Oui, il fallait bien que ça arrive. On l’a retrouvé, quelque part dans une vieille boîte, il attendait patiemment, un café Second Cup à la main. Alors dans l’intérêt (enfin… l’intérêt… c’est vite dit… dans mon intéret!), quelques vers de ce redoutable romantique croqué au vif dans cette période ingrate qu’est l’adolescence.
Je bouillonne
Je griffonne
Toutes ces idées
Si désordonnées
Qui jaillissent en moi
Et en cet instant
Je suis roi
Roi du moment
Roi de l’instant
Comme nuage écarlate
D’ivresse tant
Je m’éclate
Je forme ce mystère
Bouillonnant
Griffonnant
Que sera Hier
– Le Chevalier Fou, novembre ’95
La vache… c’est pas du Rimbaud mais ça distrait!. C’est tout pour l’instant… peut-être y en aura-t-il d’autre, qui sait? Le matériel retrouvé est assez touffu, mais ça sent à plein nez le sombre et la peine d’amour. Mystère!
Pas non, pas non, il sera bientôt là!
Et le poète, lui?
À profusion.
T’en avais pas un qui commençait ainsi:
Je bafouille
Je gribouille
Je me gratte les couilles (en fait, je ne pense pas que cette strophe était dedans)
Non, tu te trompes, ça c’était mon poème de déclaration d’amour à ma femme. 😉