Mur. À. Mur. C’est ÇA le Star Wars que je connais et que j’aime.

16 réflexions au sujet de « Mur. À. Mur. C’est ÇA le Star Wars que je connais et que j’aime. »

  1. M’a fait le même commentaire qu’ailleurs…

    Les règles 1 et 2 ne sont pas nécessaires. On peut faire une bonne histoire de SW dans un monde urbain et avec des affaires qui ont l’air plus neuves. Le problème avec 1, 2, 3, c’est que le scénario, les dialogues et la réalisation sont mauvais. C’est pas parce que ça se passe dans une librairie (quoique…). Ah pis la direction des acteurs aussi. Poche.

    3 et 4, oui. Absolument nécessaires.

    1. Pas d’accord, pas d’accord, pas d’accord. Star Wars avait le côté « sale » que Star Trek n’avait pas. Entre les swamps de Dagobah et le dedans d’un astéroïde rempli de Mynocks, il y a quelque chose. À la limite, les bas-fonds d’une ville, comme les saloons des villes-frontières. Le gars a raison: Star Wars ne se passe pas dans un sénat ou une salle de conseil Jedi.

      Le « shiny jet » de la reine m’a toujours tapé sur les nerfs aussi dans les prequels. C’est entre autres pour ça que l’ambiance du nouveau JdR me plaît énormément.

  2. Pas cute… pour autant que je sache, les puristes ne se sont pas insurgés contre Le retour du Jedi, sous prétexte que les ewoks étaient trop cutes…

    s.

  3. Globalement d’accord, mais avec une réserve sur la « frontière ». La trilogie suivait les aventures d’un groupe de rebelles luttant contre un Empire tout puissant. La localisation « à la frontière » est donc logique : elle résulte directement du sujet, sans pour autant être une composante inhérente à Star Wars. L’antélogie raconte au contraire l’apparition de cet Empire tout puissant. C’est donc tout aussi logique qu’elle se déroule dans des lieux de pouvoir et d’influence, comme Coruscant.

    Je pense qu’il doit être possible de faire du bon Star Wars, sans être nécessairement à la frontière. Les faits sont que les 3 épisodes les plus appréciés s’y déroulent. Mais je ne pense pas que ce soit intrinsèque au concept de Star Wars, comme ça l’est par exemple pour Firefly.

    Mais le plus important : Han shot first !!! Pâske faut pas l’faire chier !

    (marrant d’ailleurs, le nombre de polémiques du top 10 qui viennent non pas de l’œuvre, mais du « révisionnisme compulsif Lucassien » ^^)

    1. Voilà! Bien dit!
      Je me répète: c’est pas parce qu’il y a corrélation entre les mauvais films et le lieu (ville) qu’il y a un lien de cause à effet.

      Lucas, il a quand même droit au chapitre, a expliqué que l’univers de la nouvelle trilogie était plus « clean », moins « vieux » – usé – parce que le temps de la République était plus prospère et que l’action était davantage concentré sur des personnages mieux nantis. Ce que je trouve fort acceptable comme explication.

      Maintenant, j’aimerais revenir sur ce qu’Alex a dit…
      « Le gars a raison: Star Wars ne se passe pas dans un sénat ou une salle de conseil Jedi. »
      Cette affirmation est un peu abusive, non?
      Je veux dire, c’est un terrain glissant d’affirmer ce qu’EST Star Wars et ce que ce n’est pas…

      C’est quoi SW?
      Seulement les 2 premiers films? Car le Retour du jedi, déjà, trahissait l’ambiance avec ses Ewoks trop cute?
      Et donc tout ce qui n’est pas ces 2 films n’est pas SW???!?!?
      Star Wars, c’est un univers pratiquement infini, dont la trilogie originale nous donnait un infime aperçu.
      Personnellement, je suis curieux de connaître le reste de cet univers. Je ne veux pas nécessaire du « more of the same ».

      Je me réjouis de la présence des personnages originaux dans les nouveaux films. Pas par nostalgie, pas parce que je me sens en droit, comme une certaine intelligentsia de dire ce qui est et ce qui n’est pas SW, mais bien parce que j’aime ces personnages, et qu’avec un tel écart d’âge, il faudra bien raconter une AUTRE histoire que celle que l’on connaît.

      1. Star Wars, comme beaucoup d’autre films, c’est d’abord une ambiance (props au commentaire d’FX; le feeling « rétro-futur 2e guerre », c’était quasiment entièrement de l’ambiance!). Et l’argumentaire original. Or, je réitère: un sénat, c’est pas vraiment là que ça se passe, ce n’est pas Star Wars, peu importe l’histoire (qu’on veut bonne, on s’accorde).

        Quand tu regardes là où les Prequels ont à mon avis un peu mieux réussi, tu retrouves le feeling de « frontière, exploration »: la bataille sur une planète désertique (Geonosis), et surtout le duel somme toute très réussi sur un monde infernal avec des coulées de lave (Mustaphar). Y’a pas grand’chose à sauver du I, malheureusement. Même quand ils étaient dans l’environnement aseptisé d’une station spatiale, il trouvaient le moyen de se tenir dans les hangars, les prisons… et même les égoûts! 🙂

  4. L’un des trucs qui n’apparaît pas dans la liste mais qui me semble fondamental est l’esthétique « 2e guerre mondiale ». On le voit dans les thèmes (un empire bâti suite à une fausse crise politique, la résistance, etc.), dans l’esthétique (les costumes, les fusils) et même dans une certaine mesure, dans la technologie (avez remarquez le nombre de leviers, de manette qui semblent nécessaire pour un vaisseau spatial?, la similitude entre un bombardier et le Falcon Millenium).

    Cet esthétique était moins présent dans les Épisodes 1 à 3 et je crois que cela a contribué à faire en sorte qu’on ait l’impression que ces films ne sont pas Star Wars.

  5. Il me semble que le 1 si honni est justement celui des trois ‘préquelles’ qui est le plus situé sur la frontière, non ?

    Perso, je suis 10 000 fois plus SW que Star Trek, et pourtant j’ai encore du mal à saisir pourquoi tant de monde descend systématiquement les épisodes 1-3, et surtout le premier. Je pense qu’il y a une bonne part de snobisme geek là-dedans assez paradoxal. À la base on se veut plutôt indépendant des modes, mais c’est devenu une mode de cracher sur ces trois films et plein de fans se lancent avec acharnement à professer un dégoût, qui me paraît souvent un peu caricatural.

    s.

    1. Non. Le 1 était particulièrement mauvais parce qu’il y avait une course de pod de 12 minutes particulièrement emmerdante, Jar-Jar Binks, et un « méchant » en carton-pâte (intégralité de son texte: « Yes, Master » et « At last we will reveal ourselves to the Jedi. At last we will have revenge », et quelques grognements). Ah, pis les midichloriens aussi (voir règle #3 du dit vidéo).

      Le 2 et le 3 étaient généralement mornes, sauf les bouts sus-mentionnés. Allez pas me faire croire que les oreilles vous ont frétillé lors des discours au Sénat, ou pendant les débats du Conseil Jedi.

      Je n’ai jamais dit que mettre « la frontière » dans un film le rendait bon. J’ai dit qu’un Star Wars sans « frontière » sera « moins Star Wars » pour autant.

      1. Bon, encore Alex qui s’arroge le droit de dire ce qui est SW et ce qui ne l’est pas… 😉

        Je le ferai donc moi aussi. SW, c’est essentiellement la bataille entre les forces du mal et les forces du bien. Bien sûr, il y a 1001 autres affaires là-dedans. Mais au final, c’est ce que ça raconte. Et, chose rare!, c’est aussi ce que Lucas affirme de son oeuvre (il se trompe assez souvent quand il en parle!!).
        Maintenant, la forme que prendra cette bataille peut être très variable…

        Même pas pour le plaisir, ni même par habitude!, je vais te contredire… J’ai bien aimé le discours de Palpatine au sénat à la fin lorsqu’il proclame la fin de la République et qu’il se nomme Empereur… Et que tous applaudissent. Ça me semble quand même réussi comme passage.

        Sinon, je suis d’accord avec toi pour ton analyse de l’épisode 1. Ça reprend ce que je disais. 😉

        Une des choses les plus importantes apprises lors de mes cours en création, c’est qu’il faut se méfier de l’idée. Surtout de celles qui sont bonnes.
        L’idée est très utile pour vendre quelque chose. Comme point de départ.
        Maintenant, le problème, c’est que quand on a une bonne idée, on a tendance à s’appuyer trop dessus, et ça devient une béquille. Vous savez tous comme moi qu’on peut faire une merde avec une super bonne idée et qu’à l’inverse, certains de nos films préférés reposent sur une histoire… Enfin, pas d’histoire! Je parle pour moi, mais j’ai ADORÉ le film « Les heures », pis il ne s’y passe pratiquement rien!! Tu me décrirais l’histoire, et je n’aurais pas envie de le voir!!

  6. Christian, faut vraiment qu’on se parle autour d’une couple de bières, un de ces jours. On aurait sans doute pleins de trucs à discuter. ^^

    Pour revenir à SW, assez d’accord avec Christian : affrontement du bien contre le mal, et dans chaque trilogie, glissement progressif du héros de l’un vers l’autre (très bien retranscrit graphiquement dans la couleur des vêtements de Luke au fil de la saga). Je ne pense pas qu’il n’y ait qu’une seule ambiance SW : là aussi, les trois films de la triologie ont chacun leur propre ambiance, qui diffère de l’un à l’autre (ça a été très documenté au début des années 80). Il y a effectivement un « fil conducteur » et des manières de lier le tout, comme la fabuleuse phrase « I have a bad feeling about this », mais je crois le voir également dans les 3 épisodes de l’antélogie.

    Personnellement, j’ai bien aimé l’antélogie. Pas à la hauteur de mes attentes, certes, mais je sais qu’elles étaient hautes. Le 1er a beaucoup de points faibles (JJB, le môme qui joue Anakin, le scénario trop linéaire, la course interminable, etc) mais il a aussi quelques points forts qui contribuent à le réhabiliter partiellement :
    – un spectaculaire combat au lightsaber (le meilleur de tous selon moi) avec trois acteurs à fond dedans,
    – une musique sublime qui a même réussi à supplanter la marche impériale dans mon coeur (duel of the fate, si je me souviens bien du titre). 🙂

    Bon, j’arrête là, je sens qu’Alex va exploser sous peu. ^^ :-p

  7. La course n’est pas chiante pour tout le monde, Alex.
    Je ne trouve pas que JJB soit vraiment pire que d’autres aliens des épisodes 4-6, et mieux réussi visuellement (mais bon, la technologie y est aussi pour beaucoup).
    Je ne vois pas en quoi Darth Maul est plus carton pâte que Jabba, qui lui n’a pas l’excuse d’être un sbire.

    Oui, j’aime que le contexte politique auquel référait les épisodes 4-6 (première scène du IV) soit exposé, incluant le rôle initial des Jedis dans l’Empire. Comme Christian et Cyril, je trouve cool de nous montrer comment une dictature se met en place dans l’allégresse générale, et comment d’habiles politiciens peuvent manipuler autant les foules que leurs représentants. Tu parlais de feeling « rétro-futur 2e guerre » ? Ben justement, on est en plein dedans, même si certains n’en ont retenu que les références Bush-esque de guerre du golfe…

    On aurait pu se passer des mitochloridiens ? Ouais. Est-ce que c’est grave qu’on nous en parle ? Non. Je soupçonne qu’ils ont été introduits pour dépasser un peu un tirade genre ‘ouais, il est vachement plus Fort que n’importe qui que je connais’ pour mettre de l’avant l’anomalie Anakin.

    Pas de soucis pour reconnaître des points faibles, mais pas de quoi cracher dessus. Je continue de penser qu’il y a beaucoup d’aveuglement nostalgique (aka ‘C’était mieux avant’) dans ce rejet en bloc.

    s.

    1. D’abord: Hérésie. 😀 Bon, maintenant que c’est dit:

      C’est beau le révisionnisme, mais faut pas charrier non plus: le pire défaut de la trilogie c’était surtout de pas être des bon films. Je veux dire, les critiques n’ont pas aimé, les fans de Star Wars n’ont pas aimé, les non-fans de Star Wars n’ont pas aimé, faut pas non plus chercher de midi à quatorze heure. 57% sur Rotten Tomatoes pour Phantom Menace (comparé à 96% pour Empire Strikes Back), ça valait pas un Oscar (c’était même pas dans la course…). J’étais tellement déçu (comme tant d’autre) en sortant du cinéma en 1999.

      Les références Bush-iennes étaient cousues de fil blanc, les midichloriens bousillent le mystère pour rien (cf débat original), et aucune excuse pour JJB: la vraie comparaison est avec C3P0, qui l’a fait pas mal mieux.

      Bref, pour faire un retour sur le sujet original: on peut revenir au Star Wars « original », un peu Far West/Samouraï Errant et mystérieux, « gritty » et pas cute du tout, qui se passe dans les zones mal explorées de la galaxie? Me semble que ça ferait de bons films.

      [Juste pour dire, pour en avoir lu une bonne gang, ça fait certainement les meilleurs Comics…]

  8. Deux ans plus tard, on remet cet article au goût du jour ???

    Zone spoiler-free (du moins, pour ce que j’écris ici).
    – les 4 règles ont été respectées
    – avis perso : j’ai bien aimé le film, même si effectivement le scénario a un « gros problème ».
    – j’aime le fait que le mystère demeure encore autour de Ray (même si avec son look, on peut se douter fortement de qui est sa grand-mère…)

    1. Je suis beaucoup, beaucoup au même endroit que toi. J’ai été entièrement diverti pendant tout le film, et l’aspect qui m’a le PLUS plu de tout le film est que A) Ce sont les « jeunes » acteurs qui mènent (très bien) le film et B) le dialogue est bon. C’est ce qui m’avait le plus agaçé dans les prequels, le mauvais acting et le dialogue en carton. Là, c’est pas si mal, y’a de l’espoir.

      En fait, avec les jours qui filent, je suis de plus en plus « en paix » avec le petit problème scénaristique… Je vais aller le revoir au moins une fois, et peut-être que j’ai en moi une petite critique quelque part…

      Mais j’ai hâte à mai 2018. Beaucoup. 🙂

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