.
Mon prochain objectif est la vidéo; j’ai récemment trouvé un logiciel d’édition vidéo qui semble équivalent à GIMP et qui est gratuit, Lightworks, mais j’ai quelques problèmes à le faire fonctionner sur mon ordinateur pour le moment. quelques montages de ma fantaisie, tous réalisés en moins de 20 minutes (je perd patience sinon).
Les Calques: dessiner sur des acétates
Pendant que vous y êtes, autre outil indispensable moins compliqué qu’on pense: les « Calques » (« Layers ») dans les images, ça sauve ben ben du trouble: il est possible de travailler sur quelque chose « par étage ». Pensez à si vous dessiniez sur du papier de soie transparent, ou des acétates transparentes.
Ça prend une couple d’heures à apprendre à manoeuvrer, mais c’est super efficace.
Ne vous contentez pas d’être ordinaires
Les gens ont tendance à lever le nez sur les choses « non-retouchées », qu’ils ont trop vu. Si vous mettez un tableau Excel, essayez que ça n’aie *justement* pas l’air d’un tableau Excel, même si c’est juste en utilisant la mise en forme du logiciel.
N’utilisez pas un noir « noir » et un blanc « blanc ». Si vous allez dans les couleurs, évitez les couleurs « pures » (genre le rouge 255-0-0 dans les couleurs RGB). Utilisez un gris très foncé (Comme celui de la fonte du thème de ce blog), ou un blanc légèrement bleuté, n’importe quoi pour ne pas être « pas fini ».
Exemple: pour mes règles de Playmobil Wars, j’ai mis un « cadre aux coins arrondis »; c’est pas grand’chose, mais vous conviendrez que ça donne une petite touche sympathique à l’affaire. Vous remarquerez aussi le concept « approche minimaliste »: pas d’écriture, juste des dessins, sur fond blanc.
Jusqu’à la prochaine fois!
Ça conclus deux ou trois choses que je m’étais mis en tête de communiquer, mais j’en ai bien deux ou trois en réserve, pour un autre moment. Jusque là, ne laissez personne vous dire que vous n’avez pas de talents graphique! 😀
Je n’ai aucun talent graphique, mais faut admettre que je réussis parfois assez bien à « faker ». On a tous entendu que « le contenu est plus important que que le contenant, mais qu’un mauvais contenant va tirer dans le pied de ton contenu, l’achever au couteau, et l’enterrer discrètement dans sa cour ». Bon, on l’entend pas si souvent que ça, mais vous saisissez l’idée. Petit guide de survie donc pour les « graphiquement challengés » comme moi.
Moins, c’est mieux.
Les gens de talent sont capables de faire des images complexes, fouillées, avec des dégradés et des petits détails. Quand ils ajoutent quelque chose à une image, c’est plus beau. Pas vous. Vous, à chaque fois que vous ajoutez quelque chose, c’est courir le risque que ce soit laid. Ne tentez donc pas le diable.
Enlevez systématiquement tout ce qui est superflu. Gardez un minimum de couleurs, d’images, de texte. Fuyez comme la peste tout ce qui « flash »: les écritures avec de l’ombre, tout ce qui brille/blink, le gras souligné italique. Trop c’comme pas assez.
Quand est venu le temps de faire le site pour une idée folle à mon de théâtre interactif, devant le constat de mon non-talent, j’ai puisé chez un éditeur de jeu que j ‘aime bien. Ça a donné le site suivant, pour lequel j’ai reçu un nombre surprenant de compliments:
C’était pas du grand art, mais au moins ça n’a pas fait fuir le monde qui se sont dit « ça a l’air cheap son affaire ». Et au pire, vous dites « c’est minimaliste », ça passe toujours auprès des « artsy-fartsy ».
« Comment tricher » #1: La palette de couleurs complémentaires
Petit truc cheap, mais si vous cherchez un agencement de couleurs qui a du sens, vous pouvez toujours « lister » toutes les couleurs d’une page que vous aimez ou d’un thème que vous utilisez, et en faire sortir les couleurs « inverses » à l’aide d’un éditeur d’image (même MS Paint a cette fonction). Ces couleurs s’agencent bien souvent naturellement bien avec les autres, et vous font une « insta-palette » à utiliser un peu partout sur le site. Il y a souvent une couleur cool qui sort de là (le orange-saumon du bas est plutôt nice pour « puncher » un peu).
Sur les épaules de géants
Comme vous le voyez, ie faut pas hésiter à voler les designs des autres. Prenez la page web, sauvegardez-la, ouvrez-la dans un éditeur et amusez-vous à tout enlever sauf le style. Après, ajoutez votre contenu, améliorez un peu les couleurs et le reste. En toute bonne conscience, si vous ne faites pas une quantité significative de modifications après, faudrait quand même citer l’auteur en référence. Et pour n’importe quoi de plus lucratif que le loisir occasionnel: payez!
Pour la BD en ligne suivante, j’ai volé le fond noir du site de l’époque, la couleur des fontes et même le « header » de Dreadball lui-même (qui est lié directement au site, paresse oblige).
Vous avez un « branding corporatif » ou une charte graphique de votre compagnie sous la main? Vous attendez quoi? Piquez-moi tout ça. J’ai d’ailleurs cru comprendre qu’en 2013, pour les sites web, c’est par les feuilles de style (CSS) qu’on fait du vol qualifié, et pourquoi pas?
Le mot de la fin (pour l’instant, 2e partie vendredi…)
Alors, vous êtes graphistes ou avez authentiquement du talent? N’hésitez pas à me contredire dans les commentaires, mais surtout… donnez donc un ou deux trucs « fastoche » pour favoriser un peu d’émulation artistique chez les non-doués comme moi!
Un des problèmes courants des jeux coopératif, c’est le gars qui connaît la bonne stratégie, et qui « guide » (gentiment) un peu tout le monde. Eh bien voici le premier jeu coop « à l’épreuve » de ce phénomène. Ça tombe bien il est génial en plus.
Dans Space Alert, un jeu de cet étrange animal qu’est Vlaada Chvàtil (à vos souhaits), nous incarnons des cadets de l’espace devant survivre 10 petites minutes. Aussi étrange que ça sonnera, le jeu en entier consiste à poser devant soi 12 cartes en 10 minutes. C’est tout.
Dans un souci d’économie d’électrons, laissez-moi d’abord définir la référence suivante, réutilisable un peu partout dans le texte.
[FUBAR]: Foutre le bordel dans vos plans magnifiquement planifiés et vous promettant une mort certaine par destruction du vaisseau durant la mission d’exploration, probablement dans d’atroces souffrances, asphyxie spatiale ou violation de votre intégrité physique par des extra-terrestres vicieux.
La première partie du jeu est en temps réel, le long d’une « soundtrack » de 10 minutes parsemée toutes les quelques secondes d’événements suivants comme ce qui suit (faite par un fan sur un thème « Star Trek »):
Des menaces surviendront à des moments précis (« Au temps 3 » par exemple), et avanceront inexorablement, ayant des effets (la plupart du temps du dommage au vaisseau) en chemin.
Des périodes d’échange/pige de cartes d’actions supplémentaires, parfois nécessaires pour en arriver à ses fins.
Des pannes du sytèmes de communication, empêchant les joueurs de se parler, [FUBAR].
Lorsque les événements surviennent, on les ajoute au plateau de jeu, et il faut à partir de ce moment A) Tenter de ne pas paniquer et B) coordonner ses actions pour en venir à bout et faire survivre le vaisseau. Sinon, ben…euh… [FUBAR]. Il y a tellement de choses qui arrivent en même temps qu’il est impossible pour un seul joueur de tout gérer, il faut vraiment faire confiance à ses collègues, et y aller d’un peu d’intuition.
La seconde partie du jeu, un peu plus longue que la première, c’est la résolution fidèle des actions « programmées » en 1ère partie. C’est là qu’on voit si la coordination a été bonne, et si quelqu’un a pensé recharger le réacteur principal une fois de temps en temps. Si l’une des trois zones du vaisseau (Rouge, Blanche, Bleue, ce qui sert aussi à l’orientation des déplacements) subit un trop grand nombre de dégâts avant la fin du 12e tour, ben [FUBAR]
L’humour est omniprésent en filigrane un peu partout pendant la partie:
Il faut « brasser la souris » de l’ordinateur central à tous les quelques tours, sinon le « screensaver » embarque, les lumières se ferment, et les actions de tout le monde sont décalées, [FUBAR].
Tout moment où l’un des cadets tire du cannon laser avec toute sa hargne pour mettre fin in extremis à une menace imminente, pour se rendre compte que le gars juste avant toi a pris le dernier cube d’énergie du réacteur, [FUBAR]
C’est une mission d’exploration, mais l’exploration elle-même, i.e. regarder par la fenêtre pour voir ce qui se passe, est optionnelle, et généralement pas une très bonne idée si tu veux éviter de [FUBAR].
[FUBAR] direct quand tes Battlebots se rebellent (Fuck).
Comme vous le constatez, il est assez facile de [FUBAR]. Il est même vrai de dire qu’il est beaucoup plus facile de [FUBAR] que ne pas [FUBAR].
La Cote Alex:3d4, +5 pour les amateurs de jeux frénétiques, +7 si pour vous la gestion de l’énergie d’un vaisseau est plus intéressante que de le piloter, -7 si les règles complexes vous sont rébarbatives, -5 si vous ne pouvez pas vivre avec la responsabilité d’avoir causé le crash du vaisseau à vous seul, -20si vous n’avez pas de quoi ou ne voulez pas jouer la trame sonore (il y a un mécanisme de cartes de scénarii, mais c’est pas la même chose); pas un jeu de camping.
Addendum: En fait, il y a un bon argument à faire comme quoi il s’agirait de FTL: The Board Game, tant au niveau des thèmes (cadets de l’espace) que de l’exécution (gérer/oublier l’allocation d’énergie, ennemis se téléportant à bord).Il faudra bien que j’explore les autres jeux de Vlaada qui a définitivement un bon « track record » avec moi. Comique comme il y a souvent parallèles avec des jeux vidéos (parlons de « co-inspiration » 😉 )
Encore 1 kilo de plastique livré à ma porte, pour ce qui devrait être le dernier shipping de Dreadball. En tout et pour tout: tout livré, en temps et en nombre. Bravo Mantic!
Non, même sur un blog de geek vous échapperez pas au début de notre glorieux sport national. Après tout, j’avais dit que je chercherais la première occasion d’utiliser la catégorie « Sports » (elles ne seront pas légion). Donc, un article sur le hockey sans la moindre vraie référence réelle au fait de jouer le sport lui-même, c’est promis.
Déjà, parlons bagarre. Suis-je le seul à me dire que plutôt que de laisser tomber les gants, les joueurs devraient carrément les garder? Même les boxeurs ont des gants, quand même… Tu gardes le bout où la foule gueule en malade, et tu évites celui où tout le monde reste en silence sur son banc, gêné d’avoir été en train de gueuler une minute avant. Télécino:
Il se pourrait que l’acquisition d’un dur à cuire moustachu de la Floride et d’un suédois de verre ne suffise pas pour la Coupe cette année. Il se pourrait aussi que Travis Moen lâche les gants une fois ou deux cette année. Il se pourrait même que Daniel Brière joue les 82 matches en entier sans se blesser!
Geeks, unissons-nous! Profitons de la saison pour tout faire sauf écouter le hockey!
Profitons de la diffusion des matches sur CBC le samedi soir pour écouter les commentateurs détestant le CH se réjouir du moindre tir au but de Toronto.
Profitons des matches non-diffusés pour écouter les matches à la radio en jouant à Dreadball, bien sûr avec des équipes aux noms outrageusement inspirés des Bruins et de Buffalo.
Profitons de la pause des olympiques pour regarder les équipes européenes gagner au points mais perdre aux poings contre l’Amérique du Nord.
Profitons des choses houblonnées (La Boréale IPA est particulièrement charmante). Souvenez-vous: Une bière par période (overtime compris).
Mais surtout, espérons pour notre Sainte Flanelle. Au nom de Pacioretty, de Francis et du St-Eller, Amen.
Sur une autre note, il y a sur le site suivant un EXCELLENT « squad builder » pour X-Wing fait par Voidstate (le gars est très connu pour ses super bonnes fiches de personnage). J’aimerais voir plus souvent des trucs de qualité comme ça pour les jeux de société.
À l’instar du Caribou pendant le Carnaval de Québec, le Screech est un bel exemple alcool « local ». Rapporté à grands frais par un ami d’un voyage dans cette province qui nous déroba jadis le Labrador, le terme « Screech » s’applique aussi plus généralement là-bas à n’importe quelle « bagosse » (« moonshine ») distillée par le premier venu. L’histoire est plus intéressante que le produit: il s’agirait d’alcool troqué à l’origine par les îles aux terre-neuviens pour des quantités immenses de morue. Puisque que les Jamaïcains n’envoyaient pas nécessairement leur meilleure cuvée quelque part au nord du Jet Stream, on ne pouvait quand même pas s’attendre à ce qu’ils fournissent des barriques étanches, d’où le p’tit fond de goût d’eau de mer qu’on croit y déceler, surtout à la première gorgée (ou serait-ce mon imagination?). Le nom viendrait d’un cri poussé par un pauvre militaire américain qui ne s’attendait pas à ce calibre de tord-boyau.
Ça c’est la belle histoire. Dans la pratique, la marque de commerce « Screech » a été reprise par la « Newfoundland and Labrador Liquor Corporation« , qui en a fait l’élément central d’un rituel sordide impliquant manger du baloney et embrasser une morue (qui n’est pas un euphémisme pour « frencher une terre-neuvienne ».). Ce rituel (le « Screech-in ») est sensé conférer une certaine terre-neuvitude à celui ou celle qui s’y prête.
Je vous surprendrai peut-être en vous disant que c’est loin d’être mauvais dans un Rhum’n’Coke/Pepsi, et qu’on est clairement dans un cas de « c’est si mauvais que ça commence à être bon ». C’est un peu comme boire la sauce St-Hubert; ça peut pas être bon pour toi, mais il y a un sentiment de transgression et d’interdit qui va au-delà de l’ingestion de gras quasi-pur. Le liquide est brun clair, l’alcool se goûte, et si je voulais faire mon « Papilles », on est probablement dans la famille arômatique de la toast beurrée à la cassonnade passée à broil dans le four une minute ou deux (vous essaierez).
Cote Alex: 1d12, +5si vous venez de Terre-Neuve (j’imagine),+5si pour vous « tant qu’ça saoûle » est un critère valide, -10si vous êtes du genre à snobber tout ce qu’il y a en bas d’un Appleton 21 ans. Peut aussi alternativement servir à dégivrer les vitres (de votre bateau, si vous voulez rester dans le thème).
Je l’avais bien laissé présager, et c’est maintenant chose faite: j’ai mis la main sur les nouveaux vaisseaux de X-Wing, sortis il y a une semaine à peine. Les voicis, le B-Wing a de la gueule je trouve. C’est la vague des vaisseaux plus « Bombardier », et le seul que je n’ai pas été chercher est le HWK-290 (le vaisseau de Kyle Katarn dans Jedi Knight).
La navette Lambda, vaisseau iconique de Star Wars s’il en est, est une pure merveille… les ailes se replient pour permettre à fois de rentrer dans son emballage, et d’avoir l’air kick-ass sur le jeu. Elle peut même avoir divers co-pilotes et passagers, dont … Darth Vader (comme passager, pas comme pilote!). Fait inusité, c’est le premier vaisseau à avoir une manoeuvre « 0 » (rester immobile), mais elle est difficile à utiliser.
C’est intéressant de la façon dont ils rentrent progressivement des nouvelles mécaniques. Dans le cas qui nous concerne, c’est la première fois que je vois les bombes avec le TIE Bomber, qui se laissent « à la traîne » tel qu’illustré ci-dessous (Je crois qu’il y en avait sur Slave I, l’un des deux vaisseaux que je n’ai pas avec le HWK-290).
Bref, j’ai bien hâte de mettre tout ça sur la table… je vais voir à construire un scénario équilibré pour Zach et moi. Ces figurines sont vraiment magnifiques, de la belle qualité; ça donne presque le goût de les mettre comme bibelots dans mon bureau à la job. Presque. 😉
Comme je suis certaine qu’aucuns de mes joueurs ne fréquentent ce site web, je me tourne vers vous, vétérants gameurs chezalexiens pour votre avis sur un « bande-annonce » pour un grandeur nature one shot de l’appel de Cthulhu.
http://www.youtube.com/watch?v=c9BtUnP3IlU (prière de « cinquer » le volume pour entendre la trame sonore)
Il me reste une semaine avant l’envoi des invitaitons donc encore le temps de modifier le video. Trop court, trop long? Pas assez de détails (en tenant compte que ceci sera envoyé avec une invitation par courriel avec davantage d’explications sur l’endroit, persos, durée, etc.). Vous connaissez une source pour un meilleur filtre « vieux film » (j’utilise iMovie mais j’ai aussi Adobe Premiere … mais After Effects ne fonctionne pas sur mon ordino)? C’est ma première tentative de faire un truc avec des vidéos mais je trouve les lignes du filtre pas mal répétitives.
Points bonus à qui trouvera d’ou viennent les extraits vidéos.
Hier soir, Alex et moi avons testé sur trois parties 5 des 8 nouvelles équipes. Quelques commentaires à chaud.
Partie 1 : Judawan (pacifistes et qui ne jouent que la balle) contre Z’zor (gros insectes qui ignorent les blessures)
Le point fort des Z’zor n’a hélas pas pu être testé, les judawans n’ayant pas donné la moindre baffe… et la partie ayant été très rapide : victoire des judawans en quelques tour à peine, avec un différentiel de 7.
Pour les Judawans, ça marche plutôt bien : mouvements rapides, jeu de passe, et surtout 100% des actions consacrées à jouer la balle, ça fait une sacré différence. Leur capacité d’esquive leur permet de résister aux coups. La capacité Misdirect met un peu de temps à être maîtrisée, l’utilité principale étant surtout de supprimer les malus dûs aux adversaires lors des manipulations de la balle. On n’en fait donc pas à tous les tours, mais à quelques moment clés.
Partie 2 : Nameless (trucs tentaculaires) contre teratons (gros barraqués qui se téléportent)
La aussi, les tentacules collants des Nameless n’ont pas pu être testés dans leurs pleine mesures, leurs adversaires pouvant se téléporter hors de l’étreinte. Mais même sans ça, ils ont été très très efficaces. Le garde gluant n’est pas vraiment là pour frapper, mais pour faire le soutien offensif (il colle un malus de -2 dés) ; le garde rugueux, c’est lui qui frappe. Et il le fait bien. La seule chose qu’il fait encore mieux, c’est d’encaisser. Quant aux strikers, ils sont vraiment bons : mobiles, habiles, avec une Safe Pair of Hands qui peut donner lieu à quelques jeu spectaculaire pour peu que la chance des scatter leur sourit un peu.
Les teratons sont forts : tout le monde a 3+ en force, et surtout cette sale manie de se téléporter quand on les attaque de dos ! Après quelques coûteuse erreur, votre adversaire va prendre un graaaand soin à toujours frapper de face, et vous vous allez prendre l’habitude de toujours leur faire tourner le dos aux plus dangereux adversaires. Leur point faible est clairement l’absence de stiker, qui rend difficile de marquer des buts, exactement comme les orxs : les jacks font la job comme ils peuvent, mais ils ne bénéficient pas d’action gratuite de mouvement avant de tirer.
Partie 3 : Forge father améliorés (on a donné Grizzled aux strikers) contre Astarians (tricheurs au corps fragile)
Là, on a bien rit…
Forge father : le grizzled n’a pas pu être testé, faute de baffe sur les strikers, mais le maître mot reste : laborieux !!! Leur manque de vitesse est très handicapant, les rendant impossibles à jouer à bas niveau. À mon humble avis, les strikers devraient voir leur mouvement augmenté de 1.
Astarians : ils sont tout bonnement odieux. Fragiles, mais odieux. Ils ont vidé la moitié de l’équipe adverse rapidement à l’aide de fautes imaginaires, en sous roulant par terre comme seuls le font les plus grands artistes de la comedia del arte du soccer italien, et ils ont profité de leur avantage numérique pour scorer un gros but, pour ensuite jouer défensif et engluer l’adversaire.
Car engluement il y a : cette stratégie tape vraiment sur les nerfs du coach adverse, qui attend frénétiquement le retour des joueurs expulsés pour de vils actes de vengeaaaaaances. On peut même être tenté de négliger la balle, tant ces astarians sont odieux. Et fragiles.
Mention spéciale au garde des Astarians, le seul du jeu qui ait une force à 5+… donc peu capable de donner des coups (quand on l’attaque, mieux vaut qu’il esquive). Pour frapper, il le fait de dos, sur autre chose qu’un striker, et avec plusieurs copains pour aider.
Bref, beaucoup de bon dans cette brouette de nouveautés. Seul bémol : pourquoi les nains ont-ils été créés ainsi ???
Déjà, même si j’ai de bonnes raisons de me plaindre, c’est pas comme si je laissais ma Wii U débranchée; j’ai fini par passer le maudit bout infaisable à ZombiU, passer le temps n’aura jamais été si facile qu’avec Star Wars Pinball, et fiston fait encore très bon usage de toute ma librairie de jeux Wii (dont l’excellentissîme Kirby’s Return to Dreamland, le jeux le plus rentabilisé de l’histoire des jeux rentabilisés de l’humanité). Il ne se passe pas une semaine sans que j’allume ma Wii U, même s’il se passe couramment 2 ou 3 jours sans qu’elle n’aie d’amour de ma part.
S’il me fallait absolument un « fix » pour maintenant, tout de suite (genre je me casse les deux jambes), il y aurait The Wonderful 101, sorti cette semaine, qui a des reviews plus qu’honnêtes et qui ferait probablement mon affaire. Je pourrais peut-être aussi enfin finir Assassin’s Creed III…
C’était mon objectif de l’année, et je l’ai atteint hier soir, preuve à l’appui (vous savez tous qu’on ne falsifie pas ça, un screenshot iPhone). J’avais même 3 minutes de « spare »!
Pour le côté « inspiration » de l’histoire, je dois vous rappeller que je suis un geek-nerd-tronche très sédentaire, qui s’est mis à la course par pur dépit quelque part en juin. Si je peux le faire, vous aussi c’est sûr. J’ai maintenu à peu près 3 fois/semaine (44 sorties en 15 semaines), et j’ai graduellement augmenté la distance moyenne parcourue au fil des mois…
… tout en diminuant le temps que ça me prend pour le faire (en « Cadence » ou « pace », soit en minutes/kilomètre):
… jusqu’à atteindre mon objectif, en plein dans les délais fixés. J’en suis très fier. Peu de choses peuvent traduire ma joie, sauf peut-être le GIF suivant.
J’aimerais remercier l’app Runtastic sur iPhone, ma femme, The Black Keys et ma paire de running shoes sans lesquels rien de cela n’aurait été possible. Je ne sais pas ce que je vais viser ensuite, mais chose certaine je ne viserai pas les longues distances: 1heure à courir, ça vient plate en sacrament à la longue…
Avec la sortie de la Saison 3 de Dreadball, il y a maintenant 12 équipes. Il me reste du travail afin de convaincre une masse critique de gens autour de moi que c’est un jeu avec du potentiel et qu’il y a rien de tel que les jeux de ligues, vraiment, mais au moins ce qu’il y a de bien c’est que j’ai maintenant une certaine variété de belles figurines pour le faire! 😀
La Saison 1 a commencé avec les classiques…
… la Saison 2 a introduit quelques styles de jeu plus étranges…
… et la Saison 3 marque le début de certaines des équipes les plus particulières jusqu’à présent… (note: les photos font paraître les figurines plus petites, mais ce n’est pas le cas, même que le Teraton est assez massif…)
S’ajoutent à cela une multitude de MVPs (des joueurs mercenaires), mais surtout des GIANTS (figurines énorme qui ont une base couvrant plusieurs cases hexagonales).
Suite et conclusion de l’aventure, avec le décompte vers les jeux les plus « hots » de la maisonnée dans la catégorie des jeux « Pas encore le droit de voter ».
C’est la clochette. L’ostie de clochette. Comme celle qu’il y a sur le comptoir pour avoir du service au dépanneur. Le jeu est pas inintéressant, et pour apprendre à compter en pré-scolaire, c’est l’extrase, mais le p’tit il s’en sacre pas mal de ton nombre de fruits. Il veut juste varger sur la clochette (très solide, d’ailleurs: qualité). À ranger hors de portée des dits enfants lorsqu’ils ne sont pas en train de se faire mathématiser à la Pavlov.
Le mot de Monsieur Z: On peut faire la sonnette, parce que nous, là, quand on cherche des fruits et qu’on voit 5 fruits ou plus… TING! On sonne la cloche. C’est trop l’fun.
Les enfants restent les grands spécialistes des jeux. Indétrônables. Mais qu’aiment-ils vraiment? Est-ce qu’ils aiment tous les jeux d’un amour vrai ou se prêtent-ils au jeu (pun not intended) juste pour nous amuser? Disposant couramment d’un moins de 8 ans sous la main, je l’ai subi à un processus presque sérieux de revue des jeux de la maison, du moins ceux auxquels on avait joué ensemble.
On place d’abord tous les jeux sur la table et on lui fait placer en ordre de préférence. Pas toujours facile, alors on « guide » gentiment avec des questions comme « tu aimes le jeu X plus ou moins que le jeu Y? Si tu jouais une partie ce soir, lequel tu choisirais? », etc. Ensuite, c’est la revue. Vous verrez, côté critique pas besoin d’être journaliste pour en avoir à dire…
Ahhhhhh, les jeux Kickstarter. Ça donne le vent dans les voiles, et ça donne par le fait même une armée de chiâleux qui vont critiquer toutes tes décisions de jeu, en plus de gueuler sans fin si tu as ne serait-ce qu’un jour de retard. C’est un peu comme avoir un p’tit mafieux juste à côté de toi tout le temps qui te rappelle que « mettons que tu livre pas à temps, ça va être triste pour tes rotules ». Compte tenu de la fiabilité des boîtes de jeu sur les dates de sortie, c’est pas nécessairement une mauvaise idée! 😉
Ça donne aussi des trucs comme Zombicide. Jeu 100% coopératif où on dirige des survivants à une apocalypse zombi (duh). Plusieurs sortes de Zombis: des « walkers », quelques rapides « coureurs », des « gros tas », et une Abomination abominable. Y’a quelqu’un qui a clairement beaucoup joué à Left 4 Dead. Joué 2 parties vendredi soir (en excellente compagnie), et je me sens assez « lousse » pour quelques impressions.
Toujours dans l’idée de vider un peu mon grenier rôlistique voici un ensemble de règles que j’avais commencé à designer pour un « wargame d’initiation ». Le but était de faire un ensemble de règles simples, pour s’amuser à la fois avec les Playmobil de fiston et mes tables de Warhammer 40k. Une seule feuille de règles, très graphique:
Les dés affichés (rouge et vert) sont des dés du jeu X-Wing, plutôt faciles à trouver et achetables « à part » pour pas trop cher. En plus, aucune raison de ne pas avoir le jeu, qui est excellent pour autant. Les dés rouges sont pour l’attaque (3 « pow », 1 « super-pow », 2 « oeil/focus », et 2 blanc) et les dés verts pour la défense (3 « évitements », 2 « oeil/focus » et 3 blancs).
Au verso, je comptais mettre un genre « d’ordre de jeu », par phase, ainsi que certaines règles pour « les objets magiques » (i.e. les épées playmobil qui ont l’air un peu plus cool, genre avec un joyau dessus ou une forme vraiment impressionnante).
Bref, du plaisir pour toute la famille, mais quelque chose me dit que mon plus vieux n’aura pas besoin de ces règles « simplifiées » pour son premier wargame… 🙂
Bizarre, le gars (voir photo ci-contre), mais c’était une superbe exposition, plutôt courte et donc juste assez longue pour une visite avec ma charmante progéniture (qui a par ailleurs passablement apprécié).
Des couleurs impossibles, des formes de plusieurs mètres de haut, des néons…. époustouflant, et inspirant pour ceux qui n’ont pas peur d’un peu de bizarroïde.
Je ne suis pas de très près la scène internationale d’échecs, mais on me dit que les Grands Maîtres Internationaux sont en tout points comparables aux superstar sportives, avec voitures de luxe et jeunes donzelles se jetant sur eux en quête de matériel génétique intellectuellement surpuissant. C’est ça qu’on dit.
Mais comment aquiert-on un titre prestigieux de « Grands Maître »? Simple, il n’y a qu’à obtenir un classement Elo de plus de 2500 (le joueur #1 mondial, Magnus Carlsen, a un balaise 2 862 pour ses 23 ans; bravo!). Cela étant dit, la question qui suit est: « Euh… le classement quoi? ». Le Classement Elo.
Aucunement un acronyme pour Élévation Limitrophe Organisationnelle, s’agit plutôt de l’oeuvre de Arpad Elo, un autre sympathique Tzimisce Antitribu. Son classement a été adopté dans les années ’70 (en même temps que le LSD: coïncidence?) par la Fédération d’échec internationale. Le système est d’intérêt puisqu’il ne tient moins compte de la fréquence de jeu que de force relative. En plus des échecs, le classement Elo est utilisé dans certains jeux en ligne (League of Legends) et dans le Football mondial; c’est la raison pour laquelle le Canada progresserait ÉNORMÉMENT au classement s’il battait l’Espagne ou le Brésil (on est dans la science-fiction ici, quand même).
Je me suis donc intéressé au Classement Elo, et m’étant fracassé le cerveau là-dessus, permettez-moi de vous démystifier cela de mon mieux. Y’a quelques formules, mais je vous jure que vous n’aurez pas à les comprendre. Je vous fais ça en trois étape.
Mage Knight: The Board game est un jeu de plateau sorti en décembre 2011, et que tout le monde a découvert au cours de 2012. Depuis ce temps, c’est la fête au village et même les critiques les plus virulents reconnaissent au moins que « y’a quelque chose là-dedans ». C’est un jeu coopératif OU compétitif OU cooptitif, de 1 à 4 joueurs (5 si on a l’extension, que je n’ai pas), basé sur différents scénarii (oui, je met deux « ii », on est latins après tout) de conquête et de découverte d’un plateau hostile rempli de monstre qui veulent ta peau. Pour les fans de jeux vidéos, je trouve personnellement que c’est à peu de choses près l’incarnation parfaite en plateau de la série « Heroes of Might and Magic« .
Est-ce que ça en vaut la peine? J’essaie de vous expliquer ça…
Vous l’aurez compris, j’ai récemment fait un ménage radical dans beaucoup de mes veilleries, et ça fait retrouver de vieux trucs. Étant depuis quelques années accordé une grande importance à mon actif numérique, je me disais que philosophiquement ça doit bien s’appliquer aussi à mon patrimoine informatique.
Voyez-vous, j’ai un répertoire « jdr » de 5,71GB et 2634 fichiers qui se construit depuis une quinzaine d’années (je n’efface quasiment jamais rien). Il n’inclus même pas le répertoire « Jeux de Tables », imaginez.
Beaucoup de ce matériel n’ayant jamais été publié ailleurs que dansdesforumsésotériques, je me disais que ce n’était peut-être pas une mauvaise idée de dépoussiérer tout ça et de les mettre au moins à un endroit où ce serait référencé par les engins de recherche. Voilà, vous ne direz pas que je n’ai jamais rien fait pour l’humanité. :p
Aujourd’hui à l’honneur: Principe Yin & Yang, un système de jeu relativement simple où la résolution se faisait avec des cartes afin d’accélérer le combat (en théorie). Il y a eu plusieurs itérations, et quasiment tout autant d’univers où ça a été utilisé (dont Cyberpunk, Star Wars, Sabotage! et Matrix). C’est peut-être mes lunettes roses, mais mon souvenir était que ça se tenait assez bien et que les joueurs appréciaient tirer un « JOKER! » en criant quand c’était le temps.
Le système étant simple, il se déclinait facilement en plusieurs univers différents, comme Matrix, où on y ajoutait une mécanique de « En chair/Dans la Matrice ».
J’avais aussi utilisé une version pour la version Star Wars, « Crouching Jedi and Hidden Sith Lord » (on reconnaît les références du moment), mais n’avais eu besoin que de la fiche de personnage.
J’ai encore beaucoup de trucs à trouver par fouilles archéologiques. J’ai même quelques trucs qui ne sont plus disponible nulle part malheureusement (ou encore très difficile à trouver), peut-être que ça servira à quelqu’un!
Oui, il fallait bien que ça arrive. On l’a retrouvé, quelque part dans une vieille boîte, il attendait patiemment, un café Second Cup à la main. Alors dans l’intérêt (enfin… l’intérêt… c’est vite dit… dans mon intéret!), quelques vers de ce redoutable romantique croqué au vif dans cette période ingrate qu’est l’adolescence.
Je bouillonne
Je griffonne
Toutes ces idées
Si désordonnées
Qui jaillissent en moi
Et en cet instant
Je suis roi
Roi du moment
Roi de l’instant
Comme nuage écarlate
D’ivresse tant
Je m’éclate
Je forme ce mystère
Bouillonnant
Griffonnant
Que sera Hier
– Le Chevalier Fou, novembre ’95
La vache… c’est pas du Rimbaud mais ça distrait!. C’est tout pour l’instant… peut-être y en aura-t-il d’autre, qui sait? Le matériel retrouvé est assez touffu, mais ça sent à plein nez le sombre et la peine d’amour. Mystère!
C’est d’abord et avant tout un jeu de geek: c’est fait par et pour les geeks. La mécanique est pas trop mal foutu: les règles se tiennent, y’a un brin de compétition féroce, et une fois le choc initial passé de découvrir le modus operandi de chaque faction, on joue assez aisément. C’est aussi extrèment satisfaisant de poser un gros combo de la mort qui tue (« Tiens que je te fous un T-Rex en Rampage! ressucité des morts! ») pour saisir une Base et ainsi scorer.
L’un des critères de BGG pour les jeux est « accepteriez-vous une partie là, maintenant, tout de suite? », et la question est bonne. Je dirais de SmashUp! que quand t’es dans le « mood », c’est probablement comme une limonade par une chaude journée d’été, avec comme corollaire qu’une limonade par une froide journée d’hiver, c’est ben ben ordinaire. Un jeu de geek, oui, mais un jeu de gamers « sérieux » d’abord; les cartes ont beaucoup de texte, et les situations un peu mêlangeantes ne tardent pas à arriver (est-ce que bouger une carte d’une base à l’autre compte pour « played »?). Aucune chance de jouer ça avec des enfants, et c’est bien malheureux (mon p’tit à moi il aime bien les dinosaures).
Autre chose, le « pacing individuel » laisse parfois un peu à désirer, ce qui est le propre des jeux de cartes à bien y penser: quand tes cartes te laissent tomber, et que tu ne peux rien jouer pour 1 ou 2 tours d’affilée, on n’y peut rien c’est un tantinet frustrant.
Je suis très sensible à la durée de jeu: si vous êtes comme moi vous planifiez un tant soit peu vos durées de jeu pour « optimiser », et je n’aime pas qu’un jeu varie grandement de durée (de 15 minutes à 3h). SmashUp n’est pas si mal, en ce sens qu’à un certain point il « converge » vers la victoire d’un joueur, sans trop s’étirer, mais ça donne tout de même une petite impression « football américain »: 1h pour jouer les 28 premières minutes de la demie, 45 minutes pour jouer les deux dernières. J’ai aussi l’impression qu’une fois de temps en temps il doit y avoir une partie qui prend une éternité à jouer.
Je râle, je râle, mais au fond c’est loin d’être un mauvais jeu. Il partage beaucoup de caractéristiques avec les Chez Geek, Kung Fu Fighting et autres Lunch Money, mais c’est tout dire que je crois que je préfèrerais une partie de SmashUp! à ces trois jeux.
Cote Alex: 1d8, +5 si vous avez joué à un jeu de carte (CCG, LCG, etc.) dans la dernière année, +1 si vous aimez les pirates, +1 si vous aimez les ninjas, +2 si vous aimez les Zombis (ils sont forts), +1 si vous aimez les magiciens, +1 si vous aimez les dinosaures, +1 si vous aimez les magiciens, +1 si vous aimez les UFOs, +1 si vous aimez les robots, -1 si vous êtes fans des Leperchauns (… bof).
Enfin, on a pu tester Smash-Up! vendredi et samedi derniers, avec 4 joueurs différents dans des parties réunissant chacune entre 2 et 3 joueurs.
J’espère qu’Alex nous donnera bientôt sa propre critique et sa Côte Alex (t).
Tout d’abord, je dirais c’est un jeu qui incite à avoir une bonne ambiance, tant par le thème que la drôlerie des situations. Néanmoins, la mécanique semble assez solide et même avec des règles qui s’acquièrent très rapidement, on a vite des cas assez complexes qui peuvent survenir, quand les effets permanents de cartes des différentes factions se combinent entre elles et avec la propriété d’une base.
Certains libellés peuvent faire qu’on s’interroge sur la portée exacte d’une action, mais avec un peu de pratique, ça rentre tout seul.
Comme le faisais remarquer Alex, la traduction en mécanique des jeu de chaque thème (faction et bases) est vraiment bien faite.
Nos deux premières parties ont eues leur lot de retournements. Les deux dernières moins, mais avec plus de pratique dans l’art d’agir ensemble pour contrer un adversaire qui a de l’avance, ça aurait sûrement été plus serré dans la 3ème. Au total, 3 gagnants différents avec 4 joueurs.
On notera aussi qu’une mauvaise répartition des cartes dans le deck peut ruiner pas mal une partie dans certains cas (si les cartes dont le potentiel est vraiment au long terme mettent du temps à arriver, comme certains pirates). Mais c’est assez normal dans un jeu de deck-shuffling (tellement vrai pour Magic tG).
Par contre, avoir les cartes moins fortes au début m’est pas forcément si handicapant. Les autres vont manger leur pain blanc en début de partie, mais quand les grosses cartes vont arriver chez le petit-poucet de la partie, ça peut vite rééquilibrer les forces en présence. Il faut donc savoir se contenter des miettes quand on est dans une mauvaise passe, chaque point collecté est important. Ceci dit, ce sera plus dur dans une partie à 4, quand le 4ème ne collectera aucun point.
Enfin, on doit noter l’excellente performance des zombis (yeaaah ! Ou plutôt, Braaaaaainzzzzz…), qui n’ont finalement connus qu’un revers en 4 parties (face aux redoutables robots-magiciens).
Si je me souviens bien, on a vu les affrontements suivants :
Partie 1 (très très serrée): Zombis/Aliens (Win) – Magiciens/Ninjas – Pirates/Dinos
Partie 2 : Zombis/Pirates (Win) – Aliens/Robots – Tricksters/Dinos
Partie 3 : Zombis/Robots (Win) – Ninjas/Pirates – Dinos/Magiciens
Partie 4 : Robots/Magiciens (Win) – Zombis/Tricksters
Très déçu par la combo ultime sur le papier : Ninjas/Pirates, mais la mer ne voulait pas de moi, elle m’a cassé. J’ai dû briser un tabou en faisant cette combo et je l’ai payé cher.
J’ai hâte d’essayer les dinos, surtout combinés avec les zombis ou robots…
Et suis déjà impatient d’essayer les extensions pour encore plus de variétés 1
[Note: je voulais faire en préambule un article sur « Les jeux de ligue 101 », mais ça devra attendre et je vais assumer que vous savez ce qu’il y a d’intéressant à se joindre à une ligue de jeux de société. C’est la vie.]
– Bon, Didier, la fin de l’année fiscale arrive et on a quoi dans le tordeur? – Ben… Blood Bowl 2, mais il est pas prêt.On s’est tellement fait rentrer dedans par les seules personnes assez folles pour acheter ça (les fans finis de BB) pour le dernier, il faut au moins corriger un peu sinon on a l’air fin. – C’est quoi encore le problème? Pas capable de juste mettre un mode coop ou quelque chose comme ça? – Ben tout le monde s’est plaint de notre AI, alors on zigonne* pour en faire un qui se tient, mais on a de la misère à ce que les joueurs aient pas l’air con. – Et qu’est-ce qu’on pourrait faire pour fermer le clapet de ces rabat-joueurs… haha… « rabat-joueur »… la pognes-tu?. – Haha, patron… ben on pourrait laisser le joueur faire son AI lui-même, avec un « Playbook » à programmer, comme ça ils ont qu’eux à blâmer si l’AI c’est de la merde. – Génial. Je veux ça pour lundi. – Mais ma femme accouche, lundi! – Pas grave, prenez ce que vous avez déjà comme moteur de jeu, vous enlevez tout sauf la gestion d’équipe et la génération d’AI, vous me mettez ça en Blood Bowl 7, et je veux ça lundi sans faute, même s’il est pas fini… on le mettra sur « Early Acces » de Steam ça va passer. Exécution.
* Note: le meeting de production était en français de France, alors je vais quelques traductions instantanées genre « bidouiller » vers « zigonner ».
District 9 était génial. C’était d’abord un film avec un commentaire social, puis (accidentellement) un film de science-fiction complètement sauté avec des effets spéciaux réglés au quart-de-tour et quelques scènes un peu « gore ». C’était excellent. On attendait donc beaucoup du nouveau film du réalisateur, Elysium, qui partait pas mal de la même prémisse que personne ne se gênerait pour faire un film engagé, et exploser 3-4 trucs chemin faisant.
Alors pourquoi est-ce que j’en suis ressorti avec une vague déception? J’ai vraiment de la misère à mettre le doigt sur le bobo. Cherchons.
J’ai été pris de court moi aussi récemment par un concentré de sagesse belge qui circule avec la vivacité d’un colibri lubrifié hyperactif sur la toile. Après le choc initial d’avoir vécu si longtemps dans l’ignorance de ces habitudes à éviter, ma plus grande réalisation est qu’il y en a encore tant d’autres qui lorgnent du coin de l’oeil pour venir nous gâcher la vie. À la rescousse, donc.
✔ Se rentrer un clou dans un oeil. Vivement déconseillé. Ceux qui cultivent cette mauvaise habitudent gaspillent rapidement à la fois leurs yeux et leurs clous. Idem pour se rentrer une barre à clou dans une oreille.
✔ La diffamation. Ça c’est quand le commérage de faussetés finit devant les tribunaux. Optez plutôt pour dire la vérité, comme ça ça s’appelle juste « écrire pour le Journal de Montréal », ou « les médias sociaux en général ».
✔ Oublier ton cell sur le dessus de la toilette. Outre le risque qu’il pique une plonge et aille rejoindre le bassin sceptique plus bas, tu vas prendre tes textos en retard pour le 5@7 de ce soir et compromettre ainsi toute chance de pas rentrer seul à la maison (pour récupérer ton cell).
✔ Regarder « 30 Vies ». On évalue que cette habitude est un peu plus néfaste que la cigarette, et légèrement moins que d’aller voir un film mettant en vedette Éric Salvail.
✔ Kicker les handicapés. Ou leur donner coups de genou dans la face. Même kicker leur chaises roulantes c’est limite un peu. Évitez d’en prendre l’habitude, c’est dur d’arrêter après en plus.
✔ Rire du gars avec des barniques qui fait ton support technique. Pis comment tu vas brancher ton AppleTV comme du monde sur ta nouvelle télé la prochaine fois, hein? HEIN?
✔ Penser négativement. Ça court-circuite avec ton chapeau en papier d’aluminium que tu portes pour que le gouvernement lise pas tes pensées (c’est Edward Snowden qui nous l’a dit). Mieux vaut penser neutre, ou même alternatif positif-négatif juste pour les mélanger un peu.
✔ Chercher l’approbation de Santé Canada. Formulaires, papiers, paperasse, fonctionnaires fédéraux. Non, vraiment, essaie de pas inventer de quoi qui donne le cancer.
✔ Avoir raison à tout prix. À partir de 50 piasses (négociable) ça commence à valoir la peine de pas avoir raison.
✔Réfléchir. Surfait.
✔ Manquer sa vengeance. La seule affaire une « coche » moins bon encore que se venger, parce que l’autre est encore là pour se venger après. Manque le pas du premier coup.
✔ Vivre dans le passé. Parles-en à Marty McFly…t’as de sérieuses chances de finir par coucher avec ta mère et devenir ainsi ton propre père, ce qui est à la fois creepy et consanguin.
✔ Prendre personnel. C’est tellement plus simple de juste admettre que c’est la faute à l’autre gars (ou fille).
✔ Suivre le troupeau de vaches. Mauvaise idée: non seulement tu marche dans la bouse chemin faisant, mais tu vas être en retard à la soirée « speed dating » du Cerle des Fermières de Valleyfield.
✔ Vivre à Lac Mégantic. …Ouin, c’est peut-être trop tôt pour des jokes là-dessus, hein? Hum… OK. Trop tôt. Désolé. Respect aux Méganticois. C’est poche quand un train t’exploses dans le centre-ville (… et ça sonne encore plus poche dit de même).
Bientôt sur cet écran, une autre perle de sagesse Internet, « 6 conseils pour avoir l’air d’un connaisseur en achetant du vin quand y’a une belle fille en mini-jupe juste à côté ».
GenCon, c’est la grand’messe annuelle du gaming « pur » (i.e.pas trop « corrompu » par l’électronique moderne). Je pensais que le « Gen » était pour « General », mais j’ai appris qu ça parlait en fiat de Lake Geneva, WI. Avec le temps ils ont migré vers Indianapolis, et c’est bon an mal an la plus grosse convention de jeux de société/jeux de rôles au monde (~41 000 visiteurs l’an passé). Un jour j’irai faire un tour, mais il faudra sûrement pour ça passer par-dessus mon aversion pour Magic. Cette année, quelques trucs ont retenu mon attention:
Un tournoi de DreadBall, avec les règles de Saison 3. Paraît-il qu’on peut s’attendre non seulement à des « Big Guys » (multi-hex!), mais aussi à certaines modifications sur les points les plus « douleureux » des règles à date. Ça va faire 1 an que le Kickstarter a été lancé, je pense qu’on arrive à une vraie « V1.0 » du jeu, qui a toujours autant de potentiel comme jeu de ligue.
Les développeurs d’Exalted 3, gang de profiteurs qui se sont fait payer un voyage au frais du kickstarter. La gang de tire-au-flanc a intérêt à sortir le livre à temps cet automne. Avec leur attitude, j’accepterai juste pas un « on va le sortir quand il va être prêt »: tu te mets au crochet des fans à ce point, faut livrer mon grand.
Eldritch Horror, ça a tout l’air d’être Arkham Horror en moins long, ce qui est quand même sympathique puisqu’on n’est pas toujours partant pour se faire dévorer par Nyarlathotep vers 2h du mat’ après avoir bûché pendant 3h pour se rendre à lui. Ça se jouerait en solo aussi (1 à 8 joueurs), je garde donc sérieusement à l’oeil.
Bon, j’ai des envies de « jeux longs », moi… un p’tit War of the Ring, un Diplomacy, ou une partie un peu plus grandiose du très génial Mage Knight (pour lequel je vous dois un review…). Je retrouve le temps de retrouver ma tête et je ferai les invitations qui s’imposent.
J’aime bien les gens qui me disent de ne pas trop m’en faire. Quand tu commences à courir, y’en a toujours un pour te parler de supination et d’à quel point tu peux te scrapper les genoux pour la vie en courant (ce qui est probablement vrai), voici un article sympathique pour ceux qui angoissent à l’idée de commencer à faire de l’exercice…
Pas vraiment. Y’a pas de funk dans Shadowrun. Quelques kings, mais pas de funk. C’est cyberpunk, glauque, gris, pis même si William Gibson a déjà dit qu’il aimait pas Shadowrun, on sait tous que c’est un vieux pisse-vinaigre qui n’a jamais avalé qu’on se mette tous à dire « cyberspace » sans lui verser de royautés (« Spook Country » a probablement le « punch » le plus débandant que j’aie jamais lu dans un roman).
Shadowrun Returns est enfin sorti. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, c’est le fruit d’une campagne Kickstarter l’année passée, qui était promise pour janvier 2013. Il est arrivé avec 6 mois de retard, ce qui veut dire qu’il a quand même réussi à être en avance sur le CSeries.
J’ai mis la main dessus, et je m’y suis bien amusé, mais après toute cette attente, est-ce que ça tient la route?
Petite virée au Carta Magica vendredi dernier, ça faisait longtemps que j’étais resté sage, au point où ma chère et tendre m’y a encouragé, c’est dire !
Comme ça semble pas mal endormi ici, je me suis dit que je pourrais donc vous donner des nouvelles de ma ludothèque, et peut-être attirer chez nous des joueurs potentiels…
Résultat des courses :
– Dino Hunt Dice : c’est l’équivalent de Zombie Dice, mais avec des dinosaures. Moins d’extensions que son grand-frère, mais c’est plus adapté aux juniors de la maison. Déjà quelques parties avec fiston numéro 1, qui aime beaucoup et se montre décidément d’une nature assez prudente dans les jeux à prise de risque (déjà Pickomino…).
– 7 Wonders – Wonders pack. 4 nouvelles merveilles, histoire de varier un peu les plaisirs et réduire les risques de répétitions quand on enchaîne 3-4 parties de suite. Par contre, l’une d’entre elle implique l’utilisation de l’extension ‘Leaders’, que j’ai mais n’ai pas encore réussi à ‘vendre’ à mes joueurs.
et enfin…
– Smash-up ! Une merveille de geekness, même si je n’ai pas encore lu les règles (je sais, je vieillis).
Des pirates, ninjas, dinosaures, sorciers, tricksters (gnomes?), zombis, robots, aliens qui s’allient 2 par 2 (dinosaures/ninjas vs pirates/zombis vs sorciers/robots!) pour détruire le plus de bases possibles (all you base are belong to us…).
Avec paraît-il un relent de ‘Magic’ dans la mécanique de jeu. J’ai très hâte de l’essayer, ça semble un des jeux ‘hot’ du moment, et il y a déjà des extensions aux noms très attirants : ‘Awesome Level 9000’ (on ajoute des plantes tueuses, fantômes, stempunks et… des ours -cosaques !) et ‘The Obligatory Cthulhu Set’ annoncé pour septembre (règles de folie et 4 factions cthulhuesques). J’ai vraiment très hâte d’essayer !
Déjà, que je doive ajouter une nouvelle catégorie (« Sports ») pour cet article en dit long sur le niveau de nouveauté de la chose dans ma vie. J’ai commencé à courir, et ce depuis 3-4 semaines, plus si on compte le tapis roulant dans le Gym. Je commence à aimer ça.
J’ai commencé à courir parce que tout le monde court. C’est aberrant: mon boss, mes amis (sur plusieurs continents), mon quart-de-frère, Barack Obama, tout le monde. Un moment donné, quand la pression des pairs te pousse dans la bonne direction, tu met ton orgeuil de côté pour 2 secondes (« NON, je VEUX mourir d’une crise cardiaque à 50 ans, BON!« ).
C’est aussi une histoire de mode, mais j’évite généralement ça; j’ai des shorts carreautés « Mark Tewksbury » qui datent du milieu de mon secondaire. Techniquement je ne suis pas certain si c’est « in » ou « out » vu la résurgence du carreauté dans la mode cette année. Vu qu’il était gay, peut-être avait-il des pouvoirs de prescience sur les tendances en matière de tissus estivaux?
J’ai aussi mes T-Shirts du temps où je travaillais dans les jeux vidéos, certains arborant fièrement un imprimé « Dev Team », un genre d’édition limitée si on veut. Seul élément technologique, des souliers quasi-presque-neufs, du style « Barefoot » mais sans les orteils creepy.
Non, un autre élément technologique en fait: le « App qui va bien « , qui trace mon parcours le long de ma généreuse sudation. Pour un gamer de mon genre, c’est fantastique, avec les « scores à battre » et toutes les statistiques possibles et inimaginables que ça compile (je ne savais pas ce qu’était le « Pace »… c’est quelque chose de ben ben important pour les coureurs apparemment). Et on dira que la Gamification ça marche pas.
Phénomène étrange, dont j’avais entendu parler mais que je confirme: ça crée une dépendance. Je me met à compter les heures avant d’aller courir. Une affaire d’endorphines paraît-il. De là à savoir si ça va surmonter mon niveau d’intérêt notoirement fébrile, c’est un peu le principe illustré ci-dessous, et bien malin celui ou celle qui prédira si je suis capable de maintenir la course jusqu’à l’année prochaine comme je le souhaiterait.
Tout ça pour dire que je cours, parce que tout le monde le fait (y’a pas de petites raisons), et que j’aime bien ça. J’ai déjà éclipsé l’objectif (bien mince) de 5 km que je m’étais fixé, et me tourne plutôt vers le « quart de marathon », en 60 minutes SVP (ce serait vraiment « top »!). Après, je me tourne vers les martiaux, ça me manque.
Et pour ici, puisque je ne compte pas faire mon désagréable et poster mes randonnées urbaines, je trouverai bien moyen de réutiliser « Sports » pour parler du Canadien ou bitcher sur PK quand il va demander 6 millions par année l’an prochain.
Fiasco vient de l’italien pour « bouteille » (pensez « flasque »), via le français où apparemment au 19e siècle « faire une bouteille » était une expression à la mode pour dire que tout avait solidement foiré et que le bordel était pogné. Vous voilà plus instruit sur l’étymologie du mot, mais pas encore dans la façon de se fabriquer un beau petit fiasco maison, chose que j’ai fait avec deux comparses hier soir à la maison.
Remédions tout de suite à ce manque d’instruction.
J’ai vu Iron Man 3. J’ai hésité avec Star Trek: Into Darkness, et j’aurais dû suivre mon premier instinct. Je me suis fait embarquer par un souvenir et une promesse, et j’aurais dû m’en tenir à ça.
J’ai (enfin) fini Assassin’s Creed 3. Juste 94 ou 96% de fait, je me dis que si je m’ennuie un jour, je pourrais toujours aller compléter les quelques trophées de chasse ou refaire les missions qui ne sont pas ‘parfaites’. Mais bon, peu de chance considérant les autres jeux qui m’attendent. Et en pleine période ‘pirate’ avec les garçons à la maison, Ubi fait très fort en annonçant un AC4 à saveur pirate justement, pour l’automne.D’ici là, il y a des chances que je succombe pour ‘The last of us’, qui me fait régulièrement de l’œil.
En attendant, j’ai repris InFamous que j’avais lâchement laissé tombé pour aller zigouiller du sale colon anglais. Du coup, ça fait encore plus mal paraître Ubi (désolé Juju) pour tout ce qui concerne le temps de chargement. Je pense bien que AC demande de charger plus de choses qu’un vieux jeu comme InFamous, mais la différence en temps de chargement est si grande que l’explication ne me suffit pas. En fait, au delà du temps abusif, la logique même est mauvaise.
Exemple : je suis dans une rue de Boston, on m’informe qu’un de mes convois se fait attaquer dans une forêt. Le jeu essaye de susciter un sentiment d’urgence, j’ai un temps limité pour sauver le convoi, sinon je le perds. Je fais donc un ‘déplacement rapide’ vers le lieu de transition vers l’extérieur de la ville. Chargement. Me voilà au point de transition. si j’avance tout droit, on me propose de retourner dans la ville, il faut que je fasse un virage à 360 pour qu’on me propose de passer dans ‘La Frontière’ (WTF). Nouveau chargement. ensuite, il me reste à rejoindre ‘à pied’ le lieu de l’attaque, voire à utiliser un autre déplacement rapide pour m’en rapprocher. À ce niveau là, le sentiment d’urgence est un peu galvaudé. Pourquoi ne pas me laisser aller directement dans une région ? Je doute que charger inutilement une région de transition facilite de quelque façon que ce soit le chargement de la région de destination, et ça n’apporte que de la frustration du côté de l’expérience de jeu, surtout avec le coup du 360 degré contre-intuitif.
Quand je vois que ce genre de conneries passe le QA, je me demande si ce sont les testeurs qui ne font pas leur travail ou l’équipe de dév qui ne veut pas se remettre en cause.
Si je manque une mission ou meure, ça prend un temps notable pour recharger le jeu. Dans InFamous, je me retrouve au point de départ de la mission ou à l’infirmerie la plus proche 2 secondes plus tard, je n’ai même pas le temps de prendre une télécommande pour régler le volume de la TV.
Malgré tout, j’ai assez aimé ce nouvel opus de la saga, mais je dois avoir une âme d’ (euh…) assassin (?).
Sinon, sur mes tablettes on trouve Heavy Rain, L.A. Noir et je ne sais plus quel
Resident Evil, tous encore sous plastique. Je pense aussi emprunter le Batman Gotham City que j’ai offert l’hiver dernier, et je n’ai -toujours- pas fini FallOut 3 GotY edition. Fallout, c’est mon Arlésienne… j’y reviens de temps en temps, pour quelques jours ou semaines, avant de passer à autre chose.
Et vous, à quoi jouez-vous ces derniers temps ? Qu’est-ce qui vous a plu ou déplu, et qu’attendez-vous avec impatience ?
Bon, la suite de ma réflexion sur le Kickstarter de Exalted. C’est un peu du gangstérisme ( spécialité de Gilles, de Laval, par ailleurs). Bon j’exagère, mais je ne vais quand même pas faire de contribution à leur campagne de Kickstarter, que je trouve carrément malhonnête d’ailleurs.
Permettez-moi un accès de Nerd Rage, s’il vous en convient.
Je veux un livre de JdR, tout simplement. Je ne veux pas un PDF, un livre en « print on demand » (quoique…voir ci-dessous), je ne veux pas de la super-duper-deluxe-extra-fromage-bacon-Edition, je n’ai rien à foutre des cartes de la Création imprimées sur du papier tressé avec des poils pubiens de l’auteur ou des signets embossés de platine. Je n’ai aucunement besoin de musique d’ambiance en mp3, de version « quickstart » des règles ou de PDFs de vieux suppléments (que j’ai peut-être même déjà).
Je veux un livre de Jeux de rôles, pour faire des parties de jeux de rôles (tsé).
À ce prix-là (130$+tx), c’est le double du prix d’un livre. Je n’achète vraiment pas le « on subventionne un processus créatif » dans ce cas-ci: de leur propre aveu le livre est écrit et sort pareil. C’est tout simplement de la pré-vente de versions deluxe (qui rapportent plus), et je ne vois aucune raison pour ne pas produire un livre de base à part l’appât du lucre.
Je me suis quand même commandé un (autre) livre en « Print on Demand » de drivethrurpg.com, histoire de voir la qualité de la techologie. C’est probablement ce que je commanderai, mais j’ai certaines réserves à voir certains commentaires, et j’ai très peur que le livre soit de qualité inférieure/insuffisante (bref, de me faire fourrer). De toute manière, si j’en lis bien les auspices des « Estimated Time of Delivery », ils seront disponibles en PoD (~octobre) avant que le livre Deluxe ne soit livré (décembre). C’est donc officiellement superflu pour moi.
Tant qu’à moi, ils sont juste trop paresseux pour faire leur job d’éditeurs.
</nerd rage>
Vraiment, vraiment juste en passant, on m’avait dit que Far Cry 3: Blood Dragon c’était quelque chose de spécial, mais à ce point-là, vraiment, je ne m’attendais pas. En dedans d’une heure, je me trouvais dans la situation d’être un Cyborg-Commando en Jeep qui se faisait courir après par un dinosaure qui lance des lasers par les yeux.
Trop fort.
>>>Plogue Gratuite<<< Seulement 15$ sur Steam, pas besoin de déjà avoir FC3.
Bonne nouvelle #1: Ça arrive. Faut s’entendre, la 2e édition n’était pas un chef-d’oeuvre de clarté et de fluidité de jeu. Pour y avoir joué beaucoup, ça n’enlève rien au setting en lui-même, mais fallait quand même booker dans son agenda solide avant d’amorcer un combat.
Bonne nouvelle #2: Faut pas s’en faire, c’est déjà « fundé », avec quelques heures de faites. Encore un de ces trucs qui va aller chercher le « geek money » qui dort dans nos cartes de débit à puces sans difficulté.
Bonne nouvelle #3: Toujours pas de Rebbecca Borgstrom en vue.
Première mauvaise nouvelle: Non seulement c’est 130$ minimum pour en avoir une copie papier, mais ça ne sera apparemment même pas vendu dans les magasins, juste en Print-on-Demand (PoD) et via le kickstarter.
Deuxième mauvaise nouvelle: Ils ont pas été super inspirés pour le look du/des livres, si vous me demandez. Regardez ce qui suit et dites-moi que ça a pas l’air d’une Caramilk en manque d’être déballée:
Mais Exalted, c’est Exalted. Au-delà des tonneaux de dés requis pour correctement mesurer l’ampleur du pouvoir des Exaltés, et de la prose mystifiante de Rebbecca Borgstrom (les Yozis aient son âme), Exalted a apporté quelque chose de vraiment « frais » quand c’est arrivé, et a fait une preuve qui laissait à désirer: qu’on peut faire de la Fantasy sans trop de Tolkien.
Pas que c’est si mauvais que ça le travail du professeur JRR, mais d’aller fouiller dans les contes et légendes asiatiques, dans les épopées de Gilgamesh et les odyssées greacques pour y trouver des héros et des façons de faire que D&D. Des héros moins « occidentaux », des Onis cornus juste à côté de légions quasi-romaines, il n’y avait rien qui avait apporté cette saveur-là de fantasy avant.
Alors je vais me questionner (et questionner mon compte en banque) pour savoir si je Pledge, mais j’y penche sérieusement ne serait-ce que pour tout le bon temps que les auteurs originaux m’ont donné à rouler des tonnes de dés à dix faces.
Je reçois des colis étrangers par la poste, et y’a des gens qui vont venir chez moi chercher des petits sachets et me donner de l’argent pour (probablement cash, peut-être même dans une enveloppe brune). J’espère que mes voisins ne sont pas trop paranos…
J’ai aussi terminé une « première passe » pour les règles du DreadPuck, ainsi qu’un pitch « utilisable » pour une partie. Tout cela n’est que théorique bien sûr, et surtout quelque chose à faire pendant que le Canadien se fait passer à tabac par du monde de l’autre côté de la rivière des Outaouais.
Je ne veux pas nécessairement faire de cet endroit une « liste de liens » (on a Facebook pour ça), mais dans la catégorie des sujets importants, en vue du match de ce soir (télévisé à CBC d’ailleurs pour les pauvres comme moi qui n’ont pas RDS): Un conseil important pour maintenir la température de sa bière.
Enfin on fait les séries, fini les folies
Là c’est baston et rififi
Boston, Philadelphie
Avec les fantômes du forum
On n’a pas peur de personne
Chaque homme donne le maximum
Pour que cette année soit la bonne
Au printemps la fièvre est universelle
Pis y a juste une place où la glace y faut pas qu’a dégèle
Ici le sang c’est de la sève qui monte jusqu’à nos lèvres
Le cri se change en un chant de ralliement qui s’élève
Nos chevaliers sont en cavale pour ramener le Graal à Montréal
Le tournoi est un chemin de croix parsemé d’émoi
Mais la coupe, on y croit, comme autrefois, on a la foi
Pis si c’est pas c’t’année, ben comme dirait René
À la prochaine fois, Québécois !
J’aime le hockey… j’aime la vitesse du jeu, j’aime l’habileté des joueurs, sa robustesse bien sûr, le fait que la patinoire ne prend pas 10 minutes à traverser, et que les parties ne finissent pas 1-0. Je déplore par contre le fait que les jeux de plateau de hockey sont quasi-universellement merdiques.
J’avais essayé momentanément de « convertir » le vénérable jeu de ligue Blood Bowl en jeu de hockey. D’autre aussi ont essayé, mais force m’est d’admettre que ça ne marchait pas, trop de concepts étrangers: devoir choisir entre bouger OU frapper, les passes très « american football » et rares, les points qui se scorent en entrant dans une Zone, etc. Bref, rien à faire, c’était comme faire fitter Amir Khadir dans un déjeuner de financement de la CAQ.
Extrait d’une réunion de production d’Oblivion (Sortie: 19 avril 2013).
Producteur – OK, facque qu’est-ce que les jeunes qui aiment la Sci-fi aiment dernièrement, ça nous prend ce public-là…
Gars 1 -… Ben… y’avait l’affaire de Star Trek, là, avec le nouveau Spock pis…
P- Star Trek, l’affaire avec les Borg? Deal, c’est d’dans. Next!
Gars 2- Euh… ben c’est pas mal ça… le reste c’est des jeux vidéos.
P – Pour vrai? Bon ben pas grave, pitchez-moi ça dans le film pareil… allez on énumère SVP!
G1- Ben… le post-apocalyptique c’est pas pire, genre Fallout 3 ou Wasteland, pis faut que ça tire à la Call of Duty, ou à la XCOM…
G2- … ah, pis faut que ça aie l’air de Mass Effect. Il est trop fort le design de Mass Effect!
P – C’est d’l’or en barre votre affaire les gars! On part avec ça! On va faire des millions!
G1-… ça prend pas une histoire?
P- Non, pas vraiment.
C’est en gros le résumé pour Oblivion… ultimement ça n’en fait pas un mauvais film, mais disons qu’on est loin des histoires ficelées tricotées serrées du dernier Star Trek (et du prochain, j’espère). Quelques concepts sympathiques, mais c’est bien la première fois que Morgan Freeman me fait grinçer des dents avec son jeu d’acteur.
La « cote Alex »: 1d12,+10 si tu trippes Mass Effect.
(Cote Alex: Plus c’est haut mieux c’est, de 1 à 25)
Voici le « Report to Stakeholders » annuel de SJ Games. Toujours intéressant de le lire pour avoir une perspective unique sur l’industrie du jeu. À l’intérieur: pourquoi Kickstarter a foutu le bordel dans leur compagnie cette année…
Le jeu parfait n’existe pas, je crois que ça a été prouvé mathématiquement à un moment ou à un autre ou du moins, par la publication de Monopoly édition « Ketchup Heinz ».
Alors je l’avoue: j’aime bidouiller les règles. J’aime les ajuster, mettre un peu de « bon sens », codifier les règles, souvent les simplifier ou retirer avec élégance (j’essaie) les bouts du jeu qui me font grincer des dents.
Mais ai-je le droit moral de le faire? Je ne suis pas Game Designer (but I play one on TV) et n’ai pas la prétention de détenir (toute) la véritée absolue, mais je me rend compte que le sujet génère bon an mal an des discussions relativement animées, qui polarisent les geeks et produit des explosion de nerd rage. Continuer la lecture de Bidouiller des règles
Après une séquence d’évasion tout à fait réussie il y a quelques temps. J’ai décidé de remettre ça avec une deuxième gang, histoire de rentabiliser mon achat de la boîte de base (un peu) et de voir comment le jeu se comporte avec un MJ un peu plus habitué avec le système et ses jets de dés biscornus, et forcément plus à l’aise avec l’aventure étant donné que c’est le deuxième passage.
Alors est-ce que le système assez de jambes pour courir sur la longueur?
Ayant eu pas mal de temps libre dernièrement à la maison, il a bien fallu meubler ça avec autre chose que la télé d’après-midi (All Hail Shopping TVA!). Alors je me suis procuré une série dont ça fait longtemps que j’entends parler: Cowboy Bebop. Je sais, je sais, c’est du Manga, et en partant je suis pas un méga-fan, mais je file pas mal « Vaisseaux Spatiaux Poussiéreux » dernièrement, alors ça tombait pile-poil là-dedans (je vais peut-être me re-taper Firefly…) En partant, faut vraiment écouter en entier le générique, c’est important (jusqu’au bout… la finale est extra-nice!)
Quand je vous parlais que c’était pour fiston, je ne mentais presque pas! Pas plus tard que ce soir, j’ai subi une cuisante défaite aux mains d’un enfant de 6 ans. Pas une demi-défaite non plus, une vraie. J’ai constitué deux escadrons de 65 points sans « habiletés spéciales » ni équipement pour garder les choses simples (d’où la quantité de pilotes recrues/de bââase).
Les Rebelles (Junior):
Un YT-1300 avec un Contrebandier « générique » (27 points)
Un X-Wing avec un pilote recrue (21 points)
Un A-Wing avec un pilote prototype (17 points)
Chez les impériaux (moi)
Un TIE Interceptor du Avenger Squad (20 points)
Un TIE Advanced du Tempest Squad (21 points)
Deux TIE avec des pilotes de l’Académie (2×12=24 points)
Sans m’étendre dans les détails, j’ai passé à un cheveu d’éclater son A-Wing au début du match, mais ayant manqué mon coup, j’ai un TIE qui y a passé sous le feu du X-Wing. Après, il a fait un usage super judicieux de son YT-1300 qui a une tourelle (et tire donc sur 360°), et m’a fait sauter mon Interceptor juste après. Le reste, c’était de la formalité. 😉
J’ai peut-être pas sorti les m4d sk1llz, mais j’ai pas joué « mou » non plus. On applique toutes les règles (portées, actions, « stress », etc.), sauf les « dégâts critiques » (vu la présence de pas mal de texte en anglais), donc pas de quartiers pour les ponpons.
Rappelons que la première campagne été en bonne vois de ramener pas mal de brouzoufs, mais que pas mal de critiques c’étaient fait entendre sur son coté complexe/brouillon, sur la mise en avant de la version Ipad et sur les questions de shipping en dehors des US. Days of Wonder avait donc décidé de l’annuler pour en refaire une plus clair en Mars. Et justement, on est en mars.
Au menu donc, une campagne plus claire avec moins de niveaux de pledge et une séparation plus net entre la participation au projet numérique ou physique. Et surtout sa partie numérique est entièrement tourné vers les allergiques a ios puisque ça commence par du steam et android. La version Ipad sortant cet été quoi qu’il arrive.
Au passage on notera la nouvelle vidéo, plus simple dans l’idée de cette nouvelle campagne, réalisé par mes soins cette fois à Montréal.
La campagne a commencé TRÉS fort, puisqu’en moins de 2 jours 100 000 brouzoufs ont étés levés, soit plus que ce que la 1ere campagne avait levé en 1 semaine.
Vous vous souvenez que je parlais des sorties de Shadowrun pour l’an 2013? La plus attendue dans mon cas est sans contredit Shadowrun Returns, financé par Kickstarter l’an passé (j’y avais contribué moi-même).
Ben le premier vidéo pré-alpha-pas-fini-sneak-preview est sorti, et c’est très très beau. Magnifique si vous me demandez.
C’est à mon sens un super bel exemple d’un Kickstarter qui s’enligne pour livrer exactement ce qu’il avait promis:
Tu as vraiment le feeling qu’ils ont mis les efforts pour avoir une histoire solide, juste par le détail qu’ils accordent au système de conversations. Ils ont promis des outils pour que les joueurs puissent faire eux-même leurs propres scénarios et intrigues. Ça promet.
Pas de 3D, juste du bon vieux 2D isométrique, mais très bien fait avec un look « comic » on ne peu plus HD et moderne. Ça va être un beau jeu, pas de « graphique style classique » ici.
Toute la complexité stratégique du jeu, qui était présente dans les anciennes éditions, est présente et ça paraît qu’ils sont fidèles à de belles « mécaniques de jeu », juste si tu regardes ce qu’ils ont fait avec le positionnement stratégique des mages.
Bref, ça va être du tonnerre. Le jeu est légèrement en retard sur le planning selon ce qu’il paraît, mais je vais avouer que vu la qualité de ce que j’ai vu, tant qu’il sort avant la fin de l’été ça va être « à temps » pour moi.
Chaque décennie a le droit d’avoir son édition du jeu de rôles de Star Wars, c’est écrit dans leur convention collective. Pour les ’80 il y a eu le jeu original par West End Games, dont la deuxième édition est sortie dans les ’90. Wizards of the Coast a enchaîné dans les ‘2000 avec la version D20 du truc, et puisqu’on est en 2013, la dernière mouture est promise en même temps que le soleil et le retour des beaux jours (soit quelque part d’ici décembre prochain, au Québec).
C’est sûr, je me fais taxer de fanboy de Fantasy Flight Games d’ici la fin de cet article. C’est aussi certain que de me faire accuser de collusion si j’étais un élu municipal avec des liens dans la construction. Je vais braver bravement la chose.
J’ai acheté un Faucon Millenium. Il est magnifique. C’est pour mon fils, j’vous jure. C’est une activité familiale, voyez-vous…
Je suis un ‘carré rouge convaincu’. Je suis également en faveur de la gratuité scolaire. Les tentatives diverses de l’ex gouvernement libéral pour écarter l’ASSÉ des négociations m’énervaient au plus haut point.
Certes, l’ASSÉ tenait le rôle de la branche ‘extrême du mouvement étudiant ‘légal’, rôle souvent nécessaire dans des négociations sur fond d’affrontement (idéologique ou sur le terrain, les deux dans ce cas).
Mais je dois dire que leur position position actuelle me crispe pas mal. Oui, il était maladroit de la part du ministre Duchesne de déclarer que la gratuité ne serait pas proposée au sommet. Il aurait pu dire que ce n’était pas envisageable pour le moment pour des raisons budgétaires à court terme, que cela pourrait tout de même être discuté à long terme, mais que le premier objectif du sommet était de définir une politique immédiate. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai compris le recadrage par Marois, dans un effort pour avoir tout le monde à table. Le contraste avec les tactiques libérales qui prenaient le moindre prétexte pour exclure ou laisser s’exclure l’une ou l’autre organisation est à noter.
Dans ce contexte, je trouve la position de l’ASSÉ plutôt dommageable. Surtout quand ils déclarent que le PQ trahit sa parole et se posent eux comme les vrais dépositaire du mouvement de l’an dernier. Mouvement qui avait accepté de mettre la gratuité (sujet moins consensuel) de côté pour parer au plus pressé : contrer les hausses. L’un des risques de leur décision de boycotter le sommet est qu’une partie de la population va faire l’amalgame entre tous les étudiants. Même parmi ceux qui soutenaient les étudiants en 2012, on va probablement voir une érosion de ce support. En bref, l’image des étudiants que Charest a essayé d’imposer à la population, c’est l’ASSÉ elle-même qui va contribuer à la répandre.
Des bon points ? Peut-être, mais faibles. En s’excluant des discussions et en préparant une autre grève, l’ASSÉ conforte son rôle extrémiste et multiplie de fait les moyens d’actions pour faire avancer la cause. Certains s’assoient pour discuter, mais d’autres appliquent de la pression. La tactique est hasardeuse, pour le moins. Elle donne surtout l’impression qu’avec certaines personnes, il n’est finalement pas vraiment possible de discuter.
Un article passionnant aujourd’hui sur le cyberespace sur salon.com (pas le site que je fréquent le plus souvent, en plus) et repris sur /. , mettant à mal quelque chose qu’on prend malgré tout un peu pour acquis avec le temps. Pour résumer le propos, c’est un rappel un peu brutal que l’idée même de l’extraterritorialité du cyberespace est à la base ridicule: Internet roule sur des serveurs, des fils, des fibres et des disques qui appartiennent bien à des gens, et qui ont une localisation bien physique et définie.
… il aurait quand même pu faire ça pendant le lock-out !
Mais sinon, c’est ironique que ce pape très conservateur va peut-être passer à l’histoire comme un pape moderne grâce à ce qui sera finalement sa dernière décision.
Tout le monde parle du Cardinal Ouellette, mais apparemment les québécois ne semblent pas vraiment vouloir qu’il soit élu. Probablement parce que lui aussi traîne une image de conservatisme. Ironiquement, c’est justement parce que pas mal de chrétiens progressifs préféreraient un homme plus moderne qu’il risque d’être élu.
J’écoutais les résumés de la commission, la semaine dernière, et j’étais frappé du mutisme de Joe Borsellino. Il n’est au courant de rien, sauf que la mafia n’est pas impliquée. Il s’est fait tabasser sans savoir pourquoi, mais il se tient désormais ‘tranquille’ (ce qui est contradictoire, comment éviter de froisser du monde si on ne sait pas qui on dérange, et pourquoi).
Pour moi, ce n’est pas juste le premier témoin hostile. Je pense qu’on est arrivé à un autre niveau dans l’organisation. La loi #1 de la Mafia, c’est l’Omerta, la loi du silence. Quelque part, c’est un peu un aveu de M. Joe…
Ceci n’est pas un bateau (hommage à Magritte)
« If I said bateau, I said bateau. Does it mean it’s a bateau? I could have said anything. »
Sur un coup de tête, j’ai acheté chez Renaud Bray un jeu de plateau publié par Schmidt, l’éditeur allemand qui fait du JDR/JDP grand public. Ce qu’on peut voir dès l’achat, ça s’appelle Grimoria et c’est fort joli.
Une fois la boîte ouverte, l’impression de matos de qualité se confirme : un plateau de jeu soigné et élégant, des cartes bien illustrées (même Manu devrait aimer, c’est tout dire), quelques tokens de couleur mais pas trop, et cinq petits grimoires reliés de toute beauté. Les règles du jeu tiennent en un document recto verso. S’y ajoutent des pièces d’or très classiques et un petit livret précisant sur les effets des cartes.
Vous avez l’impression de vous faire avoir quand vous achetez un jeu de société? Vous devriez investir votre facture mensuelle de câblodistribution en Viagra? Peut-être avez-vous raison. Vérifions avec une approche pseudo-scientifique à la noix.
Mais comment mesurer toutes ces formes de stimulis visant à remplir d’une dose continue d’endorphine la vacuité sidérale de notre existence? Simple.
Argent. Divertissement. Amortissement…. Argentissement (gardez-moi le copyright)
Petite tournée sur les Internets et je suis resté surpris: est-ce que j’étais caché sous une roche pendant 2012 pour ne pas suivre les actualités du jeu de rôles à ce point? Des vieilles franchises qui ressortent des nouvelles éditions, dans un paradigme nouveau, frais et bien formé qui va attirer des légions de nouveaux rôlistes?
Un petit topo de l’année, qui s’annonce bien pour les fanatiques des « bons-vieux-jeux-sur-table ».
J’ai encore dans un tiroir, à l’instar de plusieurs ex-accros, une petite réserve bien à l’abri au cas l’envie me reprendrait. Je n’y ai pas touché depuis des années, mais sa présence se fait rassurante. Une fois par jamais, j’ouvre ce tiroir honni et hume avec délice le parfum de ces fruits défendus. Je me dis qu’une seule petite fois, peut-être, je pourrais m’adonner à une soirée de plaisirs interdits: « Rien qu’une, pas plus » me promet-je. Puis, rejetant résolument du revers de la main la tentation qui monte en moi, je referme calmement la boîte, avec l’agréable sensation intérieure d’avoir tel le Messie résisté à 40 jours dans le désert sans sombrer sombrement dans la sombre rechute sombre.
Je parle, bien sûr, de cartes de Magic: The Gathering.
J’ai lu avec grande attention l’aimable billet de ce cher Lex, « Comment geekifier vos collègues de travail » et je dois bien l’avouer, ce texte m’a troublé. Je dirais même qu’il m’a profondément OUTRÉ. En effet, Lex y oppose de manière un peu manichéenne les geeks (sympathique catégorie de l’humanité à laquelle j’appartiens, tout comme ma femme et ma fille) à ce qu’on pourrait appeler « les gens normaux », ceux qui ne savent pas ce qu’est un D12 et pour qui Q est juste une lettre de l’alphabet et non un être cosmique surpuissant. On y décrit ces gens normaux comme un peuple de gentils naïfs un peu farouche à convertir peu à peu.
Est-ce là vraiment la quête du peuple geek ? QUE NENNI !!! Faire face aux gens normaux, c’est tourner le dos à nos véritables ennemis, la seule et unique menace qui pèse sur la geekerie et même sur l’humanité toute entière. Je parle, bien sûr, des NERDS !
Ô ami lecteur, je vois naître sur tes lèvres le sourire narquois de l’incrédulité. Je sais que pour toi le nerd est inoffensif, comme en témoignent les épisodes de Big Band Théory que tu écoutes en cachettes quand tu n’as pas le goût de voir du Star Wars. Soit, je comprends et accepte ton scepticisme. Je vais donc démontrer mes dires : je vais donc démontrer l’existence du péril nerd, exposer ses méthodes et avancer quelques pistes de solutions pour essayer d’échapper à leurs griffes.
Alors que la campagne Small world 2 de Days of Wonder avait atteins les 100 000$ et semblait bien partit pour finir à 300 000, une update est tombée : le projet vas être intégralement rebooté en mars.
Le but étant de se concentrer sur le financement d’une version Android et Steam et de trouver une façon plus simple de proposer la « Designer Edition ».
Vous êtes un geek fini: Vous savez non seulement que le vaisseau de Boba Fett s’appellait Slave I, mais en plus que c’était un modèle Firespray-31. Vous savez aussi exactement ce qu’est que la « Picard Manoeuver ». Les jeux vidéos sont un mode de vie, et vous jouez couramment à des jeux de société (ou pire: des jeux de rôles). Bref, un vrai nerd.
Mais c’est pas si mal d’être geek au fond! C’est aussi payant « d’évangéliser » prudemment et discrètement, pour finir mine de rien par convertir et corrompre vos collègues de travail amateurs de char et d’Occupation Double. Ça rend les relations professionnelles plus cordiales, et qui sait? Peut-être même des collègues de jeu à terme. Après tout, c’est tellement difficile de trouver 7 joueur pour Diplomacy…
NDLR: Si vous êtes déjà concepteurs de jeux vidéos, traducteurs de règles, motion designers de kickstarter et autres éditeurs de jeux de société, tant mieux pour vous, gardez ces conseils pour votre banquier.
Premièrement: oubliez le « Geek Pride ». On part du concept où les gens ne sont pas convaincus qu’être geek est mieux qu’avoir la syphillis. Faut y aller doucement. La belle carte à jouer est la « fierté gênée », dans le style « bah, être geek c’est cool, tu comprends Charles Tisseyres quand il parle ». L’ironie et l’auto-dérision sont vos armes secrètes, et si vous avez un sens de l’humour aïguisé, allez-y à fond.
Deuxièmement, douuuuuuucement. Pas au début. Graduellement. Vous avez tout votre temps, comme dirait Fardoche « la pire chose gars c’est d’effaroucher la jument ». Lundi déclamer son amour de la science-fiction hard (ou soft), mardi débattre que Game of Thrones était meilleur en livre, mercredi reprendre quelqu’un sur le Boson de Higgs, et jeudi ça va mal regarder vous trouver des compagnons de lunch. Personne est pressé, vraiment. Comme « rule of thumb », je dirais « un pièce de geek trivia par semaine, par personne » (et évitez comme la peste les « coming out nerdesques » devant un groupe… ).
Troisièmement, mettez donc les côtés cool de l’avant. C’est tellement plus facile qu’il n’en paraît; faites le lien avec des sujets d’intéret général. Vous êtes tannés de faire rire tout le temps des mêmes affaires? Y’a une raison pour ça, le reste de la planète aussi. Si vous faites une partie de jeux de rôles dans un contexte historique, mentionnez « casual » que vous avez vécu l’accession au trône de Louis XIII la veille, c’est toujours plus intéressant que de dire que votre barbare a pogné son 4e niveau. Si vous êtes en science fiction, mentionnez à quel point Star Trek avait prédit le smartphone il y a 50 ans, mais l’avait placé genre siècle trop tard (voir « auto-dérision » ci-dessus). Sujets à proscrire: le fantasy, la magie, donjon et dragons(la marque, spécifiquement), tout ce qui touche les épées, et surtout les costumes. Du moins pas au début.
Quartrièmement: pas de détails. Jamais de détails. Justement on parlait du 4e niveau du barbare, c’est trop précis. Ne parlez jamais de votre personnage, d’un point de règle ou d’un épisode de série télé précis. Prenez la même règle que pour les communications à l’exécutif des compagnies: si t’as pas pogné l’expression « attention intéressée » en ~15 secondes, y’est trop tard, BAT EN RETRAITE, tu pourras vaincre un autre jour.
Cinquième et dernièrement: pas obligé de rappeler à tout le monde que vous êtes plus brillants qu’eux. Même si vous ne l’êtes pas, ça compte pareil, au cas où vous le penseriez. On s’entend, entre collectionner les souliers de sport versus une saine passion pour l’astronomie, l’un des deux a plus de chance de muscler le cortex (et de mener à une perte tardive de virginité). Certains d’entre nous ont même des jobs qui font chier tout le monde: le geek ci-dessous a envoyé un robot sur Mars prendre des photos (maudit chanceux), c’est pas super bon pour la santé d’emmener le sujet sur la table (voir « battre en retraite » ci-dessus). D’expérience, ne parlez jamais salaire. Slackez aussi sur les références cryptiques (principalement sur les T-Shirts), c’est ce département-ci que ça aide pas (gardez-les pour vos gaming nights)
Bref, en souhaitant que ça aide, si vous vouliez être aidés. Rendez-vous pour la seconde partie, où figurera un plan de domination planétaire complet, par étapes. Indice: le premier objectif implique des jeux de société sur l’heure du midi.
Un peu d’histoire d’abord. Ça commence pas mal avec un jeu qui s’appelle « Rogue », vaguement inspiré de Donjons et Dragons (un peu avant la boîte rouge). Le but de la chose est de faire avancer à travers donjons et monstres tout d’ASCII faits son petit bonhomme (un « @ ») jusqu’à ce qu’il meure, la victoire étant très lointaine et improbable. Très drôle. Ah, oui, j’oubliais: il n’y a pas de « save », du moins pas de « load »: quand t’es mort, t’es mort, faut recommencer du début.
Depuis, ça a fait école comme on dit, donnant même au genre le nom de « roguelike ». Il y a eu Hack, puis Nethack, Desktop Dungeons, Baroque, une tonne d’autres et ce que je qualifierais « d’ultime descendant spirituel », Demon’s Souls. Si vous n’avez jamais essayé l’un de ces jeux, allez vous casser la gueule un peu et revenez, vous verrez ça fait du bien.
Retour Vers le Futur, il y a aujourd’hui FTL (Faster than Light).
Tout ça commence avec un projet Kickstarter (eh, oui, encore lui!) par deux étudiants chinois. Version courte: ils ont largement eu leur argent, et l’ont publié sur Steam après.
L’histoire est simple, et c’est toujours la même. Vous commandez un vaisseau de cadets fuyant les Rebelles afin de joindre le reste de la flotte de la Fédération pour leur porter les informations vitales qui pourraient permettre de gagner la guerre. Et là tu meurs. Ça peut prendre entre 5 minutes et 5 heures.
Les fans de X-wing seront contents d’apprendre qu’on doit gérer l’énergie entre les systèmes, les fans de Baldur’s Gate de savoir qu’on peut faire « Pause » à tout moment, les sadiques seront heureux de suffoquer les adversaires en ouvrant les sas, il y a quelque chose pour tout le monde! L’histoire étant différente à chaque fois (il y a un bon nombre d’événements aléatoires), c’est surtout l’effet « Ah, je me souviens de la fois où… » qui en fait un jeu intéressant et ajoute une rejouabilité essentielle à un jeu qui est un éternel recommencement. Ci-dessous quelques « fois où », et je vous épargne la fois d’hier où un adversaire a désactivé mon générateur d’oxygène…
FTL c’est comme: Essayer aléatoirement toutes les sortes de crème glacée dans un magasin par une chaude journée d’été pour trouver ta préférée. Tu vas pas réussir du premier coup, c’est un peu frustrant à la rigueur, mais au final c’est vraiment agréable. Si tu t’écoeures, tu recommences juste le lendemain.
HIer soir, trois gameurs poilus et invétérés aux crocs allongés et deux vertes recrues innocentes des joies du gaming se sont retouvés chez moi pour genre de « tournoi d’introduction » à Dreadball.
« Dreadball? », dites-vous d’un air dubitatif, bien conscient que j’allais inévitablement vous faire l’explication de toute manière? « Bien sûr, Dreadball… le jeu de ligue sportive futuriste et violente! », rétorquai-je d’un même souffle. C’est celui qui a fait l’objet d’une campagne assez réussie de Kickstarter à l’automne dernier, leur but assumé mais pas avoué étant d’aller chercher l’argent de tous les fans de Blood Bowl frustrés de voir leur jeu préféré « manquer d’amour » de Games Workshop dans les dernières années.
À la suite de quelques parties, quelques constats s’imposent à propos de ce « new kid on the block » qu’est DB.
Premier constat: le jeu n’est pas encore tout à fait au point. Il livre allègrement la marchandise sur certaines promesses:
Le temps de jeu qui se tient autour d’1h-1h15 une fois habitué (quoiqu’en dise Manu),
Les règles sont assez consistantes et simples: la formule des jets est toujours la même, et même la formule pour les blessures et pénalités est bien ficelée.
Les figurines et le jeu ont de la classe une fois sur la table, et les équipes sont variées autant dans leurs statistiques que dans leurs façons de jouer.
… mais arrive un peu « short » sur d’autres promesses importantes:
L’offensive est largement prédominante par rapport à la défensive. Monter un jeu offensif efficace pour aller scorer est satisfaisant, mais bien positionner une défensive l’est beaucoup moins, les choix sont moins tactiques.
Ce n’était pas criant hier, mais les équipes ne sont pas tout à fait balancées jusqu’à présent: les équipes de la Corporation et des Veer-Myn (hommes-rats) ont un avantage en étant très offensives et capable de marquer en un seul tour assez facilement.
Certaines règles sont vraiment juste stupides et devront être révisées ASAP (ou « house-ruled »)… oui,oui, c’est toi que je regarde, règle qui fait qu’un Jack oublié sur la ligne de mêlée te fait perdre un tour automatiquement.
Beaucoup de morts, peu de revenus (et des revenus très aléatoires). À la longues certaines équipes vont être vraiment décimées, et pas sûr que ce soit hilarant.
Second constat, l’apprentissage: Il s’apprend très bien et vite au niveau des règles, mais une certaine « vétérance » avec les jeux de plateau (idéalement du style de Blood Bowl) est requise pour vraiment embarquer de plain pied dedans. Des trois « amateurs » à qui j’ai montré le jeu (certains étant quand même des boardgamers aguerris), la question qui illustre tout ça étant « Bon, je fais quoi, moi? » au début d’un tour.
.Les « pros », eux, les poilus du Blood Bowl, n’avaient aucun mal à échafauder leurs plans.
Conclusion de tout ça? Je suis toujours convaincu que le jeu a du potentiel, et même du potentiel à long terme, mais pour ça il faudra au moins une ou deux « réécritures sérieuses » des règles pour re-balancer et ajouter des options tactiques défensives, sans pour autant briser et complexifier le jeu, ce qui lui ferait perdre tout son attrait. Pas facile.
Les équipes de Saison 2 (Humaines, Zz’or – insectoïdes, robots transformeurs et Judwans – qui n’ont que des Strikers) sont dûes d’ici juin, et forcément avec une mise à jour des règles. On pourra alors voir la capacité de Mantic/Jake Thornton (le designer) à s’adapter. S’ils ne s’adaptent pas, il est intéressant de noter que les semailles d’une communauté assez vivante semblent avoir été semées avec les 2500 « backers » du Kickstarter, alors rien n’empêcherait les choses d’évoluer tout de même. Qui vivra verra!
1ere campagne Kickstarter pour Days of wonder, il s’agit de financer une nouvelle version Tablette (IPad dans un 1er temps puis android et kindle fire grâce a un stretch goal) de Small World.
Au passage on peu rafler des figurines resine 100mm. des version « designer » du jeu et pleins de goodies. Les 2 plus gros backers auront même droit à des plateaux en résine sur-dimensionnés !
Le départ de la campagne à été fulgurant (50 000$ en 3 jours) malgré quelques ratés qui ont déplus a la communauté internet (pas de shipping hors des US, flou sur ce qu’est la « designer Edition », inconnu sur la dispo d’une version android…)
Tous ces points ont étés réglés lors d’une update aujourd’hui et on a droit a un nouveau saut dans le financement de la campagne.
Au passage c’est aussi une occasion de vous faire découvrir une facette de mon travail puisque j’ai réalisé la vidéo de présentation de ce projet (réalisation, cadrage, montage, motion design…). Le sound design/musique/mixage ont été pris en charge chez BAM Prod Montréal et le cadrage des plans de l’équipe Parisienne a été fait par Mr Phal de Tric Trac.
D’autant que je me souvienne, je n’ai jamais été déçu par Nintendo. Le Super NES de mes 13 ans était la chose la plus merveilleuse depuis le pain tranché, et faut avouer que Zelda: a Link to the Past était un classique instantané (si ce n’est d’un puzzle vraiment salaud en milieu de partie). Quelques années plus tard la DS et la Wii ne m’ont pas déçu, loin de là.
Avec ma Wii U, c’est plus mitigé. Pas que ce n’est pas une console avec une très belle expérience, mais à force de faire les sites de nouvelles, je me rend à l’évidence Nintendo a vraiment « lâché la balle des yeux » sur celle-là. Je rappelle qu’à la même époque on avait une trentaine de jeux Virtual Console (dont des classiques comme Sonic et Mario), et Red Steel avait déjà eu le temps d’être considéré comme le pur navet qu’il est.
Là on est deux mois après la sortie de la Wii U, et il y a quelques trucs qui me gossent profondément:
Le « lineup » est sec en maudit: ils ont annoncé « Pikmin » (WTF), un jeu Lego, un jeu pas intéressant de combat de super-héros, pis… c’est ça. Rien vraiment d’autre. Les plus optimistes disent que ça veut dire que Nintendo va avoir un E3 d’enfer à tout annoncer pendant que les autres annoncent leur console. Bof. On verra.
Pas de Virtual Console. C’est un crime. Faut aller dans celle de la Wii.
Le mode Wii est émulé, mais pas émulé « wow, c’est comme si je jouais à la Wii sur ma Wii U », émulé « Sacrament, va falloir que je parte le mode Wii pour jouer à ça… j’m’en vais m’faire un espresso ».
Avoir su, j’aurais acheté? Probablement: ZombiU est un jeu solide et qui me donne la chair de poule (toujours été un peu chicken, j’ai allumé la lumière du salon l’autre jour…), Assassin’s Creed III roule comme un charme, Darksiders II est très bon, et même le mode « Métroïd » de NintendoLand me donne du fil à retordre. C’est pas si mal.
Le grand gain? Le mode « off-tv », qui permet de jouer même quand madame a décidé de regarder Providence… tu te sacre une paire d’écouteurs de iPhone et t’es en business, largement. J’espère que tous les jeux vont continuer à l’implémenter. Darksiders II en Off-TV c’est même mieux que ma télé « pas HD », parce que je suis pas capable de lire les tites écritures tellement elle est pas-haute définition.
Mais je vais me défâcher. Dès que Zelda ou un RPG décent (je peux rêver au prochain Final Fantasy? Pas joué depuis le VIII moi…) va sortir, ou même que la Virtual Console utilisant le gamepad (Off-teeeeee-veeeeeee!) va me permettre de jouer aux jeux que j’ai déjà acheté (hint, hint), je vais tout pardonner, je le sais. Parce que Nintendo a bercé mon adolescence et retardé ma perte de virginité. Parce que Nintendo, ben c’est Nintendo.
La mode est au Reboot, je ne vois pas pourquoi ChezAlex devrait faire exception. Quand t’es rendu à faire un reboot de Hansel et Gretel avec des shotguns, y’a pas de raison, vraiment.
Ça va être difficile, et pas très intéressant, du moins au départ. Et peut-être ensuite. Mais ça vaut la peine je crois. Il se terre systématiquement dans la tête des gens une tonne d’impressions et d’idées qui ne demandent qu’à sortir. Notre cerveau fonctionne 24h/24, et il arrive même qu’il serve à penser. On a tous nos dadas en plus, qui occupent notre espace cérébral pour le plus clair de notre temps. Cette semaine, à des endroits aussi variés que derrière mon volant ou en fixant le plafond de mon lit, j’ai cogité la moitié des problèmes de l’univers – du moins les plus importantes.
Je me demandais la semaine passée « qui est Yan England au juste »…. ah, ouais, lui… je le trouvais bon dans « les Rescapés » (oui, j’écoutais « les Rescapés »).
L’ajout d’un joueur moyen de 4e trio ne suffira peut-être pas à faire gagner la coupe au CH cette année (et ce, malgré que nous partagions un anniversaire). Par contre, Galchenyuk: dans la LNH, c’est pas « un autre cas Eller ».
Y a-t-i moyen d’ajuster la puissance directe des Strikers dans Dreadball pour éviter la dominance des équipes Corporations au dépens des Forge Fathers. Épineux.
Comment je fais, moi, pour éviter que ma vie ne devienne étalée à la grandeur du Web, bref surtout d’éviter que mes collègues sachent à quel point je suis un nerd fini (trop tard).
Penny Arcade Expo à Seattle, ça doit être dur de trouver des chambres d’hôtel.
Comment ça se configure un WordPress au juste? Sécuritairement? Ce serait ben le boutte (le « boutte », pas le « bout ») qu’un gars de sécurité se fasse hacker son blog.
Mage Knight, c’est vraiment un bon board game, mais y’a très peu de reviews en français.
J’en passe, j’en passe beaucoup, mais je sais que vous êtes comme moi. Vous êtes tous, secrètement, comme moi, et vous pensez aux pires inanités dans le confort de votre boîte crânienne.
Je ne suis donc pas seul ,et il est grand temps que j’élargisse les invitations à communiquer. S’il y a quelque chose que 10 ans de ChezAlex m’a montré, c’est qu’un fruit, ça pousse autour d’un noyau dur, mais que les branches vont dans toutes les directions. Je dis ça comme ça mais c’est sûrement des conneries, je suis pas scientifique, encore moins carpologue. Se tourne une page, mais ça ne veut pas pour autant dire que le livre est terminé. ChezAlex est mort, mais il renaît, ou du moins a un fils spirituel.