Je cours

Déjà, que je doive ajouter une nouvelle catégorie (« Sports ») pour cet article en dit long sur le niveau de nouveauté de la chose dans ma vie. J’ai commencé à courir, et ce depuis 3-4 semaines, plus si on compte le tapis roulant dans le Gym. Je commence à aimer ça.

J'ai l'air de ça, en moins sexy.

J’ai commencé à courir parce que tout le monde court. C’est aberrant: mon boss, mes amis (sur plusieurs continents), mon quart-de-frère, Barack Obama, tout le monde. Un moment donné, quand la pression des pairs te pousse dans la bonne direction, tu met ton orgeuil de côté pour 2 secondes (« NON, je VEUX mourir d’une crise cardiaque à 50 ans, BON!« ).

C’est aussi une histoire de mode, mais j’évite généralement ça; j’ai des shorts carreautés « Mark Tewksbury » qui datent du milieu de mon secondaire. Techniquement je ne suis pas certain si c’est « in » ou « out » vu la résurgence du carreauté dans la mode cette année. Vu qu’il était gay, peut-être avait-il des pouvoirs de prescience sur les tendances en matière de tissus estivaux?

Moi non plus j'y crois pas, Mark.

J’ai aussi mes T-Shirts du temps où je travaillais dans les jeux vidéos, certains arborant fièrement un imprimé « Dev Team », un genre d’édition limitée si on veut. Seul élément technologique, des souliers quasi-presque-neufs, du style « Barefoot » mais sans les orteils creepy.

Non, un autre élément technologique en fait: le «  App qui va bien « , qui trace mon parcours le long de ma généreuse sudation. Pour un gamer de mon genre, c’est fantastique, avec les « scores à battre » et toutes les statistiques possibles et inimaginables que ça compile (je ne savais pas ce qu’était le « Pace »… c’est quelque chose de ben ben important pour les coureurs apparemment). Et on dira que la Gamification ça marche pas.

Ben oui, je cours entre 8 et 10 km/h.

Phénomène étrange, dont j’avais entendu parler mais que je confirme: ça crée une dépendance. Je me met à compter les heures avant d’aller courir. Une affaire d’endorphines paraît-il. De là à savoir si ça va surmonter mon niveau d’intérêt notoirement fébrile, c’est un peu le principe illustré ci-dessous, et bien malin celui ou celle qui prédira si je suis capable de maintenir la course jusqu’à l’année prochaine comme je le souhaiterait.

Unstoppable Force VS Immovable Object.

Tout ça pour dire que je cours, parce que tout le monde le fait (y’a pas de petites raisons), et que j’aime bien ça. J’ai déjà éclipsé l’objectif (bien mince) de 5 km que je m’étais fixé, et me tourne plutôt vers le « quart de marathon », en 60 minutes SVP (ce serait vraiment « top »!). Après, je me tourne vers les martiaux, ça me manque.

Et pour ici, puisque je ne compte pas faire mon désagréable et poster mes randonnées urbaines, je trouverai bien moyen de réutiliser « Sports » pour parler du Canadien ou bitcher sur PK quand il va demander 6 millions par année l’an prochain.

Une réflexion sur « Je cours »

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